Une figure clé de l’entourage de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro se retrouve aujourd’hui sous les verrous. Le général Walter Braga Netto, ancien ministre de la Défense, a été interpellé ce samedi dans le cadre de l’enquête sur un présumé projet de coup d’État visant à empêcher l’investiture du président Lula. Cette arrestation fracassante jette une lumière crue sur les manœuvres de l’extrême droite pour se maintenir au pouvoir malgré sa défaite dans les urnes.
Un complot au sommet de l’État
D’après une source proche du dossier, le général Braga Netto, qui fut le colistier de Bolsonaro lors de la présidentielle d’octobre 2022, aurait joué un rôle central dans ce projet subversif. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir fait pression sur des commandants militaires pour qu’ils se rallient à la tentative de putsch. Il est aussi suspecté d’avoir participé à la planification d’enlèvements et d’assassinats de personnalités, dont le juge de la Cour suprême en charge de l’affaire.
Bolsonaro dans le viseur de la justice
Cette arrestation intervient alors que l’étau judiciaire se resserre autour de Jair Bolsonaro lui-même. Fin novembre, la police fédérale avait recommandé son inculpation, estimant qu’il avait « pleinement conscience » du complot et y avait « activement participé ». Au total, 37 personnes de son entourage sont visées pour les chefs d' »abolition violente de l’État de droit », de « coup d’État » et d' »organisation criminelle ». Des accusations d’une gravité sans précédent pour un ancien chef d’État.
Le plan d’assassinat de Lula, baptisé « Opération poignard vert et jaune », aurait été discuté au domicile même du général Braga Netto.
Des preuves accablantes
Les enquêteurs affirment avoir réuni des preuves solides de ce complot, fruit de deux ans d’investigations. Parmi elles, un manuscrit saisi au siège du parti de Bolsonaro qui détaille des options comme « l’interruption du processus de transition », « l’annulation des élections » ou encore « la prorogation des mandats ». Des éléments qui démontreraient sans ambiguïté la volonté de l’ancien président et de ses fidèles de rester au pouvoir par tous les moyens.
L’ombre du 8 janvier
Si ce coup d’État n’a finalement pas eu lieu, l’enquête cherche aussi à déterminer le rôle de Bolsonaro dans l’invasion et le saccage des institutions par ses partisans le 8 janvier, quelques jours après l’investiture de Lula. Des événements qui avaient choqué le Brésil et le monde, faisant craindre une rupture démocratique dans la première puissance d’Amérique latine.
L’arrestation spectaculaire du général Braga Netto marque donc un tournant dans ce dossier tentaculaire qui déstabilise la jeune démocratie brésilienne. Elle suggère que la justice est déterminée à faire toute la lumière sur les agissements de l’ex-président d’extrême droite et de ses alliés. Reste à savoir jusqu’où conduiront ces investigations et si Jair Bolsonaro lui-même finira par être inquiété.
Les enquêteurs affirment avoir réuni des preuves solides de ce complot, fruit de deux ans d’investigations. Parmi elles, un manuscrit saisi au siège du parti de Bolsonaro qui détaille des options comme « l’interruption du processus de transition », « l’annulation des élections » ou encore « la prorogation des mandats ». Des éléments qui démontreraient sans ambiguïté la volonté de l’ancien président et de ses fidèles de rester au pouvoir par tous les moyens.
L’ombre du 8 janvier
Si ce coup d’État n’a finalement pas eu lieu, l’enquête cherche aussi à déterminer le rôle de Bolsonaro dans l’invasion et le saccage des institutions par ses partisans le 8 janvier, quelques jours après l’investiture de Lula. Des événements qui avaient choqué le Brésil et le monde, faisant craindre une rupture démocratique dans la première puissance d’Amérique latine.
L’arrestation spectaculaire du général Braga Netto marque donc un tournant dans ce dossier tentaculaire qui déstabilise la jeune démocratie brésilienne. Elle suggère que la justice est déterminée à faire toute la lumière sur les agissements de l’ex-président d’extrême droite et de ses alliés. Reste à savoir jusqu’où conduiront ces investigations et si Jair Bolsonaro lui-même finira par être inquiété.