Le 11 novembre 2022, la Chine était sous le choc. Ce jour-là, à Zhuhai dans la province du Guangdong, un homme de 62 ans nommé Fan Weiqiu avait délibérément foncé avec son SUV sur des personnes qui faisaient de l’exercice devant un complexe sportif. Le bilan fut terrible : 35 morts et de nombreux blessés dans la pire attaque de ce type en Chine depuis plus de 10 ans.
Selon des sources proches de l’enquête, Fan Weiqiu avait agi pour des motifs personnels. Frustré après un divorce difficile et mécontent du partage des biens, il aurait décidé de passer sa colère sur des innocents. Après avoir commis son acte, il avait retourné son couteau contre lui, s’infligeant des blessures avant de sombrer dans le coma.
Un procès express et une condamnation à mort
Le 30 décembre 2022, soit à peine plus d’un mois après les faits, Fan Weiqiu a été jugé et condamné à la peine capitale par un tribunal local. Selon la télévision d’État CCTV, l’accusé a comparu en public, en présence de proches des victimes, et a plaidé coupable des faits qui lui étaient reprochés.
Dans son verdict, le tribunal a souligné le caractère particulièrement abject et cruel de l’attaque, ses motivations extrêmement condamnables liées à des frustrations personnelles, ainsi que ses conséquences tragiques et le lourd préjudice infligé à la société. Des éléments qui ont pesé en faveur de la sentence suprême.
Une attaque qui avait choqué le pays
L’attaque meurtrière de Zhuhai avait profondément ébranlé un pays pourtant réputé pour sa sécurité publique, habituellement garantie par un contrôle social étroit. Elle s’inscrivait dans une série noire d’incidents violents survenus en 2022, des attaques au couteau aux voitures-béliers, commis par des individus isolés.
Certains experts y voient le symptôme d’une frustration sociale croissante liée au ralentissement de l’économie chinoise. Après le drame, la censure avait d’ailleurs tenté d’étouffer l’affaire, les autorités tardant à reconnaître le bilan et supprimant rapidement un mémorial improvisé près du lieu de l’attaque.
Des réactions contrastées au verdict
Sur les réseaux sociaux chinois, la condamnation à mort de Fan Weiqiu a suscité des réactions contrastées. Si certains se félicitent de la rapidité de la sentence et appellent à son exécution immédiate, d’autres s’interrogent sur la clémence des peines dans des affaires similaires.
C’est notamment le cas pour un autre chauffard qui avait blessé 30 personnes, principalement des enfants, le mois dernier et a écopé lundi de la peine de mort avec un sursis de deux ans, souvent commuée en prison à vie. Là aussi, le tribunal avait reconnu des motivations personnelles liées à des pertes financières et des conflits familiaux.
Plus que jamais, ces drames interrogent sur les tensions qui traversent la société chinoise et sur la réponse pénale à y apporter. L’exécution rapide de Fan Weiqiu satisfera-t-elle une opinion publique avide de sévérité ou ne fera-t-elle qu’exacerber le sentiment d’une justice à deux vitesses ? L’avenir le dira, mais nul doute que le souvenir des 35 vies fauchées ce 11 novembre restera longtemps dans les mémoires.
Dans son verdict, le tribunal a souligné le caractère particulièrement abject et cruel de l’attaque, ses motivations extrêmement condamnables liées à des frustrations personnelles, ainsi que ses conséquences tragiques et le lourd préjudice infligé à la société. Des éléments qui ont pesé en faveur de la sentence suprême.
Une attaque qui avait choqué le pays
L’attaque meurtrière de Zhuhai avait profondément ébranlé un pays pourtant réputé pour sa sécurité publique, habituellement garantie par un contrôle social étroit. Elle s’inscrivait dans une série noire d’incidents violents survenus en 2022, des attaques au couteau aux voitures-béliers, commis par des individus isolés.
Certains experts y voient le symptôme d’une frustration sociale croissante liée au ralentissement de l’économie chinoise. Après le drame, la censure avait d’ailleurs tenté d’étouffer l’affaire, les autorités tardant à reconnaître le bilan et supprimant rapidement un mémorial improvisé près du lieu de l’attaque.
Des réactions contrastées au verdict
Sur les réseaux sociaux chinois, la condamnation à mort de Fan Weiqiu a suscité des réactions contrastées. Si certains se félicitent de la rapidité de la sentence et appellent à son exécution immédiate, d’autres s’interrogent sur la clémence des peines dans des affaires similaires.
C’est notamment le cas pour un autre chauffard qui avait blessé 30 personnes, principalement des enfants, le mois dernier et a écopé lundi de la peine de mort avec un sursis de deux ans, souvent commuée en prison à vie. Là aussi, le tribunal avait reconnu des motivations personnelles liées à des pertes financières et des conflits familiaux.
Plus que jamais, ces drames interrogent sur les tensions qui traversent la société chinoise et sur la réponse pénale à y apporter. L’exécution rapide de Fan Weiqiu satisfera-t-elle une opinion publique avide de sévérité ou ne fera-t-elle qu’exacerber le sentiment d’une justice à deux vitesses ? L’avenir le dira, mais nul doute que le souvenir des 35 vies fauchées ce 11 novembre restera longtemps dans les mémoires.