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Principal raffinerie libyenne à l’arrêt après des affrontements armés

L'une des plus grandes raffineries de Libye a été contrainte de stopper ses activités suite à de violents affrontements entre factions rivales sur son site, mettant en péril l'approvisionnement du marché local en carburants. Cette nouvelle crise soulève des inquiétudes quant à la stabilité du secteur pétrolier libyen et ses conséquences pour le pays.

La Libye fait face à une nouvelle crise dans son secteur pétrolier alors que l’une de ses principales raffineries, située à Zawiya à l’ouest de Tripoli, a dû suspendre ses opérations ce dimanche. Selon la compagnie nationale NOC, cette décision fait suite à des affrontements armés entre groupes locaux rivaux qui ont éclaté aux premières heures de la journée à proximité du complexe.

Les combats, impliquant des armes lourdes et légères, ont provoqué de graves incendies sur plusieurs réservoirs de stockage du site. Si les équipes de la protection civile sont parvenues à maîtriser les feux, les dégâts et risques sécuritaires ont contraint la NOC a décréter l’état d’urgence maximale et invoquer la force majeure.

Coup dur pour l’approvisionnement de l’Ouest libyen

Avec une capacité de raffinage de plus de 120 000 barils par jour, l’infrastructure de Zawiya est la deuxième plus importante du pays. Surtout, elle est la seule à alimenter en carburants le marché de la région occidentale. Sa mise à l’arrêt, même temporaire, fait donc peser de lourdes menaces sur l’approvisionnement énergétique de toute une partie du territoire.

Cette crise souligne une nouvelle fois la fragilité du secteur pétrolier libyen plus d’une décennie après la chute de Kadhafi. Malgré des réserves considérables, les infrastructures du pays sont régulièrement ciblées par des groupes armés locaux, qu’il s’agisse de revendications sociales, politiques ou sécuritaires. Un défi majeur pour les autorités qui tentent de relancer durablement la production nationale.

La Libye possède les plus importantes réserves pétrolières d’Afrique. Une manne qui devrait lui permettre de reconstruire son économie et ses institutions. Mais dans un pays coupé en deux où s’opposent gouvernements rivaux et milices, la « ressource maudite » attise les convoitises et les conflits.

Depuis 2011, les terminaux et champs pétroliers sont l’objet de fréquents blocages de la part de groupes cherchant à faire pression sur les autorités centrales. Un phénomène qui a maintenu la production nationale autour de 1,2 million de b/j ces dernières années, contre 1,5 à 1,6 million avant le soulèvement.

Des progrès récents mais un équilibre précaire

La période récente a certes vu une amélioration avec une production remontée début décembre à 1,4 million de b/j grâce à une accalmie sécuritaire et de nouveaux investissements. Mais les évènements de ce dimanche montrent combien ces avancées restent à la merci d’une résurgence des violences.

Pour beaucoup d’observateurs, seul le règlement politique des divisions qui minent le pays permettra d’instaurer les conditions de sécurité et de stabilité indispensables à une relance pérenne de son industrie pétrolière. Un espoir sans cesse repoussé alors que la transition patine et que les ingérences extérieures se multiplient.

Le dernier épisode en date à Zawiya illustre donc l’ampleur des défis qui restent à relever pour faire de l’or noir non plus un facteur d’instabilité et de luttes de pouvoir mais un véritable moteur de développement partagé. Un enjeu crucial pour l’avenir d’un pays assis sur les plus grandes réserves africaines mais où le chaos menace à chaque instant de reprendre le dessus.

L’or noir libyen, potentiel immense et instabilité chronique

La Libye possède les plus importantes réserves pétrolières d’Afrique. Une manne qui devrait lui permettre de reconstruire son économie et ses institutions. Mais dans un pays coupé en deux où s’opposent gouvernements rivaux et milices, la « ressource maudite » attise les convoitises et les conflits.

Depuis 2011, les terminaux et champs pétroliers sont l’objet de fréquents blocages de la part de groupes cherchant à faire pression sur les autorités centrales. Un phénomène qui a maintenu la production nationale autour de 1,2 million de b/j ces dernières années, contre 1,5 à 1,6 million avant le soulèvement.

Des progrès récents mais un équilibre précaire

La période récente a certes vu une amélioration avec une production remontée début décembre à 1,4 million de b/j grâce à une accalmie sécuritaire et de nouveaux investissements. Mais les évènements de ce dimanche montrent combien ces avancées restent à la merci d’une résurgence des violences.

Pour beaucoup d’observateurs, seul le règlement politique des divisions qui minent le pays permettra d’instaurer les conditions de sécurité et de stabilité indispensables à une relance pérenne de son industrie pétrolière. Un espoir sans cesse repoussé alors que la transition patine et que les ingérences extérieures se multiplient.

Le dernier épisode en date à Zawiya illustre donc l’ampleur des défis qui restent à relever pour faire de l’or noir non plus un facteur d’instabilité et de luttes de pouvoir mais un véritable moteur de développement partagé. Un enjeu crucial pour l’avenir d’un pays assis sur les plus grandes réserves africaines mais où le chaos menace à chaque instant de reprendre le dessus.

L’or noir libyen, potentiel immense et instabilité chronique

La Libye possède les plus importantes réserves pétrolières d’Afrique. Une manne qui devrait lui permettre de reconstruire son économie et ses institutions. Mais dans un pays coupé en deux où s’opposent gouvernements rivaux et milices, la « ressource maudite » attise les convoitises et les conflits.

Depuis 2011, les terminaux et champs pétroliers sont l’objet de fréquents blocages de la part de groupes cherchant à faire pression sur les autorités centrales. Un phénomène qui a maintenu la production nationale autour de 1,2 million de b/j ces dernières années, contre 1,5 à 1,6 million avant le soulèvement.

Des progrès récents mais un équilibre précaire

La période récente a certes vu une amélioration avec une production remontée début décembre à 1,4 million de b/j grâce à une accalmie sécuritaire et de nouveaux investissements. Mais les évènements de ce dimanche montrent combien ces avancées restent à la merci d’une résurgence des violences.

Pour beaucoup d’observateurs, seul le règlement politique des divisions qui minent le pays permettra d’instaurer les conditions de sécurité et de stabilité indispensables à une relance pérenne de son industrie pétrolière. Un espoir sans cesse repoussé alors que la transition patine et que les ingérences extérieures se multiplient.

Le dernier épisode en date à Zawiya illustre donc l’ampleur des défis qui restent à relever pour faire de l’or noir non plus un facteur d’instabilité et de luttes de pouvoir mais un véritable moteur de développement partagé. Un enjeu crucial pour l’avenir d’un pays assis sur les plus grandes réserves africaines mais où le chaos menace à chaque instant de reprendre le dessus.

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