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Peines de 3 à 20 ans de prison pour les 51 accusés du procès des viols en série

La cour criminelle de Vaucluse a rendu son verdict dans le procès des viols en série. Les 51 accusés ont écopé de peines allant de 3 ans de prison avec sursis à 20 ans de réclusion criminelle. Découvrez qui sont les principaux...

C’est la fin d’un procès hors norme qui a secoué la France. Jeudi, la cour criminelle de Vaucluse a rendu son verdict dans l’affaire des viols en série, condamnant les 51 accusés à des peines allant de 3 ans de prison dont deux avec sursis à 20 ans de réclusion criminelle. Au cœur de ce dossier sordide, Gisèle Pelicot, victime d’agressions sexuelles répétées de la part de dizaines d’hommes, dont son propre mari.

20 ans de réclusion pour le principal accusé

Dominique Pelicot, 72 ans, époux de la victime, a écopé de la peine la plus lourde : 20 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté des deux tiers, pour viols aggravés sur son épouse et celle de Jean-Pierre M. Ce dernier, âgé de 63 ans, a quant à lui été condamné à 12 ans de réclusion pour viols aggravés sur son épouse.

Des peines adaptées au degré d’implication

Pour les autres accusés, venus agresser sexuellement Gisèle Pelicot à une ou plusieurs reprises, les sanctions prononcées par la cour varient en fonction de la gravité des faits et du nombre de passages à l’acte :

  • 3 à 5 ans de prison, dont 2 à 3 ans avec sursis, pour une dizaine de prévenus, essentiellement pour atteinte sexuelle ou tentative de viol
  • 6 à 8 ans ferme pour la majorité des accusés, coupables d’un viol unique
  • 9 à 13 ans de réclusion pour ceux ayant commis des viols aggravés ou à répétition

Certaines peines sont assorties d’obligations de soins ou d’interdiction d’exercer une activité en contact avec des mineurs, en raison de la détention d’images pédopornographiques.

Un procès marqué par l’omerta

Tout au long des 11 jours d’audience, les débats ont été marqués par le silence et le déni de nombreux accusés, refusant de s’expliquer sur leur participation aux viols. D’après une source proche du dossier, cette omerta a pesé sur les échanges et rendu difficile la manifestation de la vérité.

Beaucoup ont minimisé leur rôle, renvoyant la responsabilité sur d’autres, quand ils ne niaient pas purement et simplement les faits malgré les preuves accablantes.

Un avocat de la partie civile

Malgré ces écueils, la cour est parvenue à cerner la culpabilité de chacun et à prononcer des peines globalement proportionnées, même si elles restent en deçà des réquisitions du ministère public. Une condamnation collective qui met un terme à l’un des procès les plus sordides de ces dernières années en France, symbol du long combat des victimes de violences sexuelles pour être entendues par la justice.

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