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Quand Noah Lyles se moque des champions NBA: “Champions du monde de quoi ?”

Noah Lyles, champion olympique du 100m, se moque avec ironie des basketteurs NBA s'auto-proclamant "champions du monde". Une pique qui soulève des questions sur la portée réelle des titres NBA face à l'universalité de l'athlétisme. Lyles enfonce le clou après sa médaille d'or à Paris...

Les récentes déclarations de Noah Lyles, le nouveau champion olympique du 100 mètres, ont fait grand bruit dans le monde du sport. Avec une ironie mordante, le sprinter américain s’est moqué du titre de “champion du monde” dont s’affublent les vainqueurs des finales NBA, soulevant des questions pertinentes sur la portée réelle de ces sacres.

Un tacle bien senti aux basketteurs NBA

Fraîchement auréolé de son titre olympique sur 100m à Paris, Noah Lyles n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer les “champions du monde” autoproclamés de la NBA. Avec un sarcasme assumé, il lance : “Champions du monde, mais champions du monde de quoi ? Ne vous méprenez pas, j’adore les Etats-Unis, mais ce n’est pas le monde.”

Une pique acérée qui vise directement les grands noms du basket américain, habitués à célébrer en grande pompe leurs titres de champion NBA comme s’il s’agissait de consécrations mondiales. Pour Lyles, la comparaison avec l’athlétisme, où les compétitions rassemblent des athlètes du monde entier, est sans appel.

“Nous, en athlétisme, nous avons le monde. Nous avons presque tous les pays qui se battent ici.”

Noah Lyles

L’universalité de l’athlétisme face à l’entre-soi de la NBA

Les propos de Lyles mettent en lumière le contraste saisissant entre la dimension réellement internationale de l’athlétisme et le caractère nettement plus restreint de la NBA. Si les Jeux Olympiques et les Championnats du monde d’athlétisme réunissent des concurrents venus des quatre coins de la planète, les finales NBA se jouent essentiellement entre franchises américaines, avec une ouverture relative aux joueurs étrangers.

Cette situation amène à s’interroger sur la légitimité des titres “mondiaux” décernés en NBA. Peut-on réellement prétendre au statut de champion du monde quand la compétition se limite principalement à un seul pays, aussi dominant soit-il dans la discipline ? La question mérite d’être posée.

Lyles, un athlète fier de ses racines

Au-delà de la petite polémique, les déclarations de Noah Lyles traduisent aussi la fierté d’un athlète profondément attaché à son pays. “Ne vous méprenez pas, j’adore les Etats-Unis”, prend-il soin de souligner, comme pour couper court à toute mauvaise interprétation de ses propos.

Mais cette affection pour son pays natal ne l’empêche pas de revendiquer haut et fort l’exceptionnelle densité et diversité de l’athlétisme mondial. Une façon de rappeler que si les États-Unis brillent souvent sur la piste, ils sont loin d’être les seuls à jouer les premiers rôles.

Paris 2024 : Lyles au sommet, les basketteurs NBA hors-jeu

La sortie de Noah Lyles prend une résonance particulière à l’heure des Jeux Olympiques de Paris 2024. Pendant que le sprinter américain a conquis la médaille d’or et l’admiration du monde entier sur la piste du stade de France, les stars de la NBA ont dû se contenter de suivre ses exploits à la télévision, le basket n’étant pas au programme olympique cette année.

Un constat qui vient, d’une certaine manière, appuyer les propos de Lyles sur la dimension “mondiale” toute relative de la NBA. Car pendant que Team USA et les autres nations se disputaient les médailles en athlétisme, l’élite de la NBA était réduite au rang de spectatrice.

Vers une remise en question des “titres mondiaux” en NBA ?

Au final, le tacle de Noah Lyles pourrait bien faire réfléchir certains dirigeants et joueurs NBA sur la pertinence de leur rhétorique de “champion du monde”. À l’heure de la mondialisation du sport, où l’universalité est plus que jamais une valeur cardinale, les compétitions limitées à un seul pays, aussi relevées soient-elles, peinent à justifier une telle étiquette.

Reste à savoir si la sortie du champion olympique incitera la NBA à revoir sa communication, ou si elle préférera continuer à cultiver cette image de “ligue mondiale” malgré les critiques. Une chose est sûre : Noah Lyles, lui, peut se targuer d’avoir conquis un titre réellement planétaire. Et ça, personne ne pourra le lui enlever.

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