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Procès Paty: le prédicateur nie tout lien avec l’assassinat

Au procès de l'assassinat de Samuel Paty, le prédicateur Abdelhakim Sefrioui nie farouchement toute responsabilité malgré sa vidéo polémique sur le professeur. Un déni qui passe mal face aux accusations de "fatwa" lancées par certains témoins. Le procès se poursuit jusqu'au 20 décembre...

C’est un procès hors norme et très médiatisé qui se tient actuellement à Paris : celui de l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020. Parmi les accusés figure Abdelhakim Sefrioui, prédicateur islamiste franco-marocain poursuivi pour avoir participé à une virulente campagne en ligne contre l’enseignant. Mais malgré la gravité des faits qui lui sont reprochés, le fondamentaliste de 61 ans campe sur ses positions et nie en bloc.

Un accusé qui joue l’indifférence face à ses responsabilités

Devant la cour d’assises spéciale de Paris, Abdelhakim Sefrioui affiche une étonnante suffisance. Loin de se remettre en question, il réfute avec force le chef d’accusation d’association de malfaiteurs terroriste, passible de 30 ans de prison. « Si ma vidéo n’avait pas existé, ça n’aurait rien changé » au destin tragique de Samuel Paty, ose-t-il même déclarer. Un déni d’autant plus choquant que sa vidéo, vue par au moins 13 000 personnes, a clairement mis en cause le professeur.

Une ligne de défense qui ne convainc pas

Face aux questions précises du président de la cour sur son rôle dans le sinistre engrenage, Sefrioui botte en touche. Non, il n’a pas « contribué à désigner Samuel Paty comme une cible ». Non, il n’est « pas dans la chaîne » de responsabilité, « du tout ». Des dénégations en total décalage avec la violence de ses propos sur l’enseignant, qualifié d’« abject » et de « voyou » dans la vidéo.

Cette vidéo a circulé jusqu’à ce qu’un individu fragile passe à l’acte.

L’imam de Drancy Hassen Chalghoumi, cité comme témoin

Un prêcheur influent aux positions ambiguës

Présenté par ses soutiens comme un militant anti-injustice, Abdelhakim Sefrioui est en réalité un prédicateur radical au passé trouble. Fondateur du sulfureux collectif pro-Hamas Cheikh-Yassine, ce sexagénaire a multiplié les prêches incendiaires. Prompt à invoquer un « droit à la résistance », il se défend pourtant de tout appel à la violence. Une position difficilement tenable au vu des témoignages accablants comme celui de l’imam Chalghoumi.

Un déni intenable face à l’évidence des faits

Jusqu’au bout, Sefrioui campe sur sa ligne de défense : il refuse de reconnaître un quelconque lien entre ses agissements et l’assassinat. « Ce crime, c’est l’abomination même […] Je ne peux pas m’inscrire dans la violence », argue-t-il contre toute logique. Car sa vidéo, postée 5 jours avant le meurtre, a bel et bien jeté Samuel Paty en pâture sur les réseaux sociaux. Un déni ahurissant qui peine à masquer ses lourdes responsabilités morales dans ce drame.

Le procès très attendu de cet influent prédicateur se poursuit jusqu’au 20 décembre à Paris. Au-delà de son cas personnel, il pose la question de la responsabilité des discours de haine dans le passage à l’acte terroriste. Samuel Paty, lui, a payé de sa vie son engagement pour la liberté d’expression. Un combat essentiel plus que jamais d’actualité dans notre société.

Présenté par ses soutiens comme un militant anti-injustice, Abdelhakim Sefrioui est en réalité un prédicateur radical au passé trouble. Fondateur du sulfureux collectif pro-Hamas Cheikh-Yassine, ce sexagénaire a multiplié les prêches incendiaires. Prompt à invoquer un « droit à la résistance », il se défend pourtant de tout appel à la violence. Une position difficilement tenable au vu des témoignages accablants comme celui de l’imam Chalghoumi.

Un déni intenable face à l’évidence des faits

Jusqu’au bout, Sefrioui campe sur sa ligne de défense : il refuse de reconnaître un quelconque lien entre ses agissements et l’assassinat. « Ce crime, c’est l’abomination même […] Je ne peux pas m’inscrire dans la violence », argue-t-il contre toute logique. Car sa vidéo, postée 5 jours avant le meurtre, a bel et bien jeté Samuel Paty en pâture sur les réseaux sociaux. Un déni ahurissant qui peine à masquer ses lourdes responsabilités morales dans ce drame.

Le procès très attendu de cet influent prédicateur se poursuit jusqu’au 20 décembre à Paris. Au-delà de son cas personnel, il pose la question de la responsabilité des discours de haine dans le passage à l’acte terroriste. Samuel Paty, lui, a payé de sa vie son engagement pour la liberté d’expression. Un combat essentiel plus que jamais d’actualité dans notre société.

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