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Présidence de l’Assemblée : Braun-Pivet face à des candidats surprise

Yaël Braun-Pivet pensait être seule en lice pour sa réélection à la présidence de l'Assemblée nationale. Mais le MoDem et Horizons pourraient lui réserver une surprise de dernière minute en présentant leurs propres candidats. Qui l'emportera lors du scrutin de jeudi ? Réponse dans quelques jours...

Les couloirs de l’Assemblée nationale bruissent de rumeurs et de tractations à l’approche de l’élection de son nouveau président ou de sa nouvelle présidente, prévue jeudi. Alors que l’ex-présidente Yaël Braun-Pivet semblait être en pole position pour sa propre succession, ses alliés du MoDem et d’Horizons pourraient venir troubler le jeu en présentant des candidats surprise face à elle.

Une primaire surprise au sein de la majorité

Réélue députée des Yvelines, Yaël Braun-Pivet brigue un nouveau mandat à la tête de l’Assemblée. Mais avant de se soumettre au vote des députés jeudi, elle devra d’abord passer par une primaire au sein de son propre camp mercredi matin. Un exercice auquel elle ne s’attendait visiblement pas.

En effet, selon nos informations, les groupes MoDem et Horizons, alliés d’Emmanuel Macron, envisagent de présenter leurs propres prétendants face à elle, refusant de participer à cette primaire. Un coup de théâtre qui vient perturber une élection que beaucoup pensaient jouée d’avance.

Le spectre d’une Assemblée ingouvernable

Cette cacophonie au sein de l’ex-majorité présidentielle n’est pas de bon augure à l’heure où les macronistes cherchent à éviter que le perchoir ne tombe entre les mains du Nouveau Front populaire, devenu première force d’opposition. Sans majorité absolue, le camp présidentiel va devoir aller chercher des voix au-delà de ses rangs pour conserver ce poste hautement stratégique.

Le nouveau président du groupe EPR (Ensemble pour la République), Gabriel Attal, peine à s’entendre avec ses partenaires. Un déjeuner autour d’Emmanuel Macron lundi n’a pas suffi à apaiser les tensions et à trouver un terrain d’entente.

Yaël Braun-Pivet souhaite que cette primaire, qui est inscrite dans les statuts du groupe, se tienne dès mercredi matin.

Une source proche du dossier

Vers un psychodrame politique ?

Si ces dissensions se confirmaient, avec des candidatures dissidentes de dernière minute, c’est un véritable psychodrame politique qui se profilerait. Cela renverrait l’image d’une majorité plus que jamais fracturée et fragilisée, incapable de s’entendre même sur le nom de son candidat pour l’un des postes les plus éminents de la République.

À trois jours du scrutin, tous les scénarios semblent désormais ouverts. Yaël Braun-Pivet parviendra-t-elle à éteindre la fronde et à s’imposer ? Ou assistera-t-on à un coup de théâtre avec l’élection surprise d’un candidat du MoDem ou d’Horizons ? Réponse jeudi dans l’hémicycle du Palais Bourbon.

Les enjeux du renouvellement des postes clés

Au-delà de la seule présidence, c’est tout le bureau de l’Assemblée qui doit être renouvelé jeudi, des vice-présidences aux questures en passant par les secrétariats. Des postes stratégiques et convoités qui donneront le rapport de force en interne.

Dans un contexte politique explosif, marqué par une Assemblée morcelée comme jamais, chaque poste comptera pour tenter de peser sur les débats. La bataille s’annonce féroce entre une majorité relative qui espère sauver les meubles et des oppositions ragaillardies par leur succès aux législatives.

Une chose est sûre : cette séquence parlementaire qui s’ouvre s’annonce à haut risque pour le gouvernement. L’élection surprise, ou non, de Yaël Braun-Pivet en donnera le coup d’envoi. Avec un suspense qui devrait tenir les observateurs en haleine jusqu’au bout.

Au-delà de la seule présidence, c’est tout le bureau de l’Assemblée qui doit être renouvelé jeudi, des vice-présidences aux questures en passant par les secrétariats. Des postes stratégiques et convoités qui donneront le rapport de force en interne.

Dans un contexte politique explosif, marqué par une Assemblée morcelée comme jamais, chaque poste comptera pour tenter de peser sur les débats. La bataille s’annonce féroce entre une majorité relative qui espère sauver les meubles et des oppositions ragaillardies par leur succès aux législatives.

Une chose est sûre : cette séquence parlementaire qui s’ouvre s’annonce à haut risque pour le gouvernement. L’élection surprise, ou non, de Yaël Braun-Pivet en donnera le coup d’envoi. Avec un suspense qui devrait tenir les observateurs en haleine jusqu’au bout.

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