Sport

PSG-Tottenham : La Presse Anglaise Ironise Sans Pitié

Quand Tottenham prend 5 buts au Parc des Princes, la presse anglaise ne pleure pas… elle rit jaune. « Dommage que Kolo Muani ne joue pas contre le PSG chaque semaine » : le sarcasme est total. Mais derrière l’ironie, un constat glaçant pour les Spurs. Découvrez toute l’analyse.

Il y a des soirs où le football ressemble à une comédie tragique. Mercredi, au Parc des Princes, Tottenham a vécu exactement cela : une défaite 3-5 face au PSG qui a fait rire jaune toute l’Angleterre. Huit buts, un triplé, un doublé d’un ancien Parisien, et une presse britannique qui a choisi l’arme fatale : l’ironie.

Quand l’humour anglais devient une arme de destruction massive

On connaît la réputation outre-Manche : perdre avec panache, c’est déjà gagner un peu. Mais là, même les plus flegmatiques ont craqué. Les titres pleuvent, tous plus cinglants les uns que les autres, et le message est clair : Tottenham a pris l’eau, mais au moins, le spectacle était total.

Le plus savoureux ? Cette phrase qui résume tout : « Dommage que Kolo Muani ne puisse pas affronter le PSG chaque semaine ». Un uppercut. Parce que oui, l’attaquant prêté par Paris a marqué deux fois contre son club formateur, sans même célébrer. Respect ou tueur à gages ? Les deux, mon capitaine.

Kolo Muani, ce tueur silencieux qui fait mal

Randal Kolo Muani arrive à Londres en janvier, après une première partie de saison compliquée au PSG. On parle de prêt avec option d’achat, de besoin de temps de jeu, de renaissance. Et là, bim. Premier match titulaire en Ligue des Champions… contre son ancien club. Et il plante un doublé.

La presse anglaise adore ça. On le décrit comme le rappel cruel de son talent à ceux qui l’ont laissé partir. Un journaliste va même jusqu’à écrire qu’intérieurement, il devait être aux anges. Et il y a cette image : Kolo Muani qui marque, lève les bras… puis met un doigt sur la bouche. Pas de célébration. Classe ou provocation ? Les supporters parisiens ont sifflé, les Anglais ont applaudi le style.

« Un match absurde de Ligue des Champions où huit buts ont été marqués… et un seul par un joueur qui n’appartient même pas au PSG. »

La phrase est assassine. Elle résume parfaitement le sentiment : Tottenham a été battu… par un mec qui joue chez eux, mais qui reste parisien dans l’âme.

Vitinha, le maître à jouer qui fait rêver jusqu’en Angleterre

Et puis il y a lui. Vitinha. Le Portugais discret qui a décidé de sortir le match de sa vie. Triplé. Rien que ça. Des frappes de loin, des appels, une vista, une technique folle. Même Thomas Frank, l’entraîneur de Tottenham, a lâché la phrase qui fait trembler : « Vitinha pourrait gagner le prochain Ballon d’Or ».

En Angleterre, on ne rigole plus. On admire. On parle de maestro, de métronome, de joueur exceptionnel. On le compare à Rodri, à Bernardo Silva. Et surtout, on se dit que le PSG a peut-être trouvé son nouveau cœur de jeu pour les années à venir.

Parce que oui, pendant que Mbappé cartonne au Real et fait la une partout, c’est Vitinha qui vole la vedette à Paris. Et ça, ça fait mal aux ego anglais.

Tottenham entre chaos et rédemption

Revenons aux Spurs. Quelques jours avant, ils prenaient 4-1 contre Arsenal. Humiliation. Critiques sur Thomas Frank, sur le style trop défensif, sur l’absence d’ambition. Et là, contre le PSG, ils mettent trois buts au Parc des Princes. Ils en prennent cinq, certes. Mais ils jouent.

Et la presse anglaise, dans sa grande générosité, veut y voir du positif. « Au moins, personne ne pourra dire que Thomas Frank est ennuyeux ce soir ». C’est le genre de compliment empoisonné qu’on adore outre-Manche. Traduction : oui, vous avez perdu, mais vous avez au moins essayé de jouer au foot.

Les supporters, eux, ont chanté « Champions of Europe, we know what we are » dans un coin du stade. Ironie maximale quand on sait que Tottenham n’a jamais gagné la C1. Mais dans la défaite, il y a cette forme de fierté britannique : on tombe, mais on tombe en se battant.

Le PSG plus fort que jamais ?

De l’autre côté, Paris envoie un message clair. Sans Mbappé, sans Neymar, sans Messi, le club continue de dominer. Vitinha, Barcola, Dembélé, Doué… une nouvelle génération prend le pouvoir. Et ça marche. 5-3 contre Tottenham, avec la manière.

Le Parc des Princes a vibré. Les supporters ont vu du spectacle, des buts, de l’intensité. Et surtout, ils ont vu un collectif qui commence à ressembler à quelque chose de grand.

Même Marquinhos, pour sa 500e avec le club, a dû apprécier le cadeau. Même si Lucas Hernandez a pris un rouge bête en fin de match. Détail.

Et maintenant ?

Pour Tottenham, la question est brutale : où va ce projet ? Thomas Frank est sur un siège éjectable. Les supporters commencent à gronder. Et jouer tous les matchs comme contre le PSG, ça risque de faire beaucoup de morts en Premier League.

Pour le PSG, c’est l’inverse. La route est ouverte. Avec ce Vitinha-là, avec cette génération qui monte, avec Luis Enrique qui semble avoir trouvé la formule… tout est possible.

Et quelque part, au milieu de tout ça, il y a Kolo Muani. Ce joueur qui marque contre son ancien club, qui ne célèbre pas, qui fait rire l’Angleterre et qui pose une question simple : et si le PSG avait laissé partir un futur grand trop tôt ?

Le football, parfois, écrit les plus belles ironies.

« Huit buts, deux anciens Parisiens qui marquent, un triplé d’un Portugais en feu et une presse anglaise qui rit pour ne pas pleurer. Bienvenue dans la Ligue des Champions version 2025. »

Et vous, vous en pensez quoi ? Tottenham est-il en train de sombrer ou vient-il de vivre une défaite… utile ? Vitinha Ballon d’Or, on y croit ou c’est trop tôt ? Kolo Muani a-t-il envoyé un message au PSG ?

Une chose est sûre : ce match restera. Pas pour le résultat. Mais pour tout le reste.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.