En Équateur, la campagne pour l’élection présidentielle de février prochain a été officiellement lancée dimanche. Ce scrutin crucial se déroule dans un contexte particulièrement tendu, sur fond d’une inquiétante recrudescence de la violence liée au trafic de drogue dans le pays.
Malgré cette situation explosive, le président sortant Daniel Noboa fait pour l’instant figure de grand favori dans la course à sa succession. D’après les derniers sondages, il disposerait d’une confortable avance sur ses principaux concurrents, avec près de 33% des intentions de vote.
Une élection sous haute tension
Cette campagne présidentielle s’annonce comme l’une des plus tendues que l’Équateur ait connues depuis de nombreuses années. Le pays est en effet confronté à une vague de violence sans précédent liée aux puissants cartels de la drogue, qui maintiennent la population dans un climat de peur permanente.
Pour ne rien arranger, l’Équateur traverse également une grave sécheresse qui a entraîné des coupures de courant pouvant aller jusqu’à 14 heures par jour dans certaines régions. Une situation intenable pour de nombreux Équatoriens, qui devront pourtant se rendre aux urnes dans quelques semaines.
Le président sortant en position de force
Dans ce contexte particulièrement difficile, le président Daniel Noboa semble tout de même en mesure de décrocher un nouveau mandat. Les enquêtes d’opinion le placent largement en tête des intentions de vote, avec près d’un tiers des suffrages.
Sa plus proche poursuivante, l’avocate de gauche Luisa González, pointe pour l’instant à 29% selon un récent sondage. Elle devance Leonidas Iza, le chef de la principale organisation indigène du pays, crédité d’à peine 3% des voix.
Une campagne endeuillée par les assassinats
Cette campagne est également marquée par une série d’assassinats qui ont touché la classe politique équatorienne. Depuis 2023, plus de 30 responsables politiques ont été tués dans le pays. Parmi eux figure Fernando Villavicencio, candidat à la présidentielle, abattu en plein meeting à Quito.
Face à cette flambée de violence, le Conseil national électoral (CNE) a appelé l’ensemble des candidats à faire preuve de « tolérance » et de « respect mutuel » tout au long de la campagne. Celle-ci doit se poursuivre jusqu’au 6 février à minuit, soit trois jours avant le scrutin.
Des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays
Le prochain président de l’Équateur devra relever de nombreux défis pour redresser le pays. Outre la lutte contre les gangs de narcotrafiquants, il lui faudra aussi relancer une économie durement touchée par la pandémie de Covid-19 et la baisse des cours du pétrole, première ressource du pays.
Le futur chef de l’État devra également s’attaquer aux profondes inégalités sociales qui minent la société équatorienne. Près d’un tiers de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté, tandis que le chômage touche officiellement plus de 5% des actifs.
Autant de chantiers titanesques qui attendent le vainqueur de cette présidentielle à haut risque. Dans un pays meurtri et divisé, l’Équateur joue clairement son avenir lors de ce scrutin. Reste à savoir si les électeurs donneront une nouvelle chance à Daniel Noboa ou s’ils opteront pour l’alternance en portant l’opposition au pouvoir.
Pour ne rien arranger, l’Équateur traverse également une grave sécheresse qui a entraîné des coupures de courant pouvant aller jusqu’à 14 heures par jour dans certaines régions. Une situation intenable pour de nombreux Équatoriens, qui devront pourtant se rendre aux urnes dans quelques semaines.
Le président sortant en position de force
Dans ce contexte particulièrement difficile, le président Daniel Noboa semble tout de même en mesure de décrocher un nouveau mandat. Les enquêtes d’opinion le placent largement en tête des intentions de vote, avec près d’un tiers des suffrages.
Sa plus proche poursuivante, l’avocate de gauche Luisa González, pointe pour l’instant à 29% selon un récent sondage. Elle devance Leonidas Iza, le chef de la principale organisation indigène du pays, crédité d’à peine 3% des voix.
Une campagne endeuillée par les assassinats
Cette campagne est également marquée par une série d’assassinats qui ont touché la classe politique équatorienne. Depuis 2023, plus de 30 responsables politiques ont été tués dans le pays. Parmi eux figure Fernando Villavicencio, candidat à la présidentielle, abattu en plein meeting à Quito.
Face à cette flambée de violence, le Conseil national électoral (CNE) a appelé l’ensemble des candidats à faire preuve de « tolérance » et de « respect mutuel » tout au long de la campagne. Celle-ci doit se poursuivre jusqu’au 6 février à minuit, soit trois jours avant le scrutin.
Des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays
Le prochain président de l’Équateur devra relever de nombreux défis pour redresser le pays. Outre la lutte contre les gangs de narcotrafiquants, il lui faudra aussi relancer une économie durement touchée par la pandémie de Covid-19 et la baisse des cours du pétrole, première ressource du pays.
Le futur chef de l’État devra également s’attaquer aux profondes inégalités sociales qui minent la société équatorienne. Près d’un tiers de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté, tandis que le chômage touche officiellement plus de 5% des actifs.
Autant de chantiers titanesques qui attendent le vainqueur de cette présidentielle à haut risque. Dans un pays meurtri et divisé, l’Équateur joue clairement son avenir lors de ce scrutin. Reste à savoir si les électeurs donneront une nouvelle chance à Daniel Noboa ou s’ils opteront pour l’alternance en portant l’opposition au pouvoir.