C’est un appel déchirant qu’Elise Maillot lance aux autorités françaises. Son père, Paul Maillot Rafanoharana, un Franco-Malgache de 61 ans, est détenu dans des conditions effroyables à Madagascar depuis plus de trois ans. Emprisonné pour une tentative présumée de coup d’État contre le président malgache, cet ancien officier de gendarmerie risque de payer de sa vie ce que l’ONU considère comme une « privation arbitraire de liberté ».
Depuis sa cellule exiguë et insalubre, filmée 24h/24, Paul Maillot Rafanoharana vit un véritable calvaire. Malgré un avis accablant d’un groupe de travail onusien qui recommande sa libération immédiate et une réparation, les autorités malgaches restent sourdes aux appels désespérés de sa fille. « Mon père ne va pas pouvoir tenir éternellement dans ces conditions. Il va finir par mourir, c’est sûr », s’alarme Elise Maillot.
Un procès inéquitable, une détention arbitraire
Arrêté en juillet 2021, Paul Maillot Rafanoharana a été condamné à 20 ans de prison pour tentatives de coup d’État et d’assassinat du président Andry Rajoelina lors d’un procès expéditif en décembre de la même année. Considéré comme le cerveau d’une opération impliquant une vingtaine de personnes, dont des membres des forces spéciales, ce Franco-Malgache clame pourtant son innocence.
Selon le groupe de travail de l’ONU qui s’est penché sur son cas, les autorités malgaches ont violé le droit de Paul Maillot Rafanoharana à un procès équitable. Dans un avis publié en décembre dernier, ces experts indépendants estiment que sa détention est arbitraire et que « la mesure appropriée consisterait à le libérer immédiatement et à lui accorder le droit d’obtenir réparation ».
Quinze jours de garde à vue, des preuves controversées
Lors de son arrestation, Paul Maillot Rafanoharana a été soumis à quinze jours de garde à vue, une durée exceptionnellement longue. Les enquêteurs affirment avoir retrouvé chez lui un fusil de chasse, d’importantes sommes en liquide et surtout un document compromettant intitulé « Budget Apollo 21 », qui détaillerait le financement de cette tentative de putsch. Des éléments à charge que l’accusé conteste.
Isolement total, conditions indignes
Depuis sa condamnation, Paul Maillot Rafanoharana est maintenu à l’isolement dans une cellule exiguë d’environ deux mètres sur quatre, sans fenêtre, sous vidéosurveillance constante. Des conditions de détention inhumaines et dégradantes que dénonce le groupe de travail de l’ONU, sans que cela n’émeuve les autorités malgaches. « Ça fait bientôt quatre ans que ça dure et mon père ne va pas pouvoir tenir éternellement dans ces conditions », s’inquiète sa fille Elise.
Un co-accusé transféré en France, mais pas Paul Maillot Rafanoharana
Parmi ses co-accusés figurait un certain Philippe François, lui aussi condamné dans cette affaire, mais à une peine plus légère de dix ans de prison. En juin dernier, ce Français a pu bénéficier d’un transfèrement vers la France où il purge désormais sa peine. Un traitement de faveur dont ne bénéficie pas Paul Maillot Rafanoharana, malgré la mobilisation de sa fille.
Une visite présidentielle sans effet
Elise Maillot avait pourtant espéré que la visite officielle du président malgache Andry Rajoelina en France en juillet dernier changerait la donne. Mais ses attentes ont été vite douchées. « On m’a dit, mais de façon très lapidaire, que le sujet a été abordé » lors de la rencontre avec Emmanuel Macron, confie-t-elle amère et déçue.
Un combat désespéré pour sauver son père
Face à l’inertie des autorités françaises et malgaches, Elise Maillot ne baisse pas les bras. Cette fille courage se bat sans relâche pour obtenir le transfèrement de son père vers la France, persuadée que chaque jour passé dans cette prison malgache le rapproche un peu plus de la mort.
Je demande aux autorités françaises de prendre leurs responsabilités et faire le nécessaire pour obtenir sa libération ou son transfèrement. Je veux que mon père puisse avoir un avion pour la France et ne subisse plus ce traitement inhumain.
– Elise Maillot, fille de Paul Maillot Rafanoharana
Son appel est poignant, sa détermination sans faille. Mais les autorités françaises semblent sourdes à ce cri du cœur d’une fille qui se bat pour sauver son père d’une mort certaine dans une geôle malgache. Combien de temps Paul Maillot Rafanoharana devra-t-il encore subir ce traitement inhumain ? Combien de jours, de mois, d’années, avant que la France ne daigne agir pour l’un de ses ressortissants injustement détenu ?
L’urgence est là, le compte à rebours est lancé. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus ce Français de 61 ans d’une issue fatale. Les autorités françaises doivent entendre ce cri d’alarme et agir avant qu’il ne soit trop tard. La vie d’un homme est en jeu, sa survie dépend de leur capacité à se mobiliser enfin pour lui. Paul Maillot Rafanoharana et sa famille attendent un geste fort. Combien de temps devront-ils encore patienter ?
Selon le groupe de travail de l’ONU qui s’est penché sur son cas, les autorités malgaches ont violé le droit de Paul Maillot Rafanoharana à un procès équitable. Dans un avis publié en décembre dernier, ces experts indépendants estiment que sa détention est arbitraire et que « la mesure appropriée consisterait à le libérer immédiatement et à lui accorder le droit d’obtenir réparation ».
Quinze jours de garde à vue, des preuves controversées
Lors de son arrestation, Paul Maillot Rafanoharana a été soumis à quinze jours de garde à vue, une durée exceptionnellement longue. Les enquêteurs affirment avoir retrouvé chez lui un fusil de chasse, d’importantes sommes en liquide et surtout un document compromettant intitulé « Budget Apollo 21 », qui détaillerait le financement de cette tentative de putsch. Des éléments à charge que l’accusé conteste.
Isolement total, conditions indignes
Depuis sa condamnation, Paul Maillot Rafanoharana est maintenu à l’isolement dans une cellule exiguë d’environ deux mètres sur quatre, sans fenêtre, sous vidéosurveillance constante. Des conditions de détention inhumaines et dégradantes que dénonce le groupe de travail de l’ONU, sans que cela n’émeuve les autorités malgaches. « Ça fait bientôt quatre ans que ça dure et mon père ne va pas pouvoir tenir éternellement dans ces conditions », s’inquiète sa fille Elise.
Un co-accusé transféré en France, mais pas Paul Maillot Rafanoharana
Parmi ses co-accusés figurait un certain Philippe François, lui aussi condamné dans cette affaire, mais à une peine plus légère de dix ans de prison. En juin dernier, ce Français a pu bénéficier d’un transfèrement vers la France où il purge désormais sa peine. Un traitement de faveur dont ne bénéficie pas Paul Maillot Rafanoharana, malgré la mobilisation de sa fille.
Une visite présidentielle sans effet
Elise Maillot avait pourtant espéré que la visite officielle du président malgache Andry Rajoelina en France en juillet dernier changerait la donne. Mais ses attentes ont été vite douchées. « On m’a dit, mais de façon très lapidaire, que le sujet a été abordé » lors de la rencontre avec Emmanuel Macron, confie-t-elle amère et déçue.
Un combat désespéré pour sauver son père
Face à l’inertie des autorités françaises et malgaches, Elise Maillot ne baisse pas les bras. Cette fille courage se bat sans relâche pour obtenir le transfèrement de son père vers la France, persuadée que chaque jour passé dans cette prison malgache le rapproche un peu plus de la mort.
Je demande aux autorités françaises de prendre leurs responsabilités et faire le nécessaire pour obtenir sa libération ou son transfèrement. Je veux que mon père puisse avoir un avion pour la France et ne subisse plus ce traitement inhumain.
– Elise Maillot, fille de Paul Maillot Rafanoharana
Son appel est poignant, sa détermination sans faille. Mais les autorités françaises semblent sourdes à ce cri du cœur d’une fille qui se bat pour sauver son père d’une mort certaine dans une geôle malgache. Combien de temps Paul Maillot Rafanoharana devra-t-il encore subir ce traitement inhumain ? Combien de jours, de mois, d’années, avant que la France ne daigne agir pour l’un de ses ressortissants injustement détenu ?
L’urgence est là, le compte à rebours est lancé. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus ce Français de 61 ans d’une issue fatale. Les autorités françaises doivent entendre ce cri d’alarme et agir avant qu’il ne soit trop tard. La vie d’un homme est en jeu, sa survie dépend de leur capacité à se mobiliser enfin pour lui. Paul Maillot Rafanoharana et sa famille attendent un geste fort. Combien de temps devront-ils encore patienter ?