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Paul Tudor Jones parie sur Bitcoin et l’or face à l’inflation

Le légendaire investisseur Paul Tudor Jones parie gros sur le Bitcoin et l'or en prévision d'une inflation record aux États-Unis après les élections. Découvrez son analyse et ses recommandations pour faire face à la crise qui s'annonce...

Alors que les États-Unis s’apprêtent à élire leur prochain président, le légendaire investisseur Paul Tudor Jones tire la sonnette d’alarme. Selon lui, quel que soit le vainqueur du scrutin, le pays se dirige tout droit vers une inflation galopante. Pour se prémunir, il mise gros sur le Bitcoin et l’or.

La dette américaine, une bombe à retardement

D’après Paul Tudor Jones, fondateur de Tudor Investment Corporation, les États-Unis sont à un « moment incroyable de l’histoire ». En cause : l’explosion de la dette nationale, qui atteint désormais près de 100% du PIB, contre seulement 40% il y a 25 ans. Une situation intenable sur le long terme.

Le prochain locataire de la Maison Blanche, qu’il s’agisse de Kamala Harris ou de Donald Trump, devra impérativement s’attaquer à ce problème. Mais leurs promesses de campagne, entre dépenses supplémentaires et baisses d’impôts, risquent au contraire d’aggraver la situation.

Nous allons rapidement nous ruiner si nous ne prenons pas au sérieux nos problèmes de dépenses.

Paul Tudor Jones

L’inflation, seule issue pour les États-Unis ?

Face à cette situation précaire, Paul Tudor Jones ne voit qu’une seule issue pour les États-Unis : l’inflation. Le pays devra « gonfler et dépasser sa charge de la dette », en maintenant les taux d’intérêt nominaux en dessous de l’inflation et en soutenant une croissance économique supérieure à cette dernière.

Un scénario qui semble inévitable, quelles que soient les décisions de la Réserve fédérale dans les mois à venir. C’est pourquoi le milliardaire recommande de se tourner vers des actifs réputés pour leur protection contre l’inflation : l’or et le Bitcoin.

Le Bitcoin et l’or, valeurs refuges face à l’inflation

Dans ce contexte économique incertain, Paul Tudor Jones mise sur un panier composé d’or, de Bitcoin, de matières premières et d’actions du Nasdaq. Il conseille en revanche de s’éloigner des obligations, en particulier celles à longue échéance, qui seraient les plus vulnérables à une poussée inflationniste.

Je suis long sur l’or, long sur le Bitcoin.

Paul Tudor Jones

Le Bitcoin, qui a connu une ascension fulgurante ces dernières années, est de plus en plus considéré comme une valeur refuge par les investisseurs institutionnels. Sa quantité limitée et sa décorrélation des marchés traditionnels en font un actif de choix pour se protéger de l’inflation.

Quant à l’or, son statut de valeur refuge n’est plus à démontrer. Le métal précieux a, depuis des siècles, servi de rempart contre l’érosion du pouvoir d’achat. Dans un environnement inflationniste, il devrait une fois de plus tirer son épingle du jeu.

Stanley Druckenmiller, sur la même ligne

Paul Tudor Jones n’est pas le seul géant de la finance à s’inquiéter du niveau de la dette américaine. Stanley Druckenmiller, autre investisseur de légende, a récemment révélé qu’il pariait contre les obligations d’État américaines, anticipant lui aussi une forte inflation dans les années à venir.

Si deux des plus grands noms de l’investissement mondial s’accordent sur ce constat, il y a fort à parier que leurs prévisions se réaliseront. Les épargnants et investisseurs seraient donc bien avisés de suivre leurs conseils et de se positionner dès maintenant sur les actifs les plus à même de résister à la tempête inflationniste qui s’annonce.

Le Bitcoin, qui a connu une ascension fulgurante ces dernières années, est de plus en plus considéré comme une valeur refuge par les investisseurs institutionnels. Sa quantité limitée et sa décorrélation des marchés traditionnels en font un actif de choix pour se protéger de l’inflation.

Quant à l’or, son statut de valeur refuge n’est plus à démontrer. Le métal précieux a, depuis des siècles, servi de rempart contre l’érosion du pouvoir d’achat. Dans un environnement inflationniste, il devrait une fois de plus tirer son épingle du jeu.

Stanley Druckenmiller, sur la même ligne

Paul Tudor Jones n’est pas le seul géant de la finance à s’inquiéter du niveau de la dette américaine. Stanley Druckenmiller, autre investisseur de légende, a récemment révélé qu’il pariait contre les obligations d’État américaines, anticipant lui aussi une forte inflation dans les années à venir.

Si deux des plus grands noms de l’investissement mondial s’accordent sur ce constat, il y a fort à parier que leurs prévisions se réaliseront. Les épargnants et investisseurs seraient donc bien avisés de suivre leurs conseils et de se positionner dès maintenant sur les actifs les plus à même de résister à la tempête inflationniste qui s’annonce.

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