Un crime abominable secoue le Pérou et ravive le débat sur la peine de mort. Après le viol et le meurtre présumés d’une adolescente de 12 ans dans un bidonville de Lima, la présidente Dina Boluarte a lancé un appel choc pour le rétablissement de la sentence capitale pour les violeurs d’enfants. Une prise de position forte qui soulève de nombreuses questions.
Un acte d’une gravité inconcevable
C’est une affaire qui a profondément choqué l’opinion publique péruvienne. Le corps d’une fillette de 12 ans a été retrouvé dimanche, enveloppé dans des couvertures sous le lit de son agresseur présumé. Selon des sources proches de l’enquête, l’adolescente avait été portée disparue deux jours plus tôt. Un drame qui a suscité une vive émotion et une grande colère dans le pays.
Face à ce crime odieux, la présidente conservatrice Dina Boluarte n’a pas mâché ses mots. Lors d’une cérémonie publique mardi, elle a affirmé qu’il était temps de proposer des « mesures drastiques » face à des actes « d’une telle gravité, qui devraient être inconcevables dans une société ». Et d’ajouter sans détour : « Il est temps d’ouvrir le débat sur la peine de mort pour les violeurs d’enfants ».
La peine capitale, abolie depuis 1979
Pour rappel, la peine de mort a été abolie au Pérou en 1979. Son rétablissement nécessiterait donc une réforme constitutionnelle approuvée par le Parlement. Une perspective qui va à l’encontre des engagements internationaux du pays en matière de défense des droits humains. Mais pour la présidente Boluarte, il n’est plus question d’avoir « aucun type d’indulgence envers ceux qui osent toucher à nos enfants ».
Nous ne pouvons pas permettre que des types comme ça se promènent librement dans les rues.
Dina Boluarte, présidente du Pérou
Un débat qui ne date pas d’hier
Le débat lancé par la présidente péruvienne est loin de faire l’unanimité. Si certains saluent sa fermeté face à des crimes abjects, d’autres s’inquiètent d’une atteinte aux droits fondamentaux et d’un retour en arrière civilisationnel. La peine de mort est-elle vraiment dissuasive ? Ne risque-t-elle pas de donner lieu à des erreurs judiciaires irréparables ? Est-ce à l’État de décider qui mérite de vivre ou de mourir ? Autant de questions épineuses qui divisent la société.
Une chose est sûre : l’émotion et la colère suscitées par le meurtre barbare de cette adolescente ne doivent pas occulter la nécessité d’un débat apaisé et rationnel. Car au-delà de ce fait divers tragique, c’est toute la question de la Justice, de la dignité humaine et de nos valeurs qui est posée. Un défi immense pour le Pérou, et pour toutes les sociétés confrontées à la violence extrême.
Le débat lancé par la présidente péruvienne est loin de faire l’unanimité. Si certains saluent sa fermeté face à des crimes abjects, d’autres s’inquiètent d’une atteinte aux droits fondamentaux et d’un retour en arrière civilisationnel. La peine de mort est-elle vraiment dissuasive ? Ne risque-t-elle pas de donner lieu à des erreurs judiciaires irréparables ? Est-ce à l’État de décider qui mérite de vivre ou de mourir ? Autant de questions épineuses qui divisent la société.
Une chose est sûre : l’émotion et la colère suscitées par le meurtre barbare de cette adolescente ne doivent pas occulter la nécessité d’un débat apaisé et rationnel. Car au-delà de ce fait divers tragique, c’est toute la question de la Justice, de la dignité humaine et de nos valeurs qui est posée. Un défi immense pour le Pérou, et pour toutes les sociétés confrontées à la violence extrême.
Ce n’est pas la première fois que la question de la peine capitale pour les crimes les plus graves est soulevée au Pérou. Depuis 1995, le Parlement a rejeté au moins huit projets de loi visant à rétablir la sentence ultime. Actuellement, les auteurs de viols sur des enfants de moins de 14 ans encourent une peine d’emprisonnement à vie. Selon des données officielles, près de 8.500 personnes purgent ce type de condamnation dans les prisons péruviennes.
Une présidente sous pression
La prise de position de Dina Boluarte intervient alors que sa cote de popularité est au plus bas. La présidente est visée par plusieurs enquêtes, notamment pour ne pas avoir informé le gouvernement ni le Parlement en 2023 d’une opération du nez qu’elle devait subir. Elle est également mise en cause dans l’affaire dite du « Rolexgate », portant sur des montres de luxe et des bijoux qu’elle n’aurait pas déclarés. Des casseroles judiciaires qui fragilisent son leadership.
Un sujet clivant qui soulève de nombreuses questions
Le débat lancé par la présidente péruvienne est loin de faire l’unanimité. Si certains saluent sa fermeté face à des crimes abjects, d’autres s’inquiètent d’une atteinte aux droits fondamentaux et d’un retour en arrière civilisationnel. La peine de mort est-elle vraiment dissuasive ? Ne risque-t-elle pas de donner lieu à des erreurs judiciaires irréparables ? Est-ce à l’État de décider qui mérite de vivre ou de mourir ? Autant de questions épineuses qui divisent la société.
Une chose est sûre : l’émotion et la colère suscitées par le meurtre barbare de cette adolescente ne doivent pas occulter la nécessité d’un débat apaisé et rationnel. Car au-delà de ce fait divers tragique, c’est toute la question de la Justice, de la dignité humaine et de nos valeurs qui est posée. Un défi immense pour le Pérou, et pour toutes les sociétés confrontées à la violence extrême.
Ce n’est pas la première fois que la question de la peine capitale pour les crimes les plus graves est soulevée au Pérou. Depuis 1995, le Parlement a rejeté au moins huit projets de loi visant à rétablir la sentence ultime. Actuellement, les auteurs de viols sur des enfants de moins de 14 ans encourent une peine d’emprisonnement à vie. Selon des données officielles, près de 8.500 personnes purgent ce type de condamnation dans les prisons péruviennes.
Une présidente sous pression
La prise de position de Dina Boluarte intervient alors que sa cote de popularité est au plus bas. La présidente est visée par plusieurs enquêtes, notamment pour ne pas avoir informé le gouvernement ni le Parlement en 2023 d’une opération du nez qu’elle devait subir. Elle est également mise en cause dans l’affaire dite du « Rolexgate », portant sur des montres de luxe et des bijoux qu’elle n’aurait pas déclarés. Des casseroles judiciaires qui fragilisent son leadership.
Un sujet clivant qui soulève de nombreuses questions
Le débat lancé par la présidente péruvienne est loin de faire l’unanimité. Si certains saluent sa fermeté face à des crimes abjects, d’autres s’inquiètent d’une atteinte aux droits fondamentaux et d’un retour en arrière civilisationnel. La peine de mort est-elle vraiment dissuasive ? Ne risque-t-elle pas de donner lieu à des erreurs judiciaires irréparables ? Est-ce à l’État de décider qui mérite de vivre ou de mourir ? Autant de questions épineuses qui divisent la société.
Une chose est sûre : l’émotion et la colère suscitées par le meurtre barbare de cette adolescente ne doivent pas occulter la nécessité d’un débat apaisé et rationnel. Car au-delà de ce fait divers tragique, c’est toute la question de la Justice, de la dignité humaine et de nos valeurs qui est posée. Un défi immense pour le Pérou, et pour toutes les sociétés confrontées à la violence extrême.