C’est un drame qui vient de frapper un village du nord de la Syrie, dans une zone sous administration kurde. D’après une ONG locale, un raid de drone turc aurait tué 11 civils, tous issus d’une même famille. Parmi les victimes figureraient 6 enfants, fauchés près de la localité d’Ain Issa, au nord de Raqqa.
Cette attaque meurtrière intervient dans un contexte d’escalade militaire dans la région. La veille, au moins 26 combattants avaient déjà perdu la vie lors d’une offensive lancée par des factions syriennes soutenues par la Turquie, visant la ville de Manbij tenue par les Forces démocratiques syriennes (FDS) à dominante kurde. Les assaillants proturcs affirment avoir conquis la cité après de violents affrontements.
Ankara intensifie ses frappes contre les zones kurdes
La Turquie, qui occupe déjà une « zone de sécurité » dans le nord syrien, semble déterminée à éloigner les FDS de sa frontière. Ankara considère ces forces kurdes comme une émanation du PKK, son ennemi juré. Début décembre, les combattants proturcs avaient déjà repris l’enclave kurde de Tal Rifaat.
Situation chaotique sur fond de guerre civile
Cette escalade survient alors que la Syrie reste morcelée par un conflit qui dure depuis 2011. Déclenché par la répression sanglante de manifestations prodémocratie, il a récemment connu un tournant majeur avec la chute du régime de Bachar al-Assad, renversé par une offensive éclair de groupes rebelles menés par des islamistes. Le président déchu a fui le pays, mettant fin à 50 ans de règne de la famille Assad.
La Turquie profite du chaos pour affaiblir les Kurdes
Selon une source proche du dossier, la Turquie entend profiter de la situation chaotique pour empêcher les combattants kurdes d’étendre leur influence en Syrie. Les frappes régulières visant les zones sous contrôle des FDS s’inscrivent dans cette stratégie. Mais comme le montre le drame d’Ain Issa, ce sont bien souvent les populations civiles qui paient le plus lourd tribut de ces rivalités implacables.
Notre priorité doit être de protéger les civils pris au piège de ces affrontements. Toutes les parties doivent respecter le droit humanitaire international.
Un responsable onusien sous couvert d’anonymat
Alors que la communauté internationale peine à trouver une issue au bourbier syrien, les victimes civiles continuent de s’accumuler. Des familles entières sont décimées, des enfants fauchés en pleine innocence. Face à cette tragédie, l’heure est plus que jamais à une mobilisation urgente pour épargner les populations et bâtir enfin une paix durable en Syrie. Mais dans ce pays ravagé par une décennie de guerre, le chemin sera long et semé d’embûches.
Cette escalade survient alors que la Syrie reste morcelée par un conflit qui dure depuis 2011. Déclenché par la répression sanglante de manifestations prodémocratie, il a récemment connu un tournant majeur avec la chute du régime de Bachar al-Assad, renversé par une offensive éclair de groupes rebelles menés par des islamistes. Le président déchu a fui le pays, mettant fin à 50 ans de règne de la famille Assad.
La Turquie profite du chaos pour affaiblir les Kurdes
Selon une source proche du dossier, la Turquie entend profiter de la situation chaotique pour empêcher les combattants kurdes d’étendre leur influence en Syrie. Les frappes régulières visant les zones sous contrôle des FDS s’inscrivent dans cette stratégie. Mais comme le montre le drame d’Ain Issa, ce sont bien souvent les populations civiles qui paient le plus lourd tribut de ces rivalités implacables.
Notre priorité doit être de protéger les civils pris au piège de ces affrontements. Toutes les parties doivent respecter le droit humanitaire international.
Un responsable onusien sous couvert d’anonymat
Alors que la communauté internationale peine à trouver une issue au bourbier syrien, les victimes civiles continuent de s’accumuler. Des familles entières sont décimées, des enfants fauchés en pleine innocence. Face à cette tragédie, l’heure est plus que jamais à une mobilisation urgente pour épargner les populations et bâtir enfin une paix durable en Syrie. Mais dans ce pays ravagé par une décennie de guerre, le chemin sera long et semé d’embûches.