C’est une nomination qui ne passe pas inaperçue. Selon des sources bien informées, Peter Mandelson, figure de premier plan du parti travailliste britannique et proche conseiller de l’ancien premier ministre Tony Blair, a été choisi pour devenir le nouvel ambassadeur de la Grande-Bretagne aux États-Unis. Une annonce officielle est attendue dans les prochains jours.
Le timing de cette décision n’est pas anodin. Lord Mandelson devrait en effet prendre ses fonctions fin janvier, une fois que le président américain nouvellement élu, Donald Trump, sera de retour à la Maison Blanche pour entamer son second mandat. Un contexte délicat pour les relations entre Londres et Washington.
Une nomination qui rompt avec la tradition
Ce qui rend la nomination de Peter Mandelson particulièrement notable, c’est qu’il sera le premier ambassadeur britannique aux États-Unis issu du monde politique depuis des décennies. Traditionnellement, ce poste prestigieux et stratégique est en effet confié à des diplomates de carrière chevronnés. Un choix qui se veut apolitique.
En désignant cet ancien député européen et commissaire européen au Commerce, le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer opte donc pour un profil atypique. Selon des sources proches, c’est « l’expertise commerciale et le réseau » de celui qui fut un très proche collaborateur de Tony Blair qui ont convaincu Downing Street.
Un retour en grâce remarqué
Il s’agit aussi d’un retour en grâce spectaculaire pour Peter Mandelson, qui avait déjà fait partie du gouvernement de l’ancien premier ministre travailliste Gordon Brown. Membre de la chambre des Lords, la chambre haute non élue du parlement britannique, il était pressentit ces derniers temps pour prendre la tête de la prestigieuse université d’Oxford.
C’est finalement l’ancien chef du parti conservateur et ex-ministre des Affaires étrangères William Hague qui a décroché ce poste le mois dernier. Peter Mandelson aura donc une autre mission de premier plan : représenter le Royaume-Uni auprès de son plus proche allié. Il succédera à l’actuelle ambassadrice Karen Pierce à la fin du mois de janvier.
Des défis diplomatiques de taille
Cette nomination intervient à un moment charnière pour les relations transatlantiques. Selon certaines indiscrétions, un certain malaise est palpable au sein du gouvernement britannique quant aux perspectives de la fameuse « relation spéciale » avec Washington pour les quatre prochaines années.
Plusieurs dossiers suscitent des inquiétudes à Londres :
- La menace brandie par Donald Trump d’imposer des droits de douane généralisés sur les importations
- Les doutes sur le soutien américain à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie
- Les divergences sur le dossier du nucléaire iranien
- L’avenir des échanges commerciaux post-Brexit entre les deux pays
Autant de sujets brûlants sur lesquels Peter Mandelson va devoir déployer ses talents de négociateur. Sa connaissance fine des arcanes du commerce international, forgée lorsqu’il était commissaire européen, sera sans nul doute un atout.
En choisissant une personnalité politique aussi expérimentée et clivante, Keir Starmer envoie un message fort à la Maison Blanche. Il place les relations avec les États-Unis au cœur de sa stratégie diplomatique.
Un diplomate européen
Un pari risqué ?
Reste à savoir comment cette nomination très politique sera perçue outre-Atlantique. Et si la personnalité haute en couleur et parfois controversée de Peter Mandelson sera un atout ou un handicap pour porter les intérêts britanniques.
Certains observateurs y voient déjà un pari risqué, voire un potentiel « mélange explosif » avec le style abrasif de Donald Trump. D’autres soulignent au contraire que face à un président américain aussi imprévisible, la stature politique de Lord Mandelson pourrait être un avantage dans les moments de tension.
Une chose est sûre : avec deux fortes personnalités comme Peter Mandelson et Donald Trump, les relations entre Londres et Washington s’annoncent pour le moins intenses et hautes en couleur ces quatre prochaines années. Le nouveau locataire de l’ambassade britannique à Washington aura fort à faire pour préserver la fameuse « relation spéciale » et défendre les intérêts du Royaume-Uni. Un défi à la mesure de son expérience et de son ambition politique.
En désignant cet ancien député européen et commissaire européen au Commerce, le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer opte donc pour un profil atypique. Selon des sources proches, c’est « l’expertise commerciale et le réseau » de celui qui fut un très proche collaborateur de Tony Blair qui ont convaincu Downing Street.
Un retour en grâce remarqué
Il s’agit aussi d’un retour en grâce spectaculaire pour Peter Mandelson, qui avait déjà fait partie du gouvernement de l’ancien premier ministre travailliste Gordon Brown. Membre de la chambre des Lords, la chambre haute non élue du parlement britannique, il était pressentit ces derniers temps pour prendre la tête de la prestigieuse université d’Oxford.
C’est finalement l’ancien chef du parti conservateur et ex-ministre des Affaires étrangères William Hague qui a décroché ce poste le mois dernier. Peter Mandelson aura donc une autre mission de premier plan : représenter le Royaume-Uni auprès de son plus proche allié. Il succédera à l’actuelle ambassadrice Karen Pierce à la fin du mois de janvier.
Des défis diplomatiques de taille
Cette nomination intervient à un moment charnière pour les relations transatlantiques. Selon certaines indiscrétions, un certain malaise est palpable au sein du gouvernement britannique quant aux perspectives de la fameuse « relation spéciale » avec Washington pour les quatre prochaines années.
Plusieurs dossiers suscitent des inquiétudes à Londres :
- La menace brandie par Donald Trump d’imposer des droits de douane généralisés sur les importations
- Les doutes sur le soutien américain à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie
- Les divergences sur le dossier du nucléaire iranien
- L’avenir des échanges commerciaux post-Brexit entre les deux pays
Autant de sujets brûlants sur lesquels Peter Mandelson va devoir déployer ses talents de négociateur. Sa connaissance fine des arcanes du commerce international, forgée lorsqu’il était commissaire européen, sera sans nul doute un atout.
En choisissant une personnalité politique aussi expérimentée et clivante, Keir Starmer envoie un message fort à la Maison Blanche. Il place les relations avec les États-Unis au cœur de sa stratégie diplomatique.
Un diplomate européen
Un pari risqué ?
Reste à savoir comment cette nomination très politique sera perçue outre-Atlantique. Et si la personnalité haute en couleur et parfois controversée de Peter Mandelson sera un atout ou un handicap pour porter les intérêts britanniques.
Certains observateurs y voient déjà un pari risqué, voire un potentiel « mélange explosif » avec le style abrasif de Donald Trump. D’autres soulignent au contraire que face à un président américain aussi imprévisible, la stature politique de Lord Mandelson pourrait être un avantage dans les moments de tension.
Une chose est sûre : avec deux fortes personnalités comme Peter Mandelson et Donald Trump, les relations entre Londres et Washington s’annoncent pour le moins intenses et hautes en couleur ces quatre prochaines années. Le nouveau locataire de l’ambassade britannique à Washington aura fort à faire pour préserver la fameuse « relation spéciale » et défendre les intérêts du Royaume-Uni. Un défi à la mesure de son expérience et de son ambition politique.