Quand on parle de basket aux Jeux Olympiques, difficile de ne pas penser tout de suite aux États-Unis et leur “Dream Team”. Mais cette année à Paris, un autre choc nous attend très probablement dès les quarts de finale : France – Canada. Un duel entre deux nations qui montent en puissance, avec d’un côté les Bleus vice-champions olympiques en titre, et de l’autre les Canadiens médaillés de bronze au dernier Mondial. Tout semble indiquer que leurs chemins vont se croiser, avant même que le tirage au sort n’ait lieu.
La donne après les matches de poule
Après leur revers face à l’Allemagne vendredi (71-85), les hommes de Vincent Collet terminent 2e de leur groupe avec une différence de points de +2. Sauf énorme surprise lors des derniers matches de poule ce samedi, cela les placera dans le 3e chapeau pour le tirage des quarts. Or le Canada, lui, est assuré de finir en tête du groupe A. Selon le règlement, deux équipes d’une même poule ne peuvent se retrouver en quarts. Ce qui laisse les Bleus comme seul adversaire possible pour les Canadiens, et vice-versa.
« Les Canadiens, c’est encore autre chose dans l’agressivité. Ils pistent les porteurs de balle, c’est l’équipe qui met le plus de pression dans le tournoi. Je ne vais pas vous cacher qu’ils sont largement favoris. »
Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France
Le Canada, un adversaire redoutable
Emmenés par leurs stars de NBA comme Shai Gilgeous-Alexander, Jamal Murray ou encore RJ Barrett, les Canadiens possèdent un effectif des plus talentueux. Médaillés de bronze au Mondial 2023, ils avaient notamment étrillé les Bleus 95-65 à Jakarta. Les deux équipes se sont de nouveau affrontées en préparation le 19 juillet, avec une victoire du Canada 85-75, certes sans Jamal Murray côté canadien ni Nicolas Batum côté français. Mais cela donne un aperçu du défi qui attend les vice-champions olympiques.
« Le Canada ? Ils ne sont pas mauvais, ils sont plutôt bons au basketball. »
Nicolas Batum, avec le sourire
Les Bleus pas résignés pour autant
Si les Tricolores partent outsiders, ils n’ont pas dit leur dernier mot pour autant. Avec le retour de Captain Batum, absent contre l’Allemagne, et l’apport des jeunes comme Sylvain Francisco ou Bilal Coulibaly aux côtés des cadres Rudy Gobert et Evan Fournier, les Bleus ont des atouts. À condition de resserrer leur défense, comme l’a martelé le coach Collet, et de retrouver plus d’adresse aux tirs.
Un exploit face au Canada ouvrirait en tout cas un tableau intéressant, en évitant Team USA jusqu’à une éventuelle finale. Verdict mardi à Bercy, sauf improbable retournement de situation. Une chose est sûre, les Bleus devront sortir le grand jeu d’entrée dans le tableau final !
Si les Tricolores partent outsiders, ils n’ont pas dit leur dernier mot pour autant. Avec le retour de Captain Batum, absent contre l’Allemagne, et l’apport des jeunes comme Sylvain Francisco ou Bilal Coulibaly aux côtés des cadres Rudy Gobert et Evan Fournier, les Bleus ont des atouts. À condition de resserrer leur défense, comme l’a martelé le coach Collet, et de retrouver plus d’adresse aux tirs.
Un exploit face au Canada ouvrirait en tout cas un tableau intéressant, en évitant Team USA jusqu’à une éventuelle finale. Verdict mardi à Bercy, sauf improbable retournement de situation. Une chose est sûre, les Bleus devront sortir le grand jeu d’entrée dans le tableau final !
