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Rennes : Les Femmes Redoutent L’insécurité Grandissante La Nuit

À Rennes, la réduction de l'éclairage public la nuit favorise un sentiment d'insécurité chez les femmes. Elles témoignent des stratégies mises en place pour se protéger et des changements dans leurs habitudes. Une situation préoccupante qui impacte leur liberté de déplacement. Découvrez leurs histoires édifiantes...

Lorsque la nuit tombe sur Rennes, un malaise grandissant s’empare de nombreuses habitantes. Avec la réduction de l’éclairage public décidée par la municipalité, les rues plongées dans l’obscurité deviennent le terrain d’un sentiment d’insécurité difficile à ignorer. Face à cette situation, les femmes sont contraintes d’adapter leurs comportements et de mettre en place des stratégies pour se protéger. Témoignages saisissants sur une problématique qui impacte leur liberté de déplacement au quotidien.

Une insécurité ressentie de plus en plus fortement

Élodie, 55 ans, habite une petite rue perpendiculaire à la rue de Nantes, dans le sud de Rennes. Depuis la mise en place de la réduction de l’éclairage public, son quartier est plongé dans le noir très tôt le soir. Malgré l’achat d’un vélo électrique pour ses déplacements, elle confie son mal-être :

En tant que femme, passée une certaine heure, je ne me sens pas du tout à l’aise de marcher dans la rue.

– Élodie, habitante de Rennes

Un constat partagé par Marie, 48 ans, et sa fille Nina, 21 ans, qui résident au bout de la rue Saint-Hélier. La mère de famille a dû revoir ses habitudes de sortie :

Désormais, je rentre plus tôt, avant minuit ou la fermeture des bars. Je m’arrange pour passer devant des endroits avec du monde. Je n’allume plus une cigarette, de peur d’être accostée.

– Marie, habitante de Rennes

Des stratégies d’adaptation contraignantes

Pour faire face à ce sentiment d’insécurité, les Rennaises mettent en place diverses stratégies :

  • Modifier son itinéraire pour éviter les zones non éclairées
  • Privilégier les artères fréquentées
  • Accélérer le pas dans les rues sombres
  • Être accompagnée pour rentrer
  • Opter pour un pantalon plutôt qu’une jupe pour passer inaperçue

Autant d’adaptations contraignantes qui restreignent leur liberté et impactent négativement leur quotidien. Élodie souligne :

Je suis rennaise et j’ai vu la dégradation de la sécurité dans la ville. Je ne prends plus le bus et le métro pour me retrouver seule dans le noir à côté de chez moi. Il y a des secteurs que j’évite maintenant.

Des témoignages qui se multiplient

Hannah, une autre habitante, dresse une liste non exhaustive des désagréments subis lorsqu’elle se déplace la nuit : sifflements, klaxons, propos injurieux, insultes… Des comportements qui l’amènent à ce triste constat :

On est loin de la tranquillité que nous avons connue par le passé à Rennes.

– Hannah, habitante de Rennes

Ces témoignages ne sont pas isolés et reflètent le vécu de nombreuses Rennaises. L’insécurité ressentie entraîne une modification profonde de leurs habitudes, une adaptation contrainte de leurs déplacements. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle semble s’ancrer durablement avec la pérennisation de la réduction de l’éclairage public.

Vers une prise en compte nécessaire par les autorités

Face à l’ampleur du phénomène, il apparaît crucial que les autorités locales prennent la mesure de l’impact de leurs décisions en matière d’éclairage sur le sentiment de sécurité des habitants, et plus particulièrement des femmes. Des aménagements ciblés, un renforcement de la présence des forces de l’ordre dans les zones sensibles ou encore des actions de sensibilisation pourraient contribuer à atténuer ce climat anxiogène.

Car au-delà des économies d’énergie recherchées, c’est bien d’un enjeu de liberté de déplacement dont il est question. Le droit pour toutes et tous de se sentir en sécurité dans l’espace public, quelle que soit l’heure. Un droit fondamental qui ne saurait être sacrifié sur l’autel de considérations purement économiques ou écologiques.

Un constat partagé par Marie, 48 ans, et sa fille Nina, 21 ans, qui résident au bout de la rue Saint-Hélier. La mère de famille a dû revoir ses habitudes de sortie :

Désormais, je rentre plus tôt, avant minuit ou la fermeture des bars. Je m’arrange pour passer devant des endroits avec du monde. Je n’allume plus une cigarette, de peur d’être accostée.

– Marie, habitante de Rennes

Des stratégies d’adaptation contraignantes

Pour faire face à ce sentiment d’insécurité, les Rennaises mettent en place diverses stratégies :

  • Modifier son itinéraire pour éviter les zones non éclairées
  • Privilégier les artères fréquentées
  • Accélérer le pas dans les rues sombres
  • Être accompagnée pour rentrer
  • Opter pour un pantalon plutôt qu’une jupe pour passer inaperçue

Autant d’adaptations contraignantes qui restreignent leur liberté et impactent négativement leur quotidien. Élodie souligne :

Je suis rennaise et j’ai vu la dégradation de la sécurité dans la ville. Je ne prends plus le bus et le métro pour me retrouver seule dans le noir à côté de chez moi. Il y a des secteurs que j’évite maintenant.

Des témoignages qui se multiplient

Hannah, une autre habitante, dresse une liste non exhaustive des désagréments subis lorsqu’elle se déplace la nuit : sifflements, klaxons, propos injurieux, insultes… Des comportements qui l’amènent à ce triste constat :

On est loin de la tranquillité que nous avons connue par le passé à Rennes.

– Hannah, habitante de Rennes

Ces témoignages ne sont pas isolés et reflètent le vécu de nombreuses Rennaises. L’insécurité ressentie entraîne une modification profonde de leurs habitudes, une adaptation contrainte de leurs déplacements. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle semble s’ancrer durablement avec la pérennisation de la réduction de l’éclairage public.

Vers une prise en compte nécessaire par les autorités

Face à l’ampleur du phénomène, il apparaît crucial que les autorités locales prennent la mesure de l’impact de leurs décisions en matière d’éclairage sur le sentiment de sécurité des habitants, et plus particulièrement des femmes. Des aménagements ciblés, un renforcement de la présence des forces de l’ordre dans les zones sensibles ou encore des actions de sensibilisation pourraient contribuer à atténuer ce climat anxiogène.

Car au-delà des économies d’énergie recherchées, c’est bien d’un enjeu de liberté de déplacement dont il est question. Le droit pour toutes et tous de se sentir en sécurité dans l’espace public, quelle que soit l’heure. Un droit fondamental qui ne saurait être sacrifié sur l’autel de considérations purement économiques ou écologiques.

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