Le président russe Vladimir Poutine a entamé mercredi une visite d’État de deux jours au Kazakhstan, l’un des plus proches alliés de la Russie dans la région. Cette visite diplomatique de haut vol témoigne de l’importance stratégique que revêt ce pays d’Asie centrale pour Moscou, tant sur le plan énergétique que sécuritaire.
Poutine et Tokaïev discutent projets énergétiques et sécurité
Dès son arrivée à Astana, la capitale kazakhe, Vladimir Poutine s’est entretenu avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev. Selon des sources proches du Kremlin, les deux dirigeants ont abordé en priorité la mise en œuvre de projets énergétiques conjoints, le Kazakhstan étant un fournisseur important d’hydrocarbures pour la Russie.
Mais les questions sécuritaires ont aussi figuré en bonne place dans leurs discussions, alors que Moscou cherche à renforcer son influence dans une région qu’elle considère comme sa sphère d’influence naturelle. Le Kazakhstan fait en effet partie, aux côtés de la Russie, de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire censée garantir la stabilité en Asie centrale.
Un partenariat énergétique « mutuellement bénéfique »
Le Kazakhstan, riche en pétrole et en gaz, est un partenaire énergétique de premier plan pour la Russie. Les deux pays ont développé au fil des années une coopération étroite dans ce domaine, comme l’a rappelé Vladimir Poutine :
Nos liens dans le secteur énergétique sont solides et mutuellement bénéfiques. Nous comptons bien les approfondir encore, au bénéfice de nos deux peuples.
Vladimir Poutine
Selon des analystes, le Kremlin voit aussi dans ce partenariat un moyen de contrer l’influence croissante de la Chine dans la région. Pékin a en effet massivement investi ces dernières années dans les infrastructures énergétiques d’Asie centrale.
L’OTSC, clé de voûte de la stratégie russe
Pour Moscou, l’OTSC est un instrument essentiel pour préserver la stabilité dans son « étranger proche » face aux menaces terroristes et aux velléités d’émancipation de certains acteurs régionaux. Le Kazakhstan y joue un rôle pivot de par sa position géographique et son poids économique et démographique.
L’OTSC est un pilier de l’architecture de sécurité en Eurasie. Ensemble, nous œuvrons à la paix et la stabilité de notre région commune.
Kassym-Jomart Tokaïev, président du Kazakhstan
Un allié fidèle mais pas inconditionnel
Si le Kazakhstan apparaît comme un partenaire loyal de la Russie, il n’en garde pas moins une certaine autonomie dans sa politique étrangère. Contrairement au Bélarus par exemple, Astana n’a pas soutenu activement Moscou dans le conflit ukrainien, se gardant de reconnaître l’annexion de la Crimée ou les républiques séparatistes du Donbass.
Une prudence qui s’explique par la volonté des autorités kazakhes de ménager leurs autres grands partenaires comme la Chine, l’Union européenne ou les États-Unis. Une approche pragmatique saluée en Occident, mais qui suscite parfois l’agacement du Kremlin.
Vers un renforcement des liens russo-kazakhs ?
Malgré ces nuances, la visite de Vladimir Poutine témoigne de la solidité des liens qui unissent la Russie et le Kazakhstan. Les deux pays partagent une longue frontière, une histoire soviétique commune et des intérêts économiques et sécuritaires convergents.
Dans un contexte international tendu, marqué par les crises ukrainienne et syrienne, Moscou semble déterminé à resserrer les rangs avec ses alliés les plus fidèles. Le Kazakhstan, de par son poids géostratégique, apparaît comme un relais essentiel de l’influence russe dans la région.
Reste à savoir si cette visite permettra de donner un nouvel élan au partenariat russo-kazakh ou se limitera à réaffirmer des lignes de coopération déjà bien établies. Réponse dans les prochains jours, à l’issue de ce déplacement diplomatique de haut vol.
Pour Moscou, l’OTSC est un instrument essentiel pour préserver la stabilité dans son « étranger proche » face aux menaces terroristes et aux velléités d’émancipation de certains acteurs régionaux. Le Kazakhstan y joue un rôle pivot de par sa position géographique et son poids économique et démographique.
L’OTSC est un pilier de l’architecture de sécurité en Eurasie. Ensemble, nous œuvrons à la paix et la stabilité de notre région commune.
Kassym-Jomart Tokaïev, président du Kazakhstan
Un allié fidèle mais pas inconditionnel
Si le Kazakhstan apparaît comme un partenaire loyal de la Russie, il n’en garde pas moins une certaine autonomie dans sa politique étrangère. Contrairement au Bélarus par exemple, Astana n’a pas soutenu activement Moscou dans le conflit ukrainien, se gardant de reconnaître l’annexion de la Crimée ou les républiques séparatistes du Donbass.
Une prudence qui s’explique par la volonté des autorités kazakhes de ménager leurs autres grands partenaires comme la Chine, l’Union européenne ou les États-Unis. Une approche pragmatique saluée en Occident, mais qui suscite parfois l’agacement du Kremlin.
Vers un renforcement des liens russo-kazakhs ?
Malgré ces nuances, la visite de Vladimir Poutine témoigne de la solidité des liens qui unissent la Russie et le Kazakhstan. Les deux pays partagent une longue frontière, une histoire soviétique commune et des intérêts économiques et sécuritaires convergents.
Dans un contexte international tendu, marqué par les crises ukrainienne et syrienne, Moscou semble déterminé à resserrer les rangs avec ses alliés les plus fidèles. Le Kazakhstan, de par son poids géostratégique, apparaît comme un relais essentiel de l’influence russe dans la région.
Reste à savoir si cette visite permettra de donner un nouvel élan au partenariat russo-kazakh ou se limitera à réaffirmer des lignes de coopération déjà bien établies. Réponse dans les prochains jours, à l’issue de ce déplacement diplomatique de haut vol.
En parallèle de sa visite d’État, Vladimir Poutine participera jeudi à Astana à un sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Cette alliance militaire, souvent décrite comme une « mini-OTAN » sous leadership russe, regroupe six anciennes républiques soviétiques dont le Kazakhstan.
Pour Moscou, l’OTSC est un instrument essentiel pour préserver la stabilité dans son « étranger proche » face aux menaces terroristes et aux velléités d’émancipation de certains acteurs régionaux. Le Kazakhstan y joue un rôle pivot de par sa position géographique et son poids économique et démographique.
L’OTSC est un pilier de l’architecture de sécurité en Eurasie. Ensemble, nous œuvrons à la paix et la stabilité de notre région commune.
Kassym-Jomart Tokaïev, président du Kazakhstan
Un allié fidèle mais pas inconditionnel
Si le Kazakhstan apparaît comme un partenaire loyal de la Russie, il n’en garde pas moins une certaine autonomie dans sa politique étrangère. Contrairement au Bélarus par exemple, Astana n’a pas soutenu activement Moscou dans le conflit ukrainien, se gardant de reconnaître l’annexion de la Crimée ou les républiques séparatistes du Donbass.
Une prudence qui s’explique par la volonté des autorités kazakhes de ménager leurs autres grands partenaires comme la Chine, l’Union européenne ou les États-Unis. Une approche pragmatique saluée en Occident, mais qui suscite parfois l’agacement du Kremlin.
Vers un renforcement des liens russo-kazakhs ?
Malgré ces nuances, la visite de Vladimir Poutine témoigne de la solidité des liens qui unissent la Russie et le Kazakhstan. Les deux pays partagent une longue frontière, une histoire soviétique commune et des intérêts économiques et sécuritaires convergents.
Dans un contexte international tendu, marqué par les crises ukrainienne et syrienne, Moscou semble déterminé à resserrer les rangs avec ses alliés les plus fidèles. Le Kazakhstan, de par son poids géostratégique, apparaît comme un relais essentiel de l’influence russe dans la région.
Reste à savoir si cette visite permettra de donner un nouvel élan au partenariat russo-kazakh ou se limitera à réaffirmer des lignes de coopération déjà bien établies. Réponse dans les prochains jours, à l’issue de ce déplacement diplomatique de haut vol.
En parallèle de sa visite d’État, Vladimir Poutine participera jeudi à Astana à un sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Cette alliance militaire, souvent décrite comme une « mini-OTAN » sous leadership russe, regroupe six anciennes républiques soviétiques dont le Kazakhstan.
Pour Moscou, l’OTSC est un instrument essentiel pour préserver la stabilité dans son « étranger proche » face aux menaces terroristes et aux velléités d’émancipation de certains acteurs régionaux. Le Kazakhstan y joue un rôle pivot de par sa position géographique et son poids économique et démographique.
L’OTSC est un pilier de l’architecture de sécurité en Eurasie. Ensemble, nous œuvrons à la paix et la stabilité de notre région commune.
Kassym-Jomart Tokaïev, président du Kazakhstan
Un allié fidèle mais pas inconditionnel
Si le Kazakhstan apparaît comme un partenaire loyal de la Russie, il n’en garde pas moins une certaine autonomie dans sa politique étrangère. Contrairement au Bélarus par exemple, Astana n’a pas soutenu activement Moscou dans le conflit ukrainien, se gardant de reconnaître l’annexion de la Crimée ou les républiques séparatistes du Donbass.
Une prudence qui s’explique par la volonté des autorités kazakhes de ménager leurs autres grands partenaires comme la Chine, l’Union européenne ou les États-Unis. Une approche pragmatique saluée en Occident, mais qui suscite parfois l’agacement du Kremlin.
Vers un renforcement des liens russo-kazakhs ?
Malgré ces nuances, la visite de Vladimir Poutine témoigne de la solidité des liens qui unissent la Russie et le Kazakhstan. Les deux pays partagent une longue frontière, une histoire soviétique commune et des intérêts économiques et sécuritaires convergents.
Dans un contexte international tendu, marqué par les crises ukrainienne et syrienne, Moscou semble déterminé à resserrer les rangs avec ses alliés les plus fidèles. Le Kazakhstan, de par son poids géostratégique, apparaît comme un relais essentiel de l’influence russe dans la région.
Reste à savoir si cette visite permettra de donner un nouvel élan au partenariat russo-kazakh ou se limitera à réaffirmer des lignes de coopération déjà bien établies. Réponse dans les prochains jours, à l’issue de ce déplacement diplomatique de haut vol.