Madrid, ville de tous les possibles, a vu naître et grandir l’un des plus grands noms du cinéma contemporain : Pedro Almodóvar. Le réalisateur espagnol, connu pour ses films hauts en couleur mettant en scène des personnages féminins forts, entretient depuis toujours une relation fusionnelle avec sa cité d’adoption. C’est cette histoire d’amour que l’exposition “Madrid, chica Almodóvar”, présentée jusqu’au 20 octobre au centre culturel Conde Duque, se propose d’explorer.
Une rétrospective intimiste et passionnée
À travers 200 photos issues des 23 films du cinéaste ou de ses archives personnelles, le public est invité à plonger dans l’univers almodovarien, indissociable de la capitale espagnole. Comme le souligne le commissaire de l’exposition, Pedro Sánchez :
L’histoire de Pedro Almodóvar et de Madrid est une histoire d’amour réciproque. Pedro Almodóvar est Pedro Almodóvar grâce à Madrid, ils sont indissociables.
Pedro Sánchez, commissaire de l’exposition
Le parcours, présenté dans le majestueux centre culturel Conde Duque, lieu emblématique du cinéma almodovarien, retrace la trajectoire du réalisateur, de ses débuts pendant la Movida madrilène jusqu’à ses œuvres les plus récentes. On y découvre comment la ville a nourri son imaginaire et comment, en retour, il a su capturer son essence à travers sa caméra.
Madrid, personnage central des films d’Almodóvar
Si les actrices fétiches du cinéaste, de Carmen Maura à Penélope Cruz en passant par Marisa Paredes, ont souvent été présentées comme ses muses, c’est bien Madrid qui occupe une place de choix dans sa filmographie. La ville apparaît dans chacun de ses longs-métrages, tantôt comme un décor tantôt comme un véritable personnage.
Au fil des salles, on découvre le Madrid “idyllique” d’Almodóvar, une ville généreuse et solaire, propice à l’émancipation de ses héroïnes. Les appartements lumineux de Pepa dans Femmes au bord de la crise de nerfs ou de Julieta dans le film éponyme, constituent de véritables refuges pour ces femmes en quête de liberté. Quitte parfois à devoir recréer ces décors en studio, comme ce fut le cas pour la terrasse aux vues imprenables de Pepa, le réalisateur magnifie sa ville et en fait un écrin pour ses personnages.
Les couleurs d’Almodóvar, la revanche sur le franquisme
Autre aspect central de l’esthétique almodovarienne mis en avant par l’exposition : l’utilisation des couleurs vives, presque agressives. Un choix artistique qui s’explique, selon le cinéaste, par son envie de prendre une revanche sur la grisaille de l’Espagne franquiste. En inondant ses plans de teintes flashy, Almodóvar réinvente le Madrid de son enfance et affirme son style si reconnaissable.
Une scénographie au service du propos
La scénographie de l’exposition, soignée et inventive, rend hommage au travail du réalisateur sur les décors. Certaines salles reconstituent ainsi des intérieurs de films cultes, comme l’appartement du cinéaste dans Douleur et Gloire, permettant une immersion totale dans son univers. Une manière de rappeler à quel point chez Almodóvar, les lieux font partie intégrante de la narration et participent à la construction des personnages.
En explorant les liens intimes et artistiques entre Pedro Almodóvar et Madrid, cette rétrospective offre un éclairage passionnant sur l’une des œuvres majeures du cinéma contemporain. Une plongée colorée et émouvante dans la filmographie d’un réalisateur amoureux de sa ville, qui a su en faire une co-vedette flamboyante.
Infos pratiques : “Madrid, chica Almodóvar”
- Lieu : Centre Culturel Conde Duque, Madrid
- Dates : Jusqu’au 20 octobre 2024
- Tarifs : 5€ tarif plein / 3€ tarif réduit
- Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 20h
Une exposition incontournable pour les amoureux du 7e art et de la capitale espagnole, qui permet de découvrir ou redécouvrir l’œuvre d’Almodóvar sous un angle inédit. L’occasion aussi de se plonger dans l’histoire récente et vibrante de Madrid, cette ville qui n’a cessé d’inspirer les artistes et qui porte fièrement, à travers cette rétrospective, son enfant prodigue au pinacle. Olé !
Au fil des salles, on découvre le Madrid “idyllique” d’Almodóvar, une ville généreuse et solaire, propice à l’émancipation de ses héroïnes. Les appartements lumineux de Pepa dans Femmes au bord de la crise de nerfs ou de Julieta dans le film éponyme, constituent de véritables refuges pour ces femmes en quête de liberté. Quitte parfois à devoir recréer ces décors en studio, comme ce fut le cas pour la terrasse aux vues imprenables de Pepa, le réalisateur magnifie sa ville et en fait un écrin pour ses personnages.
Les couleurs d’Almodóvar, la revanche sur le franquisme
Autre aspect central de l’esthétique almodovarienne mis en avant par l’exposition : l’utilisation des couleurs vives, presque agressives. Un choix artistique qui s’explique, selon le cinéaste, par son envie de prendre une revanche sur la grisaille de l’Espagne franquiste. En inondant ses plans de teintes flashy, Almodóvar réinvente le Madrid de son enfance et affirme son style si reconnaissable.
Une scénographie au service du propos
La scénographie de l’exposition, soignée et inventive, rend hommage au travail du réalisateur sur les décors. Certaines salles reconstituent ainsi des intérieurs de films cultes, comme l’appartement du cinéaste dans Douleur et Gloire, permettant une immersion totale dans son univers. Une manière de rappeler à quel point chez Almodóvar, les lieux font partie intégrante de la narration et participent à la construction des personnages.
En explorant les liens intimes et artistiques entre Pedro Almodóvar et Madrid, cette rétrospective offre un éclairage passionnant sur l’une des œuvres majeures du cinéma contemporain. Une plongée colorée et émouvante dans la filmographie d’un réalisateur amoureux de sa ville, qui a su en faire une co-vedette flamboyante.
Infos pratiques : “Madrid, chica Almodóvar”
- Lieu : Centre Culturel Conde Duque, Madrid
- Dates : Jusqu’au 20 octobre 2024
- Tarifs : 5€ tarif plein / 3€ tarif réduit
- Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 20h
Une exposition incontournable pour les amoureux du 7e art et de la capitale espagnole, qui permet de découvrir ou redécouvrir l’œuvre d’Almodóvar sous un angle inédit. L’occasion aussi de se plonger dans l’histoire récente et vibrante de Madrid, cette ville qui n’a cessé d’inspirer les artistes et qui porte fièrement, à travers cette rétrospective, son enfant prodigue au pinacle. Olé !
Loin des cartes postales, Almodóvar s’attache à montrer une capitale authentique et populaire, filmant sans fard les quartiers de Vallecas ou Concepción. Une carte interactive permet d’ailleurs aux visiteurs de localiser les 272 lieux de tournage madrilènes du réalisateur, des plus célèbres aux plus confidentiels.
La “Movida” ou l’éclosion d’un cinéaste atypique
L’exposition met également en lumière les années de formation d’Almodóvar, pendant la “Movida” qui a suivi la mort de Franco. Dans ce Madrid bouillonnant et créatif, le jeune manchego, issu d’un milieu modeste, fait ses premières armes. Comme le rappelle avec humour Pedro Sánchez, “être cinéaste en Espagne, c’est comme être torero au Japon” pour le jeune Pedro, qui se démarque par son style inclassable et provocateur.
Un Madrid “idyllique” et émancipateur
Au fil des salles, on découvre le Madrid “idyllique” d’Almodóvar, une ville généreuse et solaire, propice à l’émancipation de ses héroïnes. Les appartements lumineux de Pepa dans Femmes au bord de la crise de nerfs ou de Julieta dans le film éponyme, constituent de véritables refuges pour ces femmes en quête de liberté. Quitte parfois à devoir recréer ces décors en studio, comme ce fut le cas pour la terrasse aux vues imprenables de Pepa, le réalisateur magnifie sa ville et en fait un écrin pour ses personnages.
Les couleurs d’Almodóvar, la revanche sur le franquisme
Autre aspect central de l’esthétique almodovarienne mis en avant par l’exposition : l’utilisation des couleurs vives, presque agressives. Un choix artistique qui s’explique, selon le cinéaste, par son envie de prendre une revanche sur la grisaille de l’Espagne franquiste. En inondant ses plans de teintes flashy, Almodóvar réinvente le Madrid de son enfance et affirme son style si reconnaissable.
Une scénographie au service du propos
La scénographie de l’exposition, soignée et inventive, rend hommage au travail du réalisateur sur les décors. Certaines salles reconstituent ainsi des intérieurs de films cultes, comme l’appartement du cinéaste dans Douleur et Gloire, permettant une immersion totale dans son univers. Une manière de rappeler à quel point chez Almodóvar, les lieux font partie intégrante de la narration et participent à la construction des personnages.
En explorant les liens intimes et artistiques entre Pedro Almodóvar et Madrid, cette rétrospective offre un éclairage passionnant sur l’une des œuvres majeures du cinéma contemporain. Une plongée colorée et émouvante dans la filmographie d’un réalisateur amoureux de sa ville, qui a su en faire une co-vedette flamboyante.
Infos pratiques : “Madrid, chica Almodóvar”
- Lieu : Centre Culturel Conde Duque, Madrid
- Dates : Jusqu’au 20 octobre 2024
- Tarifs : 5€ tarif plein / 3€ tarif réduit
- Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 20h
Une exposition incontournable pour les amoureux du 7e art et de la capitale espagnole, qui permet de découvrir ou redécouvrir l’œuvre d’Almodóvar sous un angle inédit. L’occasion aussi de se plonger dans l’histoire récente et vibrante de Madrid, cette ville qui n’a cessé d’inspirer les artistes et qui porte fièrement, à travers cette rétrospective, son enfant prodigue au pinacle. Olé !
Loin des cartes postales, Almodóvar s’attache à montrer une capitale authentique et populaire, filmant sans fard les quartiers de Vallecas ou Concepción. Une carte interactive permet d’ailleurs aux visiteurs de localiser les 272 lieux de tournage madrilènes du réalisateur, des plus célèbres aux plus confidentiels.
La “Movida” ou l’éclosion d’un cinéaste atypique
L’exposition met également en lumière les années de formation d’Almodóvar, pendant la “Movida” qui a suivi la mort de Franco. Dans ce Madrid bouillonnant et créatif, le jeune manchego, issu d’un milieu modeste, fait ses premières armes. Comme le rappelle avec humour Pedro Sánchez, “être cinéaste en Espagne, c’est comme être torero au Japon” pour le jeune Pedro, qui se démarque par son style inclassable et provocateur.
Un Madrid “idyllique” et émancipateur
Au fil des salles, on découvre le Madrid “idyllique” d’Almodóvar, une ville généreuse et solaire, propice à l’émancipation de ses héroïnes. Les appartements lumineux de Pepa dans Femmes au bord de la crise de nerfs ou de Julieta dans le film éponyme, constituent de véritables refuges pour ces femmes en quête de liberté. Quitte parfois à devoir recréer ces décors en studio, comme ce fut le cas pour la terrasse aux vues imprenables de Pepa, le réalisateur magnifie sa ville et en fait un écrin pour ses personnages.
Les couleurs d’Almodóvar, la revanche sur le franquisme
Autre aspect central de l’esthétique almodovarienne mis en avant par l’exposition : l’utilisation des couleurs vives, presque agressives. Un choix artistique qui s’explique, selon le cinéaste, par son envie de prendre une revanche sur la grisaille de l’Espagne franquiste. En inondant ses plans de teintes flashy, Almodóvar réinvente le Madrid de son enfance et affirme son style si reconnaissable.
Une scénographie au service du propos
La scénographie de l’exposition, soignée et inventive, rend hommage au travail du réalisateur sur les décors. Certaines salles reconstituent ainsi des intérieurs de films cultes, comme l’appartement du cinéaste dans Douleur et Gloire, permettant une immersion totale dans son univers. Une manière de rappeler à quel point chez Almodóvar, les lieux font partie intégrante de la narration et participent à la construction des personnages.
En explorant les liens intimes et artistiques entre Pedro Almodóvar et Madrid, cette rétrospective offre un éclairage passionnant sur l’une des œuvres majeures du cinéma contemporain. Une plongée colorée et émouvante dans la filmographie d’un réalisateur amoureux de sa ville, qui a su en faire une co-vedette flamboyante.
Infos pratiques : “Madrid, chica Almodóvar”
- Lieu : Centre Culturel Conde Duque, Madrid
- Dates : Jusqu’au 20 octobre 2024
- Tarifs : 5€ tarif plein / 3€ tarif réduit
- Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 20h
Une exposition incontournable pour les amoureux du 7e art et de la capitale espagnole, qui permet de découvrir ou redécouvrir l’œuvre d’Almodóvar sous un angle inédit. L’occasion aussi de se plonger dans l’histoire récente et vibrante de Madrid, cette ville qui n’a cessé d’inspirer les artistes et qui porte fièrement, à travers cette rétrospective, son enfant prodigue au pinacle. Olé !