Dans les coulisses des Mondiaux de League of Legends à Paris, une star européenne vit une aventure hors du commun. Martin “Rekkles” Larsson, l’un des plus grands noms de l’esport occidental, a accepté cette année un rôle unique : être remplaçant au sein de l’équipe sud-coréenne T1, triple championne du monde en titre. Une expérience qu’aucun autre joueur européen n’a eu l’opportunité de vivre.
Un rôle d’observateur privilégié
Si Rekkles ne foule pas la scène cette année, son rôle chez T1 lui offre un point de vue unique sur l’élite mondiale. “C’est un honneur d’être ici, d’assister de l’intérieur à tout cela”, confie-t-il. “Quand vous jouez, tout est stressant. Là, je suis entre un joueur et un fan. J’en profite, mais ça me donne aussi envie de rejouer à ce niveau.”
Initialement un “étranger” dans le groupe, Rekkles a su s’intégrer et apporter sa pierre à l’édifice. “Avec le temps c’est devenu normal de jouer au ping-pong avec Keria, aux échecs avec Faker, de donner mon avis sur le jeu, d’aider stratégiquement”, raconte-t-il. Son expérience lui permet de déceler des détails tactiques qui peuvent faire la différence.
L’union, clé du succès coréen
Au contact des champions du monde, Rekkles a pu observer les ingrédients de leur réussite. “Le plus important c’est le fonctionnement collectif du groupe, l’union dont ils font preuve”, analyse-t-il. “C’est une véritable équipe. Ils voient et pensent les choses comme s’ils ne faisaient qu’un. C’est la différence la plus importante que j’ai pu constater.”
Je ne pourrai pas prétendre être un champion du monde. Me considérer comme quelqu’un qui a vu de l’intérieur ce que gagner requiert, tout le travail qu’il y a derrière une équipe championne du monde, c’est déjà un énorme privilège en soi. Mais ce n’est pas être champion du monde.
Martin “Rekkles” Larsson
Un rêve éveillé chez T1
Porter le maillot de T1 est “un rêve devenu réalité” pour Rekkles, qui regrette presque de ne pas avoir eu cette opportunité plus tôt dans sa carrière. “J’aurais été un joueur très différent si cela m’était arrivé plus tôt”, estime-t-il. “Jouer pour T1 n’est pas quelque chose que font les Européens, les Occidentaux en général. Je suis privilégié.”
L’avenir de Rekkles et de l’Europe
Si remporter les Worlds n’est plus son objectif principal aujourd’hui, Rekkles espère qu’on lui offrira à nouveau une chance de viser ce trophée. “J’ai 28 ans, je viens de démarrer une nouvelle carrière”, rappelle-t-il. “Je ne sais pas exactement à quoi ressemblera la suite. Mais je ne compte pas abandonner.”
Quant à l’écart entre l’Europe et la Corée, Rekkles pense que le Vieux Continent a les armes pour rivaliser, à condition de miser sur davantage de cohésion. Il salue notamment les modèles de G2 et Karmine Corp. “Si nos très bons joueurs étaient regroupés dans quelques équipes, je crois que nous pourrions lutter”, assure-t-il, plaidant aussi pour un changement du système compétitif européen, jugé moins performant que le modèle coréen.
Alors que les demi-finales des Worlds battent leur plein à Paris, Rekkles vit de l’intérieur une expérience unique qui nourrira à coup sûr la suite de son parcours. Une aventure symbolique du défi à relever pour l’Europe de League of Legends, dont ce porte-drapeau incarne à la fois les rêves et les espoirs.
Initialement un “étranger” dans le groupe, Rekkles a su s’intégrer et apporter sa pierre à l’édifice. “Avec le temps c’est devenu normal de jouer au ping-pong avec Keria, aux échecs avec Faker, de donner mon avis sur le jeu, d’aider stratégiquement”, raconte-t-il. Son expérience lui permet de déceler des détails tactiques qui peuvent faire la différence.
L’union, clé du succès coréen
Au contact des champions du monde, Rekkles a pu observer les ingrédients de leur réussite. “Le plus important c’est le fonctionnement collectif du groupe, l’union dont ils font preuve”, analyse-t-il. “C’est une véritable équipe. Ils voient et pensent les choses comme s’ils ne faisaient qu’un. C’est la différence la plus importante que j’ai pu constater.”
Je ne pourrai pas prétendre être un champion du monde. Me considérer comme quelqu’un qui a vu de l’intérieur ce que gagner requiert, tout le travail qu’il y a derrière une équipe championne du monde, c’est déjà un énorme privilège en soi. Mais ce n’est pas être champion du monde.
Martin “Rekkles” Larsson
Un rêve éveillé chez T1
Porter le maillot de T1 est “un rêve devenu réalité” pour Rekkles, qui regrette presque de ne pas avoir eu cette opportunité plus tôt dans sa carrière. “J’aurais été un joueur très différent si cela m’était arrivé plus tôt”, estime-t-il. “Jouer pour T1 n’est pas quelque chose que font les Européens, les Occidentaux en général. Je suis privilégié.”
L’avenir de Rekkles et de l’Europe
Si remporter les Worlds n’est plus son objectif principal aujourd’hui, Rekkles espère qu’on lui offrira à nouveau une chance de viser ce trophée. “J’ai 28 ans, je viens de démarrer une nouvelle carrière”, rappelle-t-il. “Je ne sais pas exactement à quoi ressemblera la suite. Mais je ne compte pas abandonner.”
Quant à l’écart entre l’Europe et la Corée, Rekkles pense que le Vieux Continent a les armes pour rivaliser, à condition de miser sur davantage de cohésion. Il salue notamment les modèles de G2 et Karmine Corp. “Si nos très bons joueurs étaient regroupés dans quelques équipes, je crois que nous pourrions lutter”, assure-t-il, plaidant aussi pour un changement du système compétitif européen, jugé moins performant que le modèle coréen.
Alors que les demi-finales des Worlds battent leur plein à Paris, Rekkles vit de l’intérieur une expérience unique qui nourrira à coup sûr la suite de son parcours. Une aventure symbolique du défi à relever pour l’Europe de League of Legends, dont ce porte-drapeau incarne à la fois les rêves et les espoirs.