Depuis l’annonce fracassante d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale, un vent de panique souffle sur la Bourse de Paris. Et les premières victimes ne sont autres que les fleurons de la finance tricolore. BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole… Toutes voient leur cours s’effriter jour après jour, dans des proportions bien plus marquées que l’indice phare du CAC 40. Pourquoi une telle défiance des investisseurs envers le secteur bancaire ? Quelles pourraient en être les conséquences à moyen terme ? Décryptage d’une tendance baissière partie pour durer.
Les banques, miroirs grossissants de l’économie française
Pour comprendre ce désamour soudain des marchés financiers, il faut avoir en tête le rôle central des établissements bancaires dans le tissu économique national. Comme le souligne Jérôme Legras, responsable de la recherche chez Axiom AI, les banques sont “le reflet de la santé de l’économie d’un pays”. En tant que principaux prêteurs des ménages et des entreprises, elles sont “les seules à être liées à tous les secteurs” d’activité. Dès lors, le moindre soubresaut politique ou économique a un impact décuplé sur la valorisation boursière de ces mastodontes de la finance.
L’incertitude, pire ennemie des marchés
Et de l’incertitude, il y en a à la pelle dans le paysage politique français depuis la dissolution surprise de l’Assemblée. Entre la possibilité d’une arrivée au pouvoir du Rassemblement National, actuellement en tête des sondages, et le spectre d’une absence de majorité claire pour gouverner, tous les ingrédients sont réunis pour générer de la volatilité sur les marchés. Une instabilité dont les valeurs bancaires font souvent les frais en premier.
Les banques vont sûrement continuer à baisser.
Un analyste financier
Vers une crise durable du secteur bancaire ?
Si la chute des cours bancaires s’est quelque peu atténuée en début de semaine, la plupart des analystes restent prudents sur l’évolution à court terme du secteur. “Les banques vont sûrement continuer à baisser”, pronostique sans détour ce gérant de portefeuille. Et pour cause : au-delà des résultats des prochaines élections législatives, qui s’annoncent plus que jamais incertains, c’est la confiance des acteurs économiques qui semble aujourd’hui ébranlée. Une défiance qui pourrait peser durablement sur l’activité des banques, et donc sur leur valorisation en Bourse.
Seule certitude dans ce brouillard ambiant : comme souvent en période de crise politique, ce sont les épargnants et les petits porteurs qui risquent de trinquer le plus. Tandis que les investisseurs institutionnels ont les moyens de se prémunir contre les soubresauts boursiers, les particuliers voient la valeur de leur plan d’épargne en actions fondre comme neige au soleil. Un constat amer qui vient rappeler, s’il en était besoin, que la Bourse n’est pas un long fleuve tranquille. Surtout quand soufflent les vents contraires de l’instabilité politique.
Et de l’incertitude, il y en a à la pelle dans le paysage politique français depuis la dissolution surprise de l’Assemblée. Entre la possibilité d’une arrivée au pouvoir du Rassemblement National, actuellement en tête des sondages, et le spectre d’une absence de majorité claire pour gouverner, tous les ingrédients sont réunis pour générer de la volatilité sur les marchés. Une instabilité dont les valeurs bancaires font souvent les frais en premier.
Les banques vont sûrement continuer à baisser.
Un analyste financier
Vers une crise durable du secteur bancaire ?
Si la chute des cours bancaires s’est quelque peu atténuée en début de semaine, la plupart des analystes restent prudents sur l’évolution à court terme du secteur. “Les banques vont sûrement continuer à baisser”, pronostique sans détour ce gérant de portefeuille. Et pour cause : au-delà des résultats des prochaines élections législatives, qui s’annoncent plus que jamais incertains, c’est la confiance des acteurs économiques qui semble aujourd’hui ébranlée. Une défiance qui pourrait peser durablement sur l’activité des banques, et donc sur leur valorisation en Bourse.
Seule certitude dans ce brouillard ambiant : comme souvent en période de crise politique, ce sont les épargnants et les petits porteurs qui risquent de trinquer le plus. Tandis que les investisseurs institutionnels ont les moyens de se prémunir contre les soubresauts boursiers, les particuliers voient la valeur de leur plan d’épargne en actions fondre comme neige au soleil. Un constat amer qui vient rappeler, s’il en était besoin, que la Bourse n’est pas un long fleuve tranquille. Surtout quand soufflent les vents contraires de l’instabilité politique.