Ce samedi 7 décembre 2024 restera gravé dans l’Histoire. Plus de cinq ans après avoir été ravagée par un terrible incendie, la cathédrale Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes au terme d’un chantier de reconstruction titanesque qui a mobilisé les meilleurs artisans et a suscité un formidable élan de générosité à travers le monde.
Malgré une météo capricieuse, une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement avaient fait le déplacement pour assister à cet évènement historique, parmi lesquels le président américain Donald Trump, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le prince William ou encore Elon Musk. Tous étaient réunis sur le parvis pour célébrer la renaissance de ce joyau du patrimoine, sous le regard ému de milliers de badauds.
L’archevêque de Paris ouvre les portes de la cathédrale
Vêtu de blanc et or, Mgr Laurent Ulrich a procédé à l’ouverture solennelle des portes selon un rite ancestral. Armé d’une crosse, symbole de sa mission pastorale, l’archevêque a frappé par trois fois le portail avant de le pousser, répondant ainsi à l’invitation du psaume 23 chanté par les chœurs. Un geste fort, chargé de symboles, pour marquer ce nouveau départ.
Emmanuel Macron exprime la gratitude de la Nation
Prenant la parole dans le chœur de la cathédrale, le président Emmanuel Macron a tenu à remercier chaleureusement « tous ceux qui ont sauvé Notre-Dame de Paris », soulignant que « les cloches sonnent à nouveau » dans ce lieu chargé d’histoire qui a vu le sacre des rois. Un discours empreint de solennité pour saluer le travail titanesque des bâtisseurs.
Le grand orgue fait résonner ses premières notes
Autre temps fort de la cérémonie : le réveil du grand orgue, lui aussi restauré, dont les tuyaux étaient restés silencieux depuis ce funeste 15 avril 2019. Après avoir été bénit par Mgr Ulrich, l’instrument a retenti pour la première fois, faisant vibrer les voûtes de la nef et l’assemblée toute entière, invitée à entonner des chants sacrés.
La maîtrise entonne un vibrant Magnificat
Le chœur de la maîtrise a ensuite interprété avec brio le Magnificat, cantique de Marie issu du Nouveau Testament, suivi d’un Te Deum, hymne de louange qui résonna avec une force particulière sous les voûtes encore noircies. De jeunes choristes, visiblement émus, ont eu la chance de chanter pour la première fois dans ce lieu mythique.
C’est une fierté et une immense joie de retrouver notre cathédrale. Nous avons vécu des moments difficiles mais la mobilisation de chacun a permis ce miracle.
Un fidèle présent dans l’assemblée
Après plus d’une heure de cérémonie, la cathédrale a été ouverte au public qui s’est empressé d’aller admirer le résultat des travaux. Si certaines traces de l’incendie sont encore visibles, l’essentiel a été sauvé et restauré. Le défi semblait pourtant immense au lendemain du sinistre.
On se souvient des images terribles de la flèche qui s’effondre, des flammes qui dévorent la toiture, faisant craindre le pire pour l’édifice vieux de plus de 850 ans. Les dégâts étaient considérables mais très vite, une incroyable chaîne de solidarité s’est mise en place pour permettre sa reconstruction et redonner vie à ce symbole national.
Un chantier hors-norme mené tambour battant
Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron qui s’était engagé à ce que le monument soit rebâti en cinq ans, les travaux ont été menés tambour battant, mobilisant des centaines d’ouvriers et d’experts qui ont travaillé sans relâche pour stabiliser puis reconstruire ce joyau d’architecture gothique.
Le chantier, estimé à près d’un milliard d’euros, a été financé grâce à un élan de générosité sans précédent. De grands mécènes comme la famille Arnault ou Pinault ont mis la main à la poche, de même qu’une multitude de petits donateurs du monde entier. Cette mobilisation planétaire a permis de réunir les fonds nécessaires en un temps record.
La phase la plus délicate fut la stabilisation de l’édifice fragilisé et le démontage de l’ancien échafaudage, une véritable prouesse technique. Il a ensuite fallu reconstruire à l’identique la charpente, surnommée « la forêt » avec ses poutres en chêne, ainsi que la majestueuse flèche de Viollet-le-Duc qui culmine à nouveau à 96 mètres au-dessus de Paris.
C’est une grande victoire et la preuve que quand on est unis, on peut soulever des montagnes. Notre-Dame restau est le symbole du génie français.
Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale
Un trésor national qui poursuit sa mue
Si le gros œuvre est terminé, permettant une réouverture partielle au public, les travaux sont encore loin d’être achevés. Plusieurs années seront nécessaires pour restaurer les décors intérieurs, nettoyer les murs noircis par la fumée ou encore achever la rénovation du grand orgue dont seule une partie a pu être remise en état.
Les abords de la cathédrale restent aussi un vaste chantier. Le parvis doit être entièrement repensé et végétalisé à l’horizon 2027 pour offrir un écrin plus accueillant à ce trésor national qui continuera d’émerveiller les générations futures. Un symbole fort de résilience et de ténacité.
Autre temps fort de la cérémonie : le réveil du grand orgue, lui aussi restauré, dont les tuyaux étaient restés silencieux depuis ce funeste 15 avril 2019. Après avoir été bénit par Mgr Ulrich, l’instrument a retenti pour la première fois, faisant vibrer les voûtes de la nef et l’assemblée toute entière, invitée à entonner des chants sacrés.
La maîtrise entonne un vibrant Magnificat
Le chœur de la maîtrise a ensuite interprété avec brio le Magnificat, cantique de Marie issu du Nouveau Testament, suivi d’un Te Deum, hymne de louange qui résonna avec une force particulière sous les voûtes encore noircies. De jeunes choristes, visiblement émus, ont eu la chance de chanter pour la première fois dans ce lieu mythique.
C’est une fierté et une immense joie de retrouver notre cathédrale. Nous avons vécu des moments difficiles mais la mobilisation de chacun a permis ce miracle.
Un fidèle présent dans l’assemblée
Après plus d’une heure de cérémonie, la cathédrale a été ouverte au public qui s’est empressé d’aller admirer le résultat des travaux. Si certaines traces de l’incendie sont encore visibles, l’essentiel a été sauvé et restauré. Le défi semblait pourtant immense au lendemain du sinistre.
On se souvient des images terribles de la flèche qui s’effondre, des flammes qui dévorent la toiture, faisant craindre le pire pour l’édifice vieux de plus de 850 ans. Les dégâts étaient considérables mais très vite, une incroyable chaîne de solidarité s’est mise en place pour permettre sa reconstruction et redonner vie à ce symbole national.
Un chantier hors-norme mené tambour battant
Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron qui s’était engagé à ce que le monument soit rebâti en cinq ans, les travaux ont été menés tambour battant, mobilisant des centaines d’ouvriers et d’experts qui ont travaillé sans relâche pour stabiliser puis reconstruire ce joyau d’architecture gothique.
Le chantier, estimé à près d’un milliard d’euros, a été financé grâce à un élan de générosité sans précédent. De grands mécènes comme la famille Arnault ou Pinault ont mis la main à la poche, de même qu’une multitude de petits donateurs du monde entier. Cette mobilisation planétaire a permis de réunir les fonds nécessaires en un temps record.
La phase la plus délicate fut la stabilisation de l’édifice fragilisé et le démontage de l’ancien échafaudage, une véritable prouesse technique. Il a ensuite fallu reconstruire à l’identique la charpente, surnommée « la forêt » avec ses poutres en chêne, ainsi que la majestueuse flèche de Viollet-le-Duc qui culmine à nouveau à 96 mètres au-dessus de Paris.
C’est une grande victoire et la preuve que quand on est unis, on peut soulever des montagnes. Notre-Dame restau est le symbole du génie français.
Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale
Un trésor national qui poursuit sa mue
Si le gros œuvre est terminé, permettant une réouverture partielle au public, les travaux sont encore loin d’être achevés. Plusieurs années seront nécessaires pour restaurer les décors intérieurs, nettoyer les murs noircis par la fumée ou encore achever la rénovation du grand orgue dont seule une partie a pu être remise en état.
Les abords de la cathédrale restent aussi un vaste chantier. Le parvis doit être entièrement repensé et végétalisé à l’horizon 2027 pour offrir un écrin plus accueillant à ce trésor national qui continuera d’émerveiller les générations futures. Un symbole fort de résilience et de ténacité.