Bien-êtreSanté

Pourquoi Certains Tombent Toujours Malade en Vacances ?

Vous vous voyez déjà vous prélasser sur la plage, mais sitôt les vacances commencées, d'étranges symptômes apparaissent. Nez qui coule, maux de tête... Mais qu'avez-vous donc attrapé ? La réponse pourrait bien vous surprendre...

Vous avez travaillé d’arrache-pied ces derniers mois, enchaînant les journées à rallonge et les dossiers urgents. Quand les vacances arrivent enfin, vous n’avez qu’une hâte : décompresser et profiter d’un repos bien mérité. Valises bouclées, vous vous voyez déjà en train de siroter un cocktail au bord de la piscine. Mais à peine les vacances commencées, vous voilà assailli par une série de symptômes aussi désagréables qu’inexplicables. Nez qui coule, maux de gorge, nausées… Vous pensiez échapper aux virus, et pourtant vous voilà cloué au lit. Mais qu’avez-vous donc attrapé ?

La mystérieuse « maladie des loisirs »

Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous souffrez peut-être de la « maladie des loisirs ». Derrière ce nom étonnant se cache un syndrome bien particulier qui frappe de nombreux vacanciers. Théorisé en 2002 par le psychologue néerlandais Ad Vingerhoets, ce mal étrange se caractérise par le fait de tomber malade systématiquement durant les congés, voire même lors d’un simple week-end. Les symptômes peuvent être très variés : état grippal, troubles digestifs, migraine… Une situation d’autant plus frustrante qu’elle gâche ce précieux temps de repos.

Quand le corps dit stop

Mais alors, comment expliquer ce phénomène ? Selon les experts, c’est bien souvent l’accumulation du stress et de la fatigue qui est en cause. Pris dans le tourbillon du quotidien, le corps et l’esprit finissent par saturer. Quand enfin la pression retombe, les défenses immunitaires en profitent pour flancher à leur tour, laissant le champ libre aux microbes et autres virus en tous genres. Un peu comme si l’organisme, poussé trop longtemps dans ses retranchements, finissait par craquer une fois la ligne d’arrivée franchie.

Le corps a besoin d’un certain niveau de stress pour rester en alerte et maintenir ses défenses. Quand le stress disparaît brutalement, le système immunitaire se retrouve déboussolé.

– Ad Vingerhoets, psychologue

Comment déjouer la maladie des loisirs ?

Fort heureusement, il existe différentes parade pour tenter de déjouer les pièges de la maladie des loisirs. Première astuce : miser sur une activité physique régulière dans les semaines précédant le départ en vacances. En boostant les défenses naturelles de l’organisme, le sport permet en effet de mieux résister au choc du relâchement. Autre conseil de bon sens : veiller à la qualité de son sommeil et à la variété de son alimentation. Un corps fatigué et mal nourri aura en effet bien du mal à tenir la distance, surtout en période de repos.

  • Pratiquer une activité physique régulière avant le départ en vacances
  • Veiller à avoir un sommeil réparateur en quantité suffisante
  • Miser sur une alimentation équilibrée et variée

En parallèle de ces bonnes habitudes, certains vacanciers expérimentés optent pour une autre stratégie originale : celle de prendre quelques jours de congé supplémentaires en amont du départ, histoire de décompresser en douceur. Une transition en mode « cool » pour éviter de passer trop brutalement des turbulences du quotidien à la léthargie des vacances. Bref, tout un art de vivre à cultiver pour se prémunir, à terme, des attaques saisonnières de la maladie des loisirs.

Mieux vaut prévenir que guérir

Une chose est sûre : si vous faites régulièrement partie de ces vacanciers cloués au lit par d’obscurs symptômes, un peu d’introspection s’impose. Votre mode de vie est-il vraiment adapté ? Votre rythme de travail est-il soutenable sur le long terme ? N’est-il pas temps de lever le pied ? Autant de questions à se poser pour éviter qu’un trop-plein de stress ne vienne définitivement gâcher votre été. Car en matière de maladie des loisirs comme pour le reste, le dicton reste de mise : mieux vaut prévenir que guérir !

Mais alors, comment expliquer ce phénomène ? Selon les experts, c’est bien souvent l’accumulation du stress et de la fatigue qui est en cause. Pris dans le tourbillon du quotidien, le corps et l’esprit finissent par saturer. Quand enfin la pression retombe, les défenses immunitaires en profitent pour flancher à leur tour, laissant le champ libre aux microbes et autres virus en tous genres. Un peu comme si l’organisme, poussé trop longtemps dans ses retranchements, finissait par craquer une fois la ligne d’arrivée franchie.

Le corps a besoin d’un certain niveau de stress pour rester en alerte et maintenir ses défenses. Quand le stress disparaît brutalement, le système immunitaire se retrouve déboussolé.

– Ad Vingerhoets, psychologue

Comment déjouer la maladie des loisirs ?

Fort heureusement, il existe différentes parade pour tenter de déjouer les pièges de la maladie des loisirs. Première astuce : miser sur une activité physique régulière dans les semaines précédant le départ en vacances. En boostant les défenses naturelles de l’organisme, le sport permet en effet de mieux résister au choc du relâchement. Autre conseil de bon sens : veiller à la qualité de son sommeil et à la variété de son alimentation. Un corps fatigué et mal nourri aura en effet bien du mal à tenir la distance, surtout en période de repos.

  • Pratiquer une activité physique régulière avant le départ en vacances
  • Veiller à avoir un sommeil réparateur en quantité suffisante
  • Miser sur une alimentation équilibrée et variée

En parallèle de ces bonnes habitudes, certains vacanciers expérimentés optent pour une autre stratégie originale : celle de prendre quelques jours de congé supplémentaires en amont du départ, histoire de décompresser en douceur. Une transition en mode « cool » pour éviter de passer trop brutalement des turbulences du quotidien à la léthargie des vacances. Bref, tout un art de vivre à cultiver pour se prémunir, à terme, des attaques saisonnières de la maladie des loisirs.

Mieux vaut prévenir que guérir

Une chose est sûre : si vous faites régulièrement partie de ces vacanciers cloués au lit par d’obscurs symptômes, un peu d’introspection s’impose. Votre mode de vie est-il vraiment adapté ? Votre rythme de travail est-il soutenable sur le long terme ? N’est-il pas temps de lever le pied ? Autant de questions à se poser pour éviter qu’un trop-plein de stress ne vienne définitivement gâcher votre été. Car en matière de maladie des loisirs comme pour le reste, le dicton reste de mise : mieux vaut prévenir que guérir !

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