ActualitésSport

Révélations exclusives: les confidences poignantes de Justine Mettraux

Justine Mettraux raconte les moments les plus intenses de son Vendée Globe, entre tempêtes et solitude extrême. La navigatrice suisse dévoile les coulisses d'un tour du monde à la voile éreintant, mais...

Au cœur de l’océan, à des milliers de kilomètres de toute terre habitée, une femme brave les éléments déchaînés. Justine Mettraux, navigatrice suisse de 37 ans, participe à son premier Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance. Une aventure extrême qui repousse les limites humaines. Après plus de deux mois en mer, Justine nous livre ses confidences exclusives sur cette expérience unique.

« J’ai vraiment hâte que ça se termine »

67 jours qu’elle affronte les mers les plus hostiles de la planète. La fatigue se fait sentir. « Ça va, j’ai pu me reposer cette nuit. Mais la fin de course s’annonce compliquée, avec des conditions très fortes dans deux-trois jours », confie Justine lors d’un échange par satellite. « Mentalement, je me dis qu’il faut ramener le bateau à la maison. Il va falloir être prudente, parce qu’il commence à être bien fatigué lui aussi. »

Malgré l’épuisement, la navigatrice réalise une superbe course. Actuellement 8ème et première femme au classement, elle s’étonne presque de son exploit : « C’est top ! Chouette de pouvoir être là, proche des meilleurs. » Un résultat au-delà de ses espérances pour un premier Vendée Globe.

Tempêtes, avaries et solitude

Mais cette belle performance ne doit pas masquer les énormes difficultés du parcours. Justine a dû affronter plusieurs tempêtes violentes, avec des vents à plus de 60 nœuds et des vagues de 10 mètres. « Dans ces moments-là, on se sent tout petit. Le bateau décolle, les éléments se déchaînent. C’est impressionnant », raconte-t-elle.

Sans parler des avaries qui ont émaillé sa course. Pilote automatique, voiles, électronique… Son monocoque de 18 mètres a souffert. Il a fallu bricoler, réparer, souvent dans des conditions précaires. Un vrai défi quand on est seule au milieu de nulle part.

« La solitude est pesante parfois. Ne parler à personne pendant des jours, des semaines. Heureusement qu’on a les communications par satellite pour avoir des nouvelles de la terre ! »

Justine Mettraux

Cap sur les Sables d’Olonne

Malgré la fatigue accumulée, Justine peut déjà savourer son incroyable périple. Même si tout peut encore arriver dans les derniers milles. D’après ses estimations, elle devrait couper la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne début février, après 80 à 85 jours de mer. Un temps canon pour une première participation.

« J’ai tellement hâte de retrouver la terre, mes proches, un bon repas ! Mais je sais déjà que toute cette aventure va terriblement me manquer. Vivre au rythme de la mer et des éléments, repousser ses limites, c’est une expérience tellement forte », confie la navigatrice avec émotion.

Déjà l’envie de repartir

À peine son premier Vendée Globe achevé que Justine Mettraux pense déjà à la prochaine édition en 2024. « C’est sûr que j’aimerais bien y retourner ! Maintenant que j’ai appris, que je sais de quoi je suis capable. Avec un bon bateau et une préparation optimale, je peux sans doute viser encore plus haut. »

En attendant, la navigatrice compte bien profiter de son exploit et partager son expérience unique. Nul doute que ses confidences inspireront toute une nouvelle génération de marins avides de grands espaces et de dépassement de soi. Justine Mettraux a prouvé que même les rêves les plus fous sont à portée de voiles, pour peu qu’on soit prêt à tout donner. Rendez-vous dans 4 ans pour de nouvelles aventures !

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.