Après un match nul à couteaux tirés à Auxerre (0-0), le PSG et son entraîneur Luis Enrique sont face à un casse-tête. Malgré une nette domination, des occasions en pagaille et une volonté affichée, les Parisiens n’ont pas réussi à trouver la faille. Un nouveau match frustrant qui pose question à l’approche d’un déplacement capital à Salzbourg en Ligue des Champions.
Luis Enrique à la recherche du déclic
L’entraîneur parisien l’a reconnu lui-même après la rencontre, il n’a pas la « formule magique ». Pourtant, sur le terrain, ses joueurs ont tout tenté. Avec 25 tirs dont 11 cadrés, 15 corners et une possession écrasante de 73%, difficile de faire mieux en termes de domination. Mais il a manqué l’essentiel : le réalisme.
Il n’a rien manqué… à part le but.
Nuno Mendes, défenseur du PSG
Luis Enrique a beau faire tourner son effectif, aligner différents profils offensifs, rien n’y fait. De Gonçalo Ramos à Randal Kolo Muani, les attaquants parisiens passent au travers. Un problème récurrent qui mine le début de saison du PSG, surtout sur la scène européenne avec seulement 3 buts en 5 matches de C1.
Un manque de tranchant inquiétant
Contre Auxerre, Paris a pourtant tout bien fait, dans la continuité du match contre Nantes le week-end dernier. Intensité, pressing, combinaisons, mouvements… Seule la finition a fait défaut. Un mal qui touche l’équipe depuis plusieurs semaines et qui semble autant mental que technique.
C’est une question de confiance devant le but, un peu plus de calme devant le gardien.
Nuno Mendes
Mais le temps presse pour Luis Enrique. Mardi, le PSG joue très gros sur la pelouse de Salzbourg. Après la défaite à Munich, il faudra impérativement s’imposer pour ne pas hypothéquer ses chances de qualification. Et sans but, difficile d’y parvenir…
Retrouver de l’allant offensif, la mission de Luis Enrique
L’entraîneur parisien va devoir trouver des solutions dans un temps très limité. Régler la mire de ses attaquants, trouver les bons ajustements tactiques pour les mettre dans les meilleures conditions. Tout en conservant l’intensité et l’impact dans le pressing qui font la force de son équipe.
Des choix forts seront peut-être nécessaires, dans le onze de départ comme en cours de match. Car le PSG ne peut plus se permettre de gâcher autant d’occasions dans des rencontres à enjeu. L’exigence est maximale, à l’image des ambitions du club.
Luis Enrique est attendu au tournant. Lui qui prône un jeu offensif et dynamique doit maintenant trouver comment le rendre réellement efficace. C’est tout le paradoxe actuel de son PSG, séduisant dans le jeu mais stérile dans les zones de vérité. Un paradoxe qu’il va falloir vite résoudre sous peine de le payer cher, surtout en Coupe d’Europe.
Le temps presse pour l’entraîneur parisien et son staff. Trouver la clé de l’efficacité offensive, la formule qui fera à nouveau trembler les filets, c’est la priorité absolue. Car sans but, les ambitions du PSG risquent vite d’être réduites à néant. À Luis Enrique de jouer les alchimistes pour redonner du tranchant à son attaque.
