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Révélation choquante : Jean-Marie Le Pen admet avoir pratiqué la torture en Algérie

Une interview choc révèle que Jean-Marie Le Pen a pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie, suscitant l'indignation alors que ses funérailles ont lieu ce samedi. Des aveux glaçants qui...

C’est une révélation qui fait l’effet d’une bombe à quelques jours des funérailles de Jean-Marie Le Pen. Selon des propos rapportés par le journal Le Monde, le sulfureux tribun d’extrême droite, décédé le mardi 30 mai à l’âge de 96 ans, aurait reconnu avoir pratiqué la torture lorsqu’il était soldat pendant la guerre d’Algérie en 1957. Des aveux glaçants qui viennent raviver les zones d’ombre autour de ce personnage controversé de la vie politique française.

« Je le fais sous les ordres de mon capitaine »

C’est lors d’un entretien accordé le 4 décembre 2019 à une journaliste que Jean-Marie Le Pen, alors âgé de 91 ans, se serait livré à ces confessions choquantes sur son passé de militaire en Algérie :

Moi je trouve ça tout à fait normal, naturel, que l’on extorque le renseignement de tueurs organisés, qui frappaient aveuglément dans les restaurants, les bals, avec des bombes. (…) On ne fait pas ça par plaisir. S’il parle, son malheur s’arrête.

Jean-Marie Le Pen, dans des propos rapportés par Le Monde

Interrogé sur ces méthodes, l’ancien para du 1er régiment étranger de parachutistes de la Légion étrangère aurait ajouté sans détour : « Je le fais sous les ordres de mon capitaine. On prend les risques qui sont liés à la guerre. » Des justifications qui font froid dans le dos.

Un lourd passif entouré de zones d’ombre

Ce n’est pas la première fois que le nom de Jean-Marie Le Pen est associé à des actes de torture pendant la guerre d’Algérie. Dès novembre 1962, quelques mois seulement après la fin du conflit, il avait reconnu dans les colonnes du journal Combat avoir « torturé parce qu’il fallait le faire » à Alger en 1957, avant de faire publier un démenti.

Au fil des années, le patriarche de l’extrême droite française n’a eu de cesse de contester s’être livré à de telles pratiques. Mais les accusations à son encontre ont été étayées par différentes enquêtes et près d’une quinzaine de témoignages recueillis de 1957 à 2002, comme le souligne l’historien Fabrice Riceputi dans son livre « Le Pen et la torture » paru en janvier dernier.

« Un exécutant » de la bataille d’Alger, selon Benjamin Stora

Pour l’historien Benjamin Stora, spécialiste de l’histoire du Maghreb contemporain, il est fort possible que Jean-Marie Le Pen ait effectivement torturé lors de la bataille d’Alger, au vu des différents témoignages existants. Mais il nuance son rôle :

Jean-Marie Le Pen n’était qu’un exécutant de la bataille d’Alger (…) Ce n’est pas un décideur, un décideur politique de la bataille d’Alger, ce sont d’autres décideurs qui sont importants à mes yeux et qui restent importants.

Benjamin Stora, sur franceinfo le 8 janvier 2025

Celui qui est considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs de la guerre d’Algérie rappelle que les véritables responsables sont ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, citant notamment Robert Lacoste, alors ministre de l’Algérie, et François Mitterrand, qui était garde des Sceaux « au moment où la torture et les exécutions sommaires ont été très nombreuses ».

Des aveux qui relancent le débat sur la torture

Alors que Jean-Marie Le Pen doit être inhumé ce samedi lors de funérailles en petit comité dans son fief de La Trinité-sur-Mer en Bretagne, ces révélations viennent secouer l’opinion et ranimer le débat sur la torture pendant la guerre d’Algérie. Un sujet encore largement tabou dans la société française.

Pour beaucoup, il apparaît inconcevable qu’une figure politique aussi influente puisse avoir eu recours à de telles exactions, même il y a plus de soixante ans. D’autres s’interrogent sur la pérennité des idées et de l’héritage de Jean-Marie Le Pen, qui a réussi au cours de sa longue carrière à imposer durablement les thèmes de l’extrême droite identitaire dans le débat public.

Une chose est sûre, ces confessions, même tardives, viennent ternir un peu plus l’image du tribun nationaliste et apporter un nouvel éclairage glaçant sur l’une des périodes les plus sombres de l’histoire contemporaine française. Elles posent inévitablement la question de la responsabilité individuelle et collective face aux exactions commises pendant la guerre d’Algérie.

Un débat ravivé sur les pages sombres du conflit

Plus de soixante ans après la fin de la guerre, les plaies sont encore loin d’être refermées. Si le recours à la torture par l’armée française en Algérie est aujourd’hui un fait historique avéré et documenté, il continue de diviser profondément la société.

Pour les uns, il est impératif de faire la lumière sur ces périodes troubles afin de pouvoir enfin tourner la page et envisager une véritable réconciliation entre la France et l’Algérie. Pour les autres, raviver le passé ne ferait qu’attiser les tensions et les rancoeurs, sans permettre d’avancer.

Une chose est sûre, le spectre de la guerre d’Algérie continue de hanter la mémoire collective française. Et ce n’est pas près de s’arrêter, comme en témoignent la vive émotion et les débats suscités par les aveux posthumes de Jean-Marie Le Pen. Plus de trois décennies après son accession au second tour de l’élection présidentielle, le « Menhir » continue ainsi de faire parler de lui et de donner frissons au plus grand nombre.

Celui qui est considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs de la guerre d’Algérie rappelle que les véritables responsables sont ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, citant notamment Robert Lacoste, alors ministre de l’Algérie, et François Mitterrand, qui était garde des Sceaux « au moment où la torture et les exécutions sommaires ont été très nombreuses ».

Des aveux qui relancent le débat sur la torture

Alors que Jean-Marie Le Pen doit être inhumé ce samedi lors de funérailles en petit comité dans son fief de La Trinité-sur-Mer en Bretagne, ces révélations viennent secouer l’opinion et ranimer le débat sur la torture pendant la guerre d’Algérie. Un sujet encore largement tabou dans la société française.

Pour beaucoup, il apparaît inconcevable qu’une figure politique aussi influente puisse avoir eu recours à de telles exactions, même il y a plus de soixante ans. D’autres s’interrogent sur la pérennité des idées et de l’héritage de Jean-Marie Le Pen, qui a réussi au cours de sa longue carrière à imposer durablement les thèmes de l’extrême droite identitaire dans le débat public.

Une chose est sûre, ces confessions, même tardives, viennent ternir un peu plus l’image du tribun nationaliste et apporter un nouvel éclairage glaçant sur l’une des périodes les plus sombres de l’histoire contemporaine française. Elles posent inévitablement la question de la responsabilité individuelle et collective face aux exactions commises pendant la guerre d’Algérie.

Un débat ravivé sur les pages sombres du conflit

Plus de soixante ans après la fin de la guerre, les plaies sont encore loin d’être refermées. Si le recours à la torture par l’armée française en Algérie est aujourd’hui un fait historique avéré et documenté, il continue de diviser profondément la société.

Pour les uns, il est impératif de faire la lumière sur ces périodes troubles afin de pouvoir enfin tourner la page et envisager une véritable réconciliation entre la France et l’Algérie. Pour les autres, raviver le passé ne ferait qu’attiser les tensions et les rancoeurs, sans permettre d’avancer.

Une chose est sûre, le spectre de la guerre d’Algérie continue de hanter la mémoire collective française. Et ce n’est pas près de s’arrêter, comme en témoignent la vive émotion et les débats suscités par les aveux posthumes de Jean-Marie Le Pen. Plus de trois décennies après son accession au second tour de l’élection présidentielle, le « Menhir » continue ainsi de faire parler de lui et de donner frissons au plus grand nombre.

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