En pleine séquence électorale, un collectif de rappeurs vient de dévoiler un titre appelant la jeunesse des banlieues à faire barrage au Rassemblement National. Sur fond de rythmes agressifs et de paroles incendiaires, le morceau se veut un brûlot antiraciste et antifasciste. Pourtant, derrière cette posture engagée, l’analyse des textes et du contexte révèle surtout les ressorts problématiques de la mobilisation en faveur de La France Insoumise dans les quartiers populaires.
Un titre qui en dit long sur les leviers du vote LFI en banlieue
Loin de l’appel rassembleur et humaniste du “Fils de France” de Saez en 2002, ce morceau intitulé “No pasaran” joue sur des ressorts bien plus clivants et polémiques. Intellectuellement pauvre, musicalement basique, il n’en demeure pas moins un document instructif sur les méthodes employées par LFI pour attirer un électorat jeune et populaire :
- Discours complotistes : le texte joue sur les peurs et les fantasmes, agitant le spectre d’un “grand remplacement” par l’extrême-droite.
- Apologie de la violence : les paroles incitent ouvertement à “tout cramer” et à en découdre physiquement avec les militants RN.
- Clichés antisémites : certains passages font l’apologie des auteurs du pogrom de la Muette, assimilés à des “résistants”.
Autant d’éléments qui font directement écho à la rhétorique employée par LFI pour séduire un électorat sensible aux thèses victimaires et aux discours de haine. Un populisme malsain qui n’est pas sans rappeler celui utilisé par les islamistes pour faire leur propagande.
La faiblesse artistique comme miroir des carences politiques
Au-delà du fond, la forme même du morceau est symptomatique des dérives de LFI et de son investissement opportuniste des territoires populaires. Bâclé, sans relief, répétitif, le titre peine à masquer l’indigence du propos derrière une instruction agressive et des slogans simplistes. Une vacuité qui résonne comme un aveu :
Musicalement pauvre, politiquement inquiétant, ce rap anti-RN est à l’image de la stratégie insoumise en banlieue : un vernis “rebelle” qui peine à cacher un vide abyssal sur le plan des idées.
Céline Pina, essayiste
Loin de réconcilier les jeunes de banlieue avec la chose politique, ce type de production ne fait que renforcer le sentiment de relégation et attiser les tensions communautaires. Une impasse artistique qui reflète le cul-de-sac idéologique dans lequel s’enfonce LFI à mesure qu’il courtise un électorat de plus en plus radical.
L’alliance toxique entre LFI et l’islamisme en question
Plus grave encore, les accointances de LFI avec les milieux islamistes transparaissent en filigrane de ce morceau combat. En reprenant à son compte les éléments de langage et les obsessions des prédicateurs radicaux, le rap “insoumis” se fait le cheval de Troie d’une idéologie mortifère, qui gangrène déjà de nombreux quartiers :
- Sous couvert de lutte contre l’extrême-droite, LFI avalise un discours complotiste et antisémite qui n’est pas sans rappeler celui des islamistes.
- En légitimant le recours à la violence, le parti de Mélenchon donne des gages aux franges les plus radicales des banlieues.
- En faisant des auteurs de pogroms des icônes, LFI contribue à héroïser les ennemis de la République et à justifier le séparatisme.
Face à cette dérive plus qu’inquiétante, il est urgent que les républicains de tous bords prennent leurs responsabilités. Car à trop jouer avec le feu communautariste pour grappiller des voix, LFI risque de mettre le pays tout entier à feu et à sang. Le combat contre l’extrême-droite ne peut en aucun cas justifier la compromission avec l’islamisme et ses dangereux avatars culturels.
