C’est un rebondissement qui fait grand bruit dans le microcosme de l’enseignement catholique. Ce jeudi 28 novembre, le tribunal administratif de Pau a suspendu la décision de la rectrice de Bordeaux qui avait interdit au directeur de l’Immaculée Conception, Christian Espeso, d’exercer ses fonctions pendant trois ans. Une sanction qui avait provoqué stupeur et incompréhension au sein du prestigieux établissement palois.
La justice donne un premier coup de balai
En prononçant la suspension de l’interdiction d’exercer de Christian Espeso, le juge des référés du tribunal administratif de Pau ouvre la voie à sa réintégration immédiate à la tête de l’Immac, dans l’attente d’une décision de justice sur le fond. Une première victoire pour le directeur sexagénaire, privé du jour au lendemain de son poste début septembre.
Le tribunal a estimé que les conditions d’urgence et de doute sérieux sur la légalité de la sanction étaient réunies, pointant notamment « le risque de licenciement à brève échéance » de Christian Espeso et « le caractère disproportionné de la sanction aux faits reprochés ». Des arguments déjà défendus par ses avocats qui dénoncent un « arrêt de mort professionnel ».
Des accusations lourdes mais floues
Que reproche exactement le rectorat de Bordeaux à Christian Espeso ? Des atteintes à la laïcité, à la liberté pédagogique et une politique managériale inappropriée, selon le peu d’éléments qui ont filtré. Mais pour beaucoup, ces accusations restent vagues et infondées, motivant l’émoi et la mobilisation.
C’est un homme exemplaire illégalement et injustement sali.
Les avocats de Christian Espeso
L’Immac derrière son directeur
Depuis l’annonce de sa suspension, Christian Espeso bénéficie d’un large soutien au sein de l’Immaculée Conception. Élèves, parents et professeurs se sont fortement mobilisés pour défendre celui qui dirige l’établissement depuis de nombreuses années, saluant son engagement et son professionnalisme. Un soutien précieux et déterminant.
- Pétitions en ligne rassemblant des milliers de signatures
- Manifestations pacifiques devant l’établissement
- Lettres ouvertes dans la presse locale et nationale
- Recours en justice et constitution d’un comité de soutien
Un symbole de la « guerre scolaire » ?
Au-delà de l’émotion légitime, l’affaire de l’Immac de Pau cristallise aussi les tensions récurrentes entre l’État et l’enseignement privé catholique sous contrat. Pour certains, derrière les velléités de contrôle du rectorat, se cache la volonté de rogner l’indépendance et le « caractère propre » des établissements confessionnels.
Que révèle la guerre contre l’école privée ?
Mathieu Bock-Côté, chroniqueur
Dans l’attente d’un jugement de fond sur le dossier Espeso, qui devrait intervenir dans plusieurs mois, le feuilleton judiciaire et médiatique est loin d’être terminé. Le « cas Immac » risque de faire jurisprudence et de lancer un vaste débat sur la place et les limites de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif français. La rectrice se dit prête à poursuivre le dialogue, tandis que le directeur diocésain appelle au « retour de la paix ».
Que reproche exactement le rectorat de Bordeaux à Christian Espeso ? Des atteintes à la laïcité, à la liberté pédagogique et une politique managériale inappropriée, selon le peu d’éléments qui ont filtré. Mais pour beaucoup, ces accusations restent vagues et infondées, motivant l’émoi et la mobilisation.
C’est un homme exemplaire illégalement et injustement sali.
Les avocats de Christian Espeso
L’Immac derrière son directeur
Depuis l’annonce de sa suspension, Christian Espeso bénéficie d’un large soutien au sein de l’Immaculée Conception. Élèves, parents et professeurs se sont fortement mobilisés pour défendre celui qui dirige l’établissement depuis de nombreuses années, saluant son engagement et son professionnalisme. Un soutien précieux et déterminant.
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- Manifestations pacifiques devant l’établissement
- Lettres ouvertes dans la presse locale et nationale
- Recours en justice et constitution d’un comité de soutien
Un symbole de la « guerre scolaire » ?
Au-delà de l’émotion légitime, l’affaire de l’Immac de Pau cristallise aussi les tensions récurrentes entre l’État et l’enseignement privé catholique sous contrat. Pour certains, derrière les velléités de contrôle du rectorat, se cache la volonté de rogner l’indépendance et le « caractère propre » des établissements confessionnels.
Que révèle la guerre contre l’école privée ?
Mathieu Bock-Côté, chroniqueur
Dans l’attente d’un jugement de fond sur le dossier Espeso, qui devrait intervenir dans plusieurs mois, le feuilleton judiciaire et médiatique est loin d’être terminé. Le « cas Immac » risque de faire jurisprudence et de lancer un vaste débat sur la place et les limites de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif français. La rectrice se dit prête à poursuivre le dialogue, tandis que le directeur diocésain appelle au « retour de la paix ».