Le Classico entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain disputé dimanche soir au Stade Vélodrome a été le théâtre d’une polémique inattendue. Des supporters marseillais ont en effet déployé une banderole s’en prenant directement au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, critiquant sa volonté d’intervenir contre les chants homophobes dans les stades de football.
Une banderole coup de poing au cœur du Classico
C’est à la mi-temps de cette rencontre au sommet du championnat français que la banderole incriminée est apparue en bas du Virage Sud, fief du Commando Ultras, l’un des principaux groupes de supporters de l’OM. Sur celle-ci, on pouvait lire : “Retailleau soutien N.1 de la manif pour tous. Et c’est nous les homophobes ?”. Un message faisant référence à la participation en 2016 de celui qui était alors sénateur à un rassemblement de la “Manif pour tous”, mouvement opposé au mariage pour les couples de même sexe.
Le contexte des mesures de Retailleau
Cette action intervient quelques jours après une réunion organisée par le ministère de l’Intérieur avec les instances du football français. Bruno Retailleau y avait notamment assuré que les matches pourraient être interrompus en cas de chants homophobes ou racistes dans les tribunes. Une prise de position ferme après de récents incidents, comme les chants homophobes ayant duré une dizaine de minutes de la part de certains supporters parisiens lors de PSG-Strasbourg le 19 octobre dernier. Des chants du même type se sont d’ailleurs fait entendre brièvement dimanche soir au Vélodrome.
Des supporters marseillais remontés
Par cette banderole, les ultras marseillais ont tenu à marquer leur opposition aux mesures prévues par le ministre de l’Intérieur. Un coup d’éclat symbolique visant à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une stigmatisation des supporters, tout en pointant ce qu’ils estiment être un paradoxe de la part de Bruno Retailleau au vu de ses prises de position passées.
Contacté par nos soins, l’entourage du ministre a refusé de commenter cet incident, indiquant simplement que “la lutte contre toutes les formes de discrimination dans les stades comme ailleurs est une priorité du gouvernement”. De son côté, la Ligue de Football Professionnel n’a pas souhaité réagir à chaud.
Un match dans le match
Cette polémique aura presque fait oublier le résultat sportif de ce choc entre les deux frères ennemis du football français. Rapidement réduits à 10 après l’exclusion de Gerson à la 15e minute, les Marseillais ont subi la loi des Parisiens qui l’ont emporté 3-0 grâce à des buts de Messi, Greenwood et Hakimi. Un revers cinglant pour l’OM qui stagne à la 4e place, déjà distancé dans la course au titre.
Mais ce sont surtout les mots inscrits sur une banderole du Vélodrome qui risquent de laisser une trace et d’animer les discussions dans les prochains jours. À l’image d’un football français toujours prompt à se déchirer, y compris en dehors des pelouses.
Cette action intervient quelques jours après une réunion organisée par le ministère de l’Intérieur avec les instances du football français. Bruno Retailleau y avait notamment assuré que les matches pourraient être interrompus en cas de chants homophobes ou racistes dans les tribunes. Une prise de position ferme après de récents incidents, comme les chants homophobes ayant duré une dizaine de minutes de la part de certains supporters parisiens lors de PSG-Strasbourg le 19 octobre dernier. Des chants du même type se sont d’ailleurs fait entendre brièvement dimanche soir au Vélodrome.
Des supporters marseillais remontés
Par cette banderole, les ultras marseillais ont tenu à marquer leur opposition aux mesures prévues par le ministre de l’Intérieur. Un coup d’éclat symbolique visant à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une stigmatisation des supporters, tout en pointant ce qu’ils estiment être un paradoxe de la part de Bruno Retailleau au vu de ses prises de position passées.
Contacté par nos soins, l’entourage du ministre a refusé de commenter cet incident, indiquant simplement que “la lutte contre toutes les formes de discrimination dans les stades comme ailleurs est une priorité du gouvernement”. De son côté, la Ligue de Football Professionnel n’a pas souhaité réagir à chaud.
Un match dans le match
Cette polémique aura presque fait oublier le résultat sportif de ce choc entre les deux frères ennemis du football français. Rapidement réduits à 10 après l’exclusion de Gerson à la 15e minute, les Marseillais ont subi la loi des Parisiens qui l’ont emporté 3-0 grâce à des buts de Messi, Greenwood et Hakimi. Un revers cinglant pour l’OM qui stagne à la 4e place, déjà distancé dans la course au titre.
Mais ce sont surtout les mots inscrits sur une banderole du Vélodrome qui risquent de laisser une trace et d’animer les discussions dans les prochains jours. À l’image d’un football français toujours prompt à se déchirer, y compris en dehors des pelouses.