L’affaire judiciaire opposant l’actrice britannique Charlotte Lewis au réalisateur Roman Polanski connaît un nouveau rebondissement. Mercredi, la cour d’appel de Paris a confirmé la relaxe de Polanski dans le procès en diffamation intenté par Lewis, qui l’accuse de viol.
Charlotte Lewis avait fait appel du jugement rendu en mai dernier par le tribunal correctionnel, qui avait relaxé le cinéaste de 91 ans, déjà visé par de nombreuses accusations d’agressions sexuelles et de viols. Le parquet n’ayant pas fait appel, la relaxe sur le plan pénal était devenue définitive.
Une faute civile écartée par la cour d’appel
Après cette défaite en appel, l’avocat de Charlotte Lewis envisage de se pourvoir en cassation. Me Benjamin Chouai entend faire le point avec sa cliente, absente lors de l’énoncé de la décision, sur l’opportunité de poursuivre cette bataille judiciaire.
Cette affaire très médiatique illustre la difficulté pour la justice de trancher dans ce type de dossiers mettant en balance la parole des victimes présumées et la présomption d’innocence des accusés. Si le volet diffamation est désormais clos, le débat de fond sur les accusations visant Roman Polanski reste entier.
Après cette défaite en appel, l’avocat de Charlotte Lewis envisage de se pourvoir en cassation. Me Benjamin Chouai entend faire le point avec sa cliente, absente lors de l’énoncé de la décision, sur l’opportunité de poursuivre cette bataille judiciaire.
Cette affaire très médiatique illustre la difficulté pour la justice de trancher dans ce type de dossiers mettant en balance la parole des victimes présumées et la présomption d’innocence des accusés. Si le volet diffamation est désormais clos, le débat de fond sur les accusations visant Roman Polanski reste entier.
La cour d’appel devait se prononcer sur l’existence éventuelle d’une « faute civile » de la part de Roman Polanski, qui aurait alors dû verser des dommages et intérêts à Charlotte Lewis. Mais les magistrats ont estimé qu’aucune faute civile n’était constituée dans cette affaire.
Pour Me Benjamin Chouai, avocat de Charlotte Lewis, cette décision est « très contestable ». Il dénonce « une forme de permis de tuer médiatiquement » accordé à Roman Polanski :
Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l’endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l’endroit des autres femmes
Me Benjamin Chouai, avocat de Charlotte Lewis
Une affaire centrée sur la liberté d’expression
Dans ce dossier, la justice ne devait pas se prononcer sur la réalité des accusations de viol portées par Charlotte Lewis, mais uniquement sur un éventuel abus de la liberté d’expression de Roman Polanski. Le réalisateur avait en effet qualifié l’actrice de menteuse dans une interview accordée à Paris Match en décembre 2019 :
La première qualité d’un bon menteur, c’est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions
Roman Polanski dans Paris Match, décembre 2019
Charlotte Lewis accuse Polanski de viol depuis 2010
C’est en 2010, lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes, que Charlotte Lewis avait publiquement accusé Roman Polanski de l’avoir agressée sexuellement en 1983, alors qu’elle avait 16 ans. Les faits se seraient déroulés à Paris, à l’occasion d’un casting organisé chez le réalisateur.
Depuis, Roman Polanski est visé par de multiples accusations d’agressions sexuelles et de viols émanant de plusieurs femmes. Le réalisateur franco-polonais continue cependant de clamer son innocence et de dénoncer des « mensonges ».
Un recours en cassation envisagé par l’avocat de Lewis
Après cette défaite en appel, l’avocat de Charlotte Lewis envisage de se pourvoir en cassation. Me Benjamin Chouai entend faire le point avec sa cliente, absente lors de l’énoncé de la décision, sur l’opportunité de poursuivre cette bataille judiciaire.
Cette affaire très médiatique illustre la difficulté pour la justice de trancher dans ce type de dossiers mettant en balance la parole des victimes présumées et la présomption d’innocence des accusés. Si le volet diffamation est désormais clos, le débat de fond sur les accusations visant Roman Polanski reste entier.
La cour d’appel devait se prononcer sur l’existence éventuelle d’une « faute civile » de la part de Roman Polanski, qui aurait alors dû verser des dommages et intérêts à Charlotte Lewis. Mais les magistrats ont estimé qu’aucune faute civile n’était constituée dans cette affaire.
Pour Me Benjamin Chouai, avocat de Charlotte Lewis, cette décision est « très contestable ». Il dénonce « une forme de permis de tuer médiatiquement » accordé à Roman Polanski :
Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l’endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l’endroit des autres femmes
Me Benjamin Chouai, avocat de Charlotte Lewis
Une affaire centrée sur la liberté d’expression
Dans ce dossier, la justice ne devait pas se prononcer sur la réalité des accusations de viol portées par Charlotte Lewis, mais uniquement sur un éventuel abus de la liberté d’expression de Roman Polanski. Le réalisateur avait en effet qualifié l’actrice de menteuse dans une interview accordée à Paris Match en décembre 2019 :
La première qualité d’un bon menteur, c’est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions
Roman Polanski dans Paris Match, décembre 2019
Charlotte Lewis accuse Polanski de viol depuis 2010
C’est en 2010, lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes, que Charlotte Lewis avait publiquement accusé Roman Polanski de l’avoir agressée sexuellement en 1983, alors qu’elle avait 16 ans. Les faits se seraient déroulés à Paris, à l’occasion d’un casting organisé chez le réalisateur.
Depuis, Roman Polanski est visé par de multiples accusations d’agressions sexuelles et de viols émanant de plusieurs femmes. Le réalisateur franco-polonais continue cependant de clamer son innocence et de dénoncer des « mensonges ».
Un recours en cassation envisagé par l’avocat de Lewis
Après cette défaite en appel, l’avocat de Charlotte Lewis envisage de se pourvoir en cassation. Me Benjamin Chouai entend faire le point avec sa cliente, absente lors de l’énoncé de la décision, sur l’opportunité de poursuivre cette bataille judiciaire.
Cette affaire très médiatique illustre la difficulté pour la justice de trancher dans ce type de dossiers mettant en balance la parole des victimes présumées et la présomption d’innocence des accusés. Si le volet diffamation est désormais clos, le débat de fond sur les accusations visant Roman Polanski reste entier.