Le ciel libanais s’est embrasé ce week-end alors qu’Israël a mené une série de raids aériens ciblant des bastions du mouvement chiite Hezbollah dans le pays du Cèdre. Cette nouvelle escalade intervient dans un contexte déjà explosif, le Hezbollah ayant ouvert un front contre l’État hébreu depuis plus d’un an en soutien au Hamas palestinien.
Selon des sources sécuritaires libanaises, au moins cinq frappes ont touché la banlieue sud de Beyrouth, fief historique du Hezbollah, visant notamment des entrepôts d’armes et des centres de commandement après que l’armée israélienne ait appelé les habitants à évacuer la zone.
D’autres raids nocturnes dans le sud du Liban ont coûté la vie à deux secouristes affiliés respectivement au Hezbollah et à son allié Amal. La ville de Tyr, célèbre pour ses ruines romaines classées à l’UNESCO, a aussi été touchée, causant la destruction de deux bâtiments.
Le Hezbollah riposte, le Hamas prêt au cessez-le-feu
En représailles à cette campagne de bombardements israéliens qui dure depuis septembre dernier, le Hezbollah affirme avoir tiré des roquettes sur plusieurs sites militaires en Israël, dont une base navale à Haïfa. L’objectif déclaré de l’État hébreu est de forcer le retour des 60 000 habitants du nord d’Israël déplacés par ces échanges de tirs.
Dans la bande de Gaza, autre front de ce conflit régional, le Hamas s’est dit « prêt » à une trêve. Un de ses responsables a appelé le président américain élu Donald Trump à « faire pression sur Israël », son allié, pour mettre fin aux hostilités. Mais sur le terrain, les opérations se poursuivent dans le nord de l’enclave palestinienne dévastée.
Dirigeants du Jihad islamique tués en Syrie
Entretemps, le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien engagé dans le conflit aux côtés du Hamas, a annoncé la mort de deux de ses dirigeants dans une frappe israélienne jeudi près de Damas en Syrie, pays où Israël a intensifié ses raids visant des positions iraniennes et pro-iraniennes.
Cette spirale de violences, qui a fait plus de 45 000 morts en un peu plus d’un an entre Gaza et le sud du Liban, pourrait connaître une accalmie. Des responsables libanais examinent une proposition de trêve émise par les États-Unis prévoyant un cessez-le-feu de deux mois et un déploiement de l’armée libanaise dans le sud du pays.
L’Iran, parrain du Hezbollah, du Hamas et du Jihad islamique, s’est dit ce vendredi favorable à une désescalade rapide. Mais une sortie de crise durable semble encore lointaine tant les contentieux sont profonds entre Israël et les mouvements armés à sa frontière nord et dans les Territoires palestiniens.
Le lourd bilan d’un conflit asymétrique
Le différentiel des pertes reflète la nature déséquilibrée de cette guerre. L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a déclenché ce nouveau cycle de violences a fait 1206 morts côté israélien, majoritairement des civils incluant des otages exécutés.
Dans la bande de Gaza sous blocus, les bombardements israéliens ont tué près de 44 000 Palestiniens, en grande majorité des civils selon le Hamas qui y gouverne sans partage. Un bilan sans commune mesure mais révélateur de la puissance de feu d’Israël face à des groupes certes déterminés mais largement surclassés militairement.
Nous sommes déterminés à défendre notre peuple jusqu’au bout. La résistance continuera par tous les moyens malgré le prix du sang.
Un porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas
Malgré cette détermination affichée, le rapport de force apparaît de plus en plus défavorable aux mouvements de résistance face à un Israël qui semble résolu à les affaiblir durablement, avec le soutien indéfectible de Washington. Rares sont ceux qui parient sur une issue rapide à ce nouveau round d’un conflit vieux de plusieurs décennies.
Dans la bande de Gaza, autre front de ce conflit régional, le Hamas s’est dit « prêt » à une trêve. Un de ses responsables a appelé le président américain élu Donald Trump à « faire pression sur Israël », son allié, pour mettre fin aux hostilités. Mais sur le terrain, les opérations se poursuivent dans le nord de l’enclave palestinienne dévastée.
Dirigeants du Jihad islamique tués en Syrie
Entretemps, le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien engagé dans le conflit aux côtés du Hamas, a annoncé la mort de deux de ses dirigeants dans une frappe israélienne jeudi près de Damas en Syrie, pays où Israël a intensifié ses raids visant des positions iraniennes et pro-iraniennes.
Cette spirale de violences, qui a fait plus de 45 000 morts en un peu plus d’un an entre Gaza et le sud du Liban, pourrait connaître une accalmie. Des responsables libanais examinent une proposition de trêve émise par les États-Unis prévoyant un cessez-le-feu de deux mois et un déploiement de l’armée libanaise dans le sud du pays.
L’Iran, parrain du Hezbollah, du Hamas et du Jihad islamique, s’est dit ce vendredi favorable à une désescalade rapide. Mais une sortie de crise durable semble encore lointaine tant les contentieux sont profonds entre Israël et les mouvements armés à sa frontière nord et dans les Territoires palestiniens.
Le lourd bilan d’un conflit asymétrique
Le différentiel des pertes reflète la nature déséquilibrée de cette guerre. L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a déclenché ce nouveau cycle de violences a fait 1206 morts côté israélien, majoritairement des civils incluant des otages exécutés.
Dans la bande de Gaza sous blocus, les bombardements israéliens ont tué près de 44 000 Palestiniens, en grande majorité des civils selon le Hamas qui y gouverne sans partage. Un bilan sans commune mesure mais révélateur de la puissance de feu d’Israël face à des groupes certes déterminés mais largement surclassés militairement.
Nous sommes déterminés à défendre notre peuple jusqu’au bout. La résistance continuera par tous les moyens malgré le prix du sang.
Un porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas
Malgré cette détermination affichée, le rapport de force apparaît de plus en plus défavorable aux mouvements de résistance face à un Israël qui semble résolu à les affaiblir durablement, avec le soutien indéfectible de Washington. Rares sont ceux qui parient sur une issue rapide à ce nouveau round d’un conflit vieux de plusieurs décennies.