Imaginez un stade vibrant, où l’hymne italien résonne face à une Norvège portée par la foudre d’Erling Haaland. Pourtant, à l’aube des qualifications pour la Coupe du monde 2026, l’Italie doit composer sans l’un de ses atouts majeurs : Moise Kean, l’attaquant flamboyant de la Fiorentina, terrassé par une blessure. Ce revers, combiné à l’absence de deux défenseurs clés, place la Nazionale dans une position délicate. Comment Luciano Spalletti, maître tacticien, va-t-il relever ce défi face à des adversaires aussi redoutables ?
Un Début de Campagne Sous Tension
Les qualifications pour le Mondial 2026 s’annoncent comme un parcours semé d’embûches pour l’Italie. Après avoir manqué les deux dernières éditions de la Coupe du monde, la pression est immense pour la Nazionale. Les matchs contre la Norvège, vendredi à Oslo, et la Moldavie, lundi à Reggio Emilia, marquent le coup d’envoi d’une campagne cruciale. Mais sans Moise Kean, blessé à la cuisse droite lors d’un entraînement, l’attaque italienne perd un pion essentiel. Cette absence, ajoutée à celles des défenseurs Alessandro Buongiorno et Francesco Acerbi, fragilise une équipe déjà en quête de rédemption.
Moise Kean, l’Étoile Montante Blessée
À seulement 25 ans, Moise Kean vit une saison exceptionnelle avec la Fiorentina. Après un passage remarqué au Paris Saint-Germain et un retour à la Juventus, l’attaquant a trouvé sa place à Florence. Avec 19 buts en championnat, il s’est hissé au deuxième rang des meilleurs buteurs de la saison 2024-2025. Sa puissance, sa vitesse et son sens du but en faisaient un atout clé pour Luciano Spalletti. Mais une contracture musculaire à la cuisse droite, survenue mercredi, l’a contraint à quitter le rassemblement national pour retourner à son club.
« Moise Kean est un joueur unique, capable de faire basculer un match. Son absence est un coup dur, mais nous devons avancer. »
Luciano Spalletti, sélectionneur italien
Ce forfait soulève une question : Spalletti choisira-t-il de remplacer Kean dans le groupe, ou fera-t-il confiance à d’autres attaquants comme Gianluca Scamacca, qui rêve d’écrire l’histoire avec la Nazionale ? La décision reste en suspens, mais le temps presse, avec un départ imminent pour Oslo.
La Norvège, un Adversaire Redoutable
Le premier test de l’Italie à Oslo s’annonce corsé. La Norvège, emmenée par Erling Haaland, domine le groupe I avec six points en deux matchs. Des victoires convaincantes contre Israël (4-2) et la Moldavie (5-0) ont montré la puissance offensive de cette équipe. Haaland, véritable machine à buts, représente une menace constante pour une défense italienne déjà amoindrie. Sans Buongiorno ni Acerbi, Spalletti devra compter sur des joueurs comme Giovanni Di Lorenzo ou Federico Gatti pour contenir l’attaquant de Manchester City.
Les atouts de la Norvège :
- Erling Haaland : meilleur buteur mondial, capable de marquer à tout moment.
- Jeu collectif : une équipe jeune et dynamique, bien organisée.
- Confiance : deux victoires consécutives dans les qualifications.
Face à une Norvège en pleine confiance, l’Italie devra afficher une solidité défensive et une efficacité offensive. Le match à Oslo pourrait définir le ton de cette campagne de qualifications.
La Moldavie, une Opportunité à Saisir
Après le choc contre la Norvège, l’Italie accueillera la Moldavie à Reggio Emilia. Sur le papier, ce match semble plus abordable. La Moldavie, écrasée 5-0 par la Norvège, peine à rivaliser avec les grandes nations. Cependant, sous-estimer cet adversaire serait une erreur. L’Italie, encore marquée par ses échecs passés en qualifications, doit impérativement sécuriser les trois points à domicile pour lancer sa campagne sur de bons rails.
Ce match sera aussi l’occasion pour Spalletti de tester de nouvelles combinaisons offensives. Sans Kean, des joueurs comme Giacomo Raspadori ou Mateo Retegui pourraient avoir une chance de briller. La créativité et la discipline tactique seront essentielles pour débloquer une défense moldave probablement regroupée.
Les Absences Défensives : Un Casse-Tête pour Spalletti
Outre Kean, l’Italie doit composer sans deux défenseurs majeurs. Alessandro Buongiorno, pilier de la défense, est forfait pour cause de blessure, tandis que Francesco Acerbi a choisi de se retirer pour des raisons personnelles. Ces absences fragilisent un secteur déjà critiqué lors des dernières compétitions. Spalletti, connu pour sa rigueur tactique, devra réorganiser sa ligne arrière pour éviter les erreurs face à des attaquants comme Haaland.
| Joueur | Raison de l’absence | Impact |
|---|---|---|
| Moise Kean | Contracture musculaire | Perte d’un buteur clé |
| Alessandro Buongiorno | Blessure | Défense affaiblie |
| Francesco Acerbi | Choix personnel | Manque d’expérience |
Ces absences obligent Spalletti à puiser dans la profondeur de son effectif. Des joueurs moins expérimentés pourraient être appelés à jouer un rôle crucial, une opportunité autant qu’un risque.
Luciano Spalletti, l’Homme de la Situation ?
Luciano Spalletti, architecte du titre de Naples en 2023, est habitué à gérer les crises. Sa philosophie, basée sur un jeu offensif et une discipline tactique, pourrait être la clé pour surmonter ces absences. Mais face à une Norvège galvanisée et une Moldavie imprévisible, il devra faire preuve d’audace et de pragmatisme. Sa capacité à motiver ses joueurs et à tirer le meilleur d’un groupe amoindri sera déterminante.
« Nous ne cherchons pas d’excuses. Chaque match est une chance de montrer qui nous sommes. »
Luciano Spalletti, avant le match contre la Norvège
Spalletti a déjà prouvé qu’il pouvait transformer des contraintes en opportunités. Reste à savoir si ses joueurs sauront répondre à ses attentes sur le terrain.
Un Contexte Historique Pesant
L’Italie traîne le poids de ses échecs récents. Absente des Coupes du monde 2018 et 2022, la Nazionale porte une cicatrice qui ne demande qu’à être refermée. Ces qualifications sont une chance de réécrire l’histoire, mais aussi un défi colossal. La Norvège, avec son attaque explosive, et la Moldavie, capable de surprendre, rappellent que rien n’est acquis. Les supporters italiens, fervents et exigeants, attendent un sursaut d’orgueil.
Les enjeux pour l’Italie :
- Retrouver une dynamique gagnante après deux échecs mondiaux.
- Compenser les absences par un collectif solide.
- S’imposer face à une Norvège en pleine ascension.
Ce début de campagne est une occasion pour l’Italie de montrer qu’elle peut rivaliser avec les meilleures nations. Mais le chemin vers le Mondial 2026 est encore long, et chaque match compte.
Perspectives pour l’Italie
Les deux prochains matchs seront révélateurs du potentiel de cette équipe italienne. Une victoire contre la Norvège enverrait un signal fort, tandis qu’un succès face à la Moldavie consoliderait la confiance. Malgré les absences, l’Italie dispose d’un vivier de talents capables de faire la différence. Des joueurs comme Federico Chiesa ou Nicolò Barella pourraient prendre leurs responsabilités et porter l’équipe.
En attendant, les supporters retiennent leur souffle. L’Italie peut-elle surmonter ses défis et renouer avec son glorieux passé ? Les réponses viendront sur le terrain, à Oslo et à Reggio Emilia. Une chose est sûre : la route vers le Mondial 2026 s’annonce palpitante.
