La nuit du Nouvel An à la Nouvelle-Orléans a été marquée par un drame qui a fait 14 victimes, dont un ressortissant britannique de 31 ans lié à la famille royale. Edward Pettifer, le beau-fils de l’ancienne gouvernante des princes William et Harry, figure parmi les personnes tuées lors d’une attaque à la voiture-bélier perpétrée par un ancien militaire américain « inspiré » par le groupe État islamique.
Cette tragédie a suscité une vive émotion au sein de la famille royale britannique. Le roi Charles III s’est dit « profondément attristé » par le décès d’Edward Pettifer et a contacté sa famille pour présenter ses condoléances. Le prince William et son épouse Kate ont également exprimé leur choc et leur tristesse face à cette « mort tragique », adressant leurs pensées et leurs prières à la famille endeuillée ainsi qu’à toutes les victimes innocentes.
Un lien étroit avec la famille royale
Edward Pettifer n’était pas un inconnu pour les Windsor. Sa belle-mère, Tiggy Legge-Bourke, aussi connue sous le nom d’Alexandra Pettifer depuis son mariage avec Charles Pettifer à la fin des années 90, a été la gouvernante des princes William et Harry. Ce lien familial explique l’émoi suscité par ce drame au plus haut niveau de la monarchie.
Le gouvernement britannique a également réagi par la voix du ministre des Affaires étrangères David Lammy, qui s’est dit « profondément attristé » et a assuré le soutien du Royaume-Uni à la famille, tout en réaffirmant l’unité avec les États-Unis face à la menace terroriste. La police londonienne a quant à elle promis d’aider les proches dans les démarches de rapatriement du corps.
Une attaque en plein cœur des festivités
L’attaque, qui a fait plus d’une trentaine de blessés en plus des 14 morts, s’est produite en plein quartier français de la Nouvelle-Orléans, haut-lieu touristique et festif, alors que la ville célébrait le passage à la nouvelle année. Selon les autorités, l’assaillant, un ancien militaire américain nommé Shamsud-Din Jabbar, aurait précipité son véhicule sur la foule avant d’être abattu par la police lors d’un échange de tirs.
Edward nous manquera terriblement.
La famille d’Edward Pettifer
L’ombre de l’État islamique
Si le profil de Shamsud-Din Jabbar reste à préciser, les enquêteurs ont d’ores et déjà établi que l’homme s’était « inspiré » de l’idéologie et des méthodes prônées par l’organisation jihadiste État islamique, confirmant la piste terroriste. Ce mode opératoire rappelle malheureusement d’autres attentats meurtriers commis ces dernières années en Europe et dans le monde.
Le défi sécuritaire des grands rassemblements
Cette tragédie met une nouvelle fois en lumière les immenses défis sécuritaires posés par la tenue de grands événements festifs et populaires, qui offrent autant de cibles potentielles aux terroristes. Malgré un important dispositif policier déployé à la Nouvelle-Orléans pour la Saint-Sylvestre, le pire n’a pu être évité, rappelant cruellement les limites des mesures de prévention face à la détermination des assaillants.
Au-delà du deuil des familles et de l’émotion suscitée par le décès d’Edward Pettifer compte tenu de ses liens avec la couronne britannique, cet attentat invite à repenser les protocoles de sécurisation des rassemblements de masse. Un défi de taille pour les autorités du monde entier, condamnées à s’adapter en permanence face à une menace protéiforme et sans cesse renouvelée, comme l’illustre le recours à une voiture-bélier en ce soir de fête à la Nouvelle-Orléans.
