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Révélation choc : Élisabeth Badinter renonce au féminisme !

C’est une annonce qui a fait l’effet d’une bombe dans les milieux intellectuels et féministes : Élisabeth Badinter, philosophe et figure de proue du féminisme universaliste, a déclaré renoncer à ses engagements en faveur de la cause des femmes. Une décision qui suscite de nombreuses interrogations et réactions passionnées.

Une icône du féminisme tire sa révérence

Élisabeth Badinter, 79 ans, est une figure incontournable du féminisme français. Depuis des décennies, elle défend avec ardeur l’égalité entre les hommes et les femmes, s’opposant aux dérives du féminisme radical et plaidant pour un universalisme émancipateur. Ses ouvrages, tels que L’Un est l’Autre ou Fausse Route, ont marqué des générations de femmes et nourri le débat public.

Pourtant, dans une interview accordée au Figaro, la philosophe a créé la surprise en annonçant son retrait du combat féministe. « Je ne me reconnais plus dans ce féminisme moralisateur et puritain, qui infantilise les femmes au lieu de les libérer », a-t-elle déclaré, visiblement éprouvée.

Les raisons d’un désenchantement

Pour Élisabeth Badinter, le féminisme contemporain s’est égaré, s’éloignant de l’idéal universaliste pour sombrer dans une guerre des sexes stérile. Elle dénonce une « police des mœurs » qui, sous couvert de protéger les femmes, les enferme dans un statut de victimes et nie leur libre-arbitre.

Le féminisme est devenu dogmatique, sectaire. On assiste à une régression des libertés durement acquises au nom d’une bien-pensance étouffante.

Élisabeth Badinter

La philosophe s’alarme également de la montée des revendications identitaires et communautaristes, qui divisent les femmes au lieu de les rassembler. Pour elle, le féminisme doit rester fidèle à ses valeurs humanistes et émancipatrices, sans céder aux sirènes du relativisme culturel.

Un héritage en question

Le renoncement d’Élisabeth Badinter suscite de vifs débats au sein du mouvement féministe. Certaines voient dans sa décision le symptôme d’un féminisme en crise, tiraillé entre universalisme et intersectionnalité. D’autres saluent le courage d’une intellectuelle qui ose remettre en cause les dogmes et les dérives d’un combat légitime mais parfois fourvoyé.

Quoi qu’il en soit, le retrait de cette figure tutélaire laisse un grand vide et interroge sur l’avenir du féminisme. Saura-t-il renouer avec ses idéaux originels et rassembler au-delà des clivages ? L’héritage d’Élisabeth Badinter, entre ombres et lumières, reste à méditer pour les nouvelles générations féministes.

Le choc provoqué par cette annonce montre à quel point la réflexion et le débat restent essentiels pour faire progresser la cause de l’égalité. Car au-delà des polémiques, c’est bien l’émancipation de toutes les femmes qui doit rester la boussole du féminisme du 21ème siècle.

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