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Raphaël Glucksmann ciblé par un harcèlement intense et alarmant

Raphaël Glucksmann révèle subir un harcèlement intense et préoccupant de la part de l'extrême droite juive et de cercles insoumis depuis son alliance au sein du Nouveau Front populaire. L'eurodéputé affirme recevoir des dizaines d'appels et SMS d'insultes par heure...

L’eurodéputé Place Publique Raphaël Glucksmann a révélé sur le plateau de l’émission “C à Vous” être la cible d’un harcèlement préoccupant ces dernières semaines. Une situation alarmante qui serait liée à son alliance controversée au sein du Nouveau Front populaire aux élections législatives. Des attaques provenant aussi bien de “l’extrême droite juive” que de “cercles insoumis” selon ses dires.

Un harcèlement d’une rare intensité

Raphaël Glucksmann a décrit recevoir des dizaines d’appels et de SMS malveillants par heure sur son téléphone personnel, dont le numéro circule sur des boucles Telegram de l’extrême droite juive. Des messages haineux du type “soyez maudit”, faisant écho à l’interpellation virulente d’une femme à son égard lors d’un tractage la veille à Marseille.

En tant que juif, vous devriez avoir honte. Soyez maudit.

– Propos rapportés par Raphaël Glucksmann

Une pression constante et oppressante pour l’eurodéputé, qui dénonce une réduction permanente de sa parole à son nom juif. Il rejette fermement cette essentialisation, revendiquant son identité de citoyen français avant tout.

Une alliance qui passe mal à gauche comme à droite

Ces attaques seraient la conséquence directe de son ralliement à la coalition de gauche Nouveau Front populaire en vue des prochaines législatives. Un rapprochement mal perçu par certains, tant dans les rangs insoumis qu’au sein de la communauté juive.

Raphaël Glucksmann avait déjà subi des pressions de cercles insoumis lors de la campagne des européennes, étant qualifié de “sioniste pro-Nétanyahou” malgré ses positions opposées au dirigeant israélien. Une incohérence qu’il pointe du doigt.

Un rejet de candidats “profondément révoltants”

S’il continue de défendre l’union de la gauche, l’eurodéputé prend ses distances avec certains candidats issus de La France Insoumise. Il estime qu’une dizaine d’entre eux sont “profondément révoltants” et qu’il ne les soutiendra pas.

Malgré les pressions et les attaques, Raphaël Glucksmann maintient le cap et son engagement au sein de cette alliance. Il appelle cependant à un retrait des candidats de gauche arrivés en 3ème position dans l’hypothèse de triangulaires face au Rassemblement national. L’objectif étant d’empêcher une vague RN à l’Assemblée.

Cette affaire met en lumière les tensions et les lignes de fracture qui traversent la gauche à l’approche des législatives. L’alliance du Nouveau Front populaire, bien que majoritaire, ne fait pas l’unanimité et suscite de vives critiques venant de toutes parts. Raphaël Glucksmann se retrouve ainsi pris entre deux feux, cible d’attaques sur fond d’antisémitisme d’un côté, de désaveux idéologiques de l’autre. Un climat délétère symptomatique d’une campagne électorale sous haute tension.

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