Imaginez-vous à la croisée des chemins : d’un côté, un rêve de longue date, celui de devenir médecin, et de l’autre, une vie trépidante d’influenceuse, mère de famille et entrepreneuse. C’est le dilemme qu’a affronté Poupette Kenza, une figure bien connue des réseaux sociaux. En septembre 2023, elle annonçait avec enthousiasme reprendre ses études pour devenir docteur. Pourtant, un mois plus tard, elle a décidé de tout arrêter. Pourquoi ce revirement ? Entre défis personnels, obstacles administratifs et aspirations profondes, son histoire reflète les luttes de nombreuses personnes confrontées à des choix de vie complexes.
Poupette Kenza : Une Influenceuse aux Multiples Facettes
Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, s’est imposée comme une personnalité incontournable sur les réseaux sociaux. Avec des milliers de followers, elle partage son quotidien de mère de trois enfants, d’épouse et de cheffe d’entreprise. Mais derrière les filtres Instagram et les stories colorées, elle a traversé des épreuves marquantes, notamment des déboires judiciaires qui ont secoué sa vie ces dernières années. Ces défis auraient pu la freiner, mais ils l’ont au contraire poussée à se réinventer. En 2023, elle décide de reprendre ses études pour réaliser un rêve : devenir médecin.
Son annonce sur Instagram avait suscité l’admiration : « Ma rentrée, c’est lundi 10h et vous ?! Parce que je n’ai jamais abandonné mes rêves, parce que mes enfants sont ma force et non un poids, j’ai décidé de reprendre mes études pour devenir Dr Benchrif. » Une déclaration vibrante, portée par une ambition rare. Mais ce projet ambitieux s’est heurté à des obstacles inattendus, conduisant à une décision radicale : abandonner après seulement un mois.
Un Rêve de Médecine Écourté
Reprendre des études à l’âge adulte, surtout dans un domaine aussi exigeant que la médecine, est un défi colossal. Poupette Kenza s’est lancée avec détermination, s’inscrivant en LAS (Licence Accès Santé) à Cholet. Elle avait tout prévu : un bureau flambant neuf, des cours particuliers en droit, et une motivation à toute épreuve. Pourtant, dès le début, elle a été confrontée à des complications administratives et à ce qu’elle décrit comme des discriminations.
J’ai envie d’utiliser les réseaux à bon escient et j’ai tellement vécu une action discriminatoire.
Poupette Kenza, sur Instagram
Selon elle, l’université de Cholet n’a pas donné suite à sa candidature via Parcoursup, et elle a reçu un courriel invoquant une réglementation soi-disant nouvelle, mais qu’elle jugeait inexistante. Cette situation l’a profondément marquée, au point de remettre en question son parcours. Anne-Sophie Hocquet, administratrice du campus, a cependant nuancé ses propos, expliquant qu’un décret de 2024 avait modifié les règles d’accès aux filières santé, empêchant certains étudiants d’accéder directement à LAS.
Un décret de 2024 a bouleversé les règles d’accès aux études de santé, rendant l’admission en LAS plus complexe pour de nombreux étudiants.
Cette réforme, bien que nationale, a eu un impact direct sur le parcours de Poupette Kenza. Mais au-delà des obstacles administratifs, c’est sa vie personnelle qui a pesé dans la balance. Être étudiante, mère, entrepreneuse et épouse s’est avéré un équilibre difficile à maintenir.
Un Choix, Pas un Échec
Après un mois d’études, Poupette Kenza a pris une décision courageuse : arrêter. Dans une publication émouvante, elle a partagé son ressenti sans détour :
J’ai décidé d’arrêter mes études. Oui, c’est peut-être un échec à vos yeux, mais pas à mes yeux. J’ai essayé, j’ai pas réussi, mais la vie doit continuer.
Poupette Kenza, sur Instagram
Ce choix, elle l’assume pleinement. Loin de le considérer comme une capitulation, elle y voit une preuve de résilience. Elle a jonglé avec ses multiples casquettes : étudiante, mère de trois enfants, entrepreneuse, sportive. Ce n’est pas un abandon, mais une réorientation vers ce qui la fait vibrer : les réseaux sociaux et sa famille.
Pour mieux comprendre son parcours, voici les raisons principales de son arrêt :
- Équilibre familial : Avec trois enfants, gérer les études et la vie de famille était un défi quotidien.
- Obstacles administratifs : Les changements réglementaires et les discriminations présumées ont freiné son élan.
- Passion pour les réseaux : Sa véritable vocation reste la création de contenu, où elle excelle.
Les Réseaux Sociaux : Un Retour aux Sources
Pour Poupette Kenza, les réseaux sociaux ne sont pas qu’un passe-temps : c’est un espace où elle peut s’exprimer librement et inspirer. Après une année marquée par des épreuves judiciaires, elle aspire à retrouver cette liberté créative. « Ce qui est le plus précieux aujourd’hui à mes yeux, c’est ma famille. J’ai envie de reprendre les réseaux, parce que c’est ce que j’aime vraiment », a-t-elle confié.
Son retour sur les plateformes promet d’être authentique. Elle souhaite utiliser sa notoriété pour aborder des sujets qui lui tiennent à cœur, comme la discrimination dans l’éducation ou les défis des mères entrepreneuses. Ce choix illustre une tendance croissante : les influenceurs ne se contentent plus de divertir, ils veulent avoir un impact.
Les Défis des Études à l’Âge Adulte
L’histoire de Poupette Kenza met en lumière une réalité souvent méconnue : la difficulté de reprendre des études à l’âge adulte. En France, environ 10 % des étudiants en première année de licence ont plus de 25 ans, selon les statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur. Ces étudiants doivent jongler avec des responsabilités familiales, professionnelles et financières, ce qui rend leur parcours semé d’embûches.
Pour Poupette, le défi était double : non seulement elle devait s’adapter à un système académique rigoureux, mais elle devait aussi faire face à des obstacles administratifs. Le décret de 2024, qui a modifié l’accès aux filières santé, a compliqué les choses pour de nombreux étudiants dans son cas. Ce type de réforme, bien qu’utile pour réguler les parcours, peut parfois sembler injuste pour ceux qui se battent pour réaliser leurs rêves.
Défi | Impact |
---|---|
Conciliation vie familiale-études | Épuisement, manque de temps |
Obstacles administratifs | Démotivation, sentiment d’injustice |
Pression sociale | Jugements, critiques sur les réseaux |
Discrimination dans l’Éducation : Un Problème Persistant
Le témoignage de Poupette Kenza soulève une question cruciale : la discrimination dans le système éducatif. En dénonçant des pratiques qu’elle juge discriminatoires, elle met le doigt sur un problème systémique. Selon une étude de 2023, près de 15 % des étudiants en France déclarent avoir été victimes de discriminations liées à leur âge, leur sexe ou leur situation sociale. Ce chiffre, bien que préoccupant, reste probablement sous-estimé.
Dans le cas de Poupette, elle a pointé du doigt un manque de transparence dans les processus d’admission. « On m’invente une loi qui n’existe même pas », a-t-elle déploré. Ce sentiment d’injustice est partagé par de nombreux étudiants non traditionnels, qui se heurtent à des barrières invisibles mais bien réelles.
Un Nouveau Chapitre pour Poupette Kenza
En choisissant de se recentrer sur sa famille et les réseaux sociaux, Poupette Kenza ouvre un nouveau chapitre. Cette décision, loin d’être un recul, est une affirmation de ses priorités. Elle incarne une vérité universelle : parfois, changer de cap est la meilleure façon d’avancer.
Son parcours illustre également l’évolution du rôle des influenceurs. Ils ne sont plus seulement des créateurs de contenu, mais des porte-voix pour des causes importantes. En partageant son expérience, Poupette Kenza pourrait inspirer d’autres à assumer leurs choix, même face aux jugements.
Alors, que nous réserve l’avenir pour cette influenceuse ? Un retour en force sur les réseaux, avec des projets qui mêleront authenticité et engagement. Une chose est sûre : Poupette Kenza n’a pas fini de faire parler d’elle.
Et vous, que pensez-vous du choix de Poupette Kenza ? Un abandon ou un nouveau départ ?