Culture

Où Le Médecin Imaginaire A-T-Il Été Tourné ? Lieux Dévoilés

Le Médecin Imaginaire, avec Alban Ivanov, a été tourné dans un cadre unique. Où ? Découvrez les lieux qui donnent vie à cette comédie et pourquoi ils captivent...

Imaginez un village marocain baigné de soleil, où les ruelles colorées côtoient des scènes de festival électrisantes. C’est dans ce cadre que Le Médecin Imaginaire, une comédie française pétillante sortie en 2022, a pris vie. Portée par Alban Ivanov et Fatsah Bouyahmed, cette œuvre d’Ahmed Hamidi mêle humour, choc des cultures et tendresse inattendue. Mais où ce film a-t-il été tourné ? Pourquoi ce choix ? Plongeons dans les coulisses d’un tournage qui a su capturer l’âme d’un lieu unique.

Un voyage au cœur du Maroc

Le choix du Maroc comme toile de fond pour Le Médecin Imaginaire n’est pas anodin. Ce pays, avec ses paysages variés et sa richesse culturelle, offre un contraste saisissant entre la frénésie du monde moderne et une douceur de vivre presque oubliée. Le film suit Alex, un DJ au bord du burn-out, qui se retrouve coincé au Maroc après une chute spectaculaire sur scène. À ses côtés, Abdel, un aspirant aide-soignant maladroit, tente de l’accompagner dans sa convalescence. Ce duo improbable évolue dans un décor qui semble respirer l’authenticité.

Mirleft : le village qui vole la vedette

Le tournage s’est principalement déroulé à Mirleft, un petit village côtier situé dans le sud du Maroc. Niché entre l’océan Atlantique et les montagnes de l’Anti-Atlas, ce lieu incarne une simplicité envoûtante. Ses maisons blanches aux touches colorées et ses ruelles paisibles ont servi de cadre principal pour les scènes du film. Le réalisateur, Ahmed Hamidi, a été séduit par l’atmosphère de Mirleft, qu’il décrit comme un havre de paix où le temps semble suspendu.

« Mirleft, c’est l’essentiel : des maisons à taille humaine, des espaces ombragés et des couleurs chaudes qui invitent à la contemplation. »

Ahmed Hamidi, réalisateur

Ce choix n’est pas seulement esthétique. Mirleft reflète une philosophie de vie que le film cherche à transmettre : celle d’un retour à l’essentiel, loin du rythme effréné des grandes villes. Les scènes tournées dans ce village capturent cette dualité entre la modernité du festival électro et la lenteur d’un quotidien traditionnel.

Pourquoi le Maroc ? Une ode à la lenteur

Le choix du Maroc comme lieu de tournage ne s’est pas fait au hasard. Ahmed Hamidi, qui signe ici son premier long-métrage, voulait un cadre qui incarne une certaine douceur de vivre. Dans une société où tout va vite, où même les vacances sont planifiées à la minute près, le Maroc représente un contrepied audacieux. Le réalisateur explique avoir été inspiré par ses racines et par l’histoire de ses parents, originaires d’un village sans électricité ni eau courante.

« Mes parents vivaient dans un monde où tout prenait du temps. Pour chercher de l’eau, c’était une mission d’une journée entière », confie Hamidi. Cette lenteur, qu’il qualifie d’inconcevable dans notre monde moderne, est au cœur de l’identité du film. Le Maroc, avec ses paysages apaisants et son rythme apaisé, devient presque un personnage à part entière.

Les raisons du choix du Maroc :

  • Douceur visuelle : Les paysages marocains, entre mer et désert, offrent une palette de couleurs unique.
  • Contraste culturel : Le choc entre la modernité d’Alex et la simplicité d’Abdel est amplifié par le cadre.
  • Authenticité : Les villages comme Mirleft incarnent une vie sans artifices, loin des métropoles.

Une mise en scène au service du décor

Pour sublimer les lieux de tournage, Ahmed Hamidi a opté pour une mise en scène épurée, mettant en avant les personnages et leur environnement. Avec son chef opérateur, Yannick Ressigeac, il a cherché à capturer une esthétique particulière, inspirée des teintes claires du désert californien. Contrairement à certains films tournés au Maroc, où les couleurs sont souvent saturées, Le Médecin Imaginaire privilégie des tons doux, avec beaucoup de blanc et de vert, pour refléter la sérénité du lieu.

Les scènes extérieures, souvent filmées sur les toits ou dans les ruelles, renforcent cette idée d’oisiveté. Les personnages déambulent, discutent, et prennent le temps de vivre, un contraste saisissant avec la vie trépidante d’Alex avant sa chute. Cette approche visuelle donne au film une identité unique, où le décor n’est pas seulement un fond, mais un acteur de l’histoire.

Les défis du tournage à l’étranger

Tourner au Maroc n’a pas été sans défis. Entre la logistique, les différences culturelles et les contraintes climatiques, l’équipe a dû s’adapter. Par exemple, les scènes de festival, avec leurs foules et leurs équipements de DJ, ont nécessité une coordination minutieuse pour recréer l’ambiance d’un événement électro dans un cadre rural. Pourtant, ces défis ont enrichi le film, lui conférant une authenticité rare.

Les acteurs, eux aussi, ont été immergés dans cet environnement. Alban Ivanov, habitué aux plateaux parisiens, a découvert un Maroc qu’il ne connaissait pas. « C’était comme un voyage dans le temps », a-t-il confié dans une interview. Cette immersion a permis au casting de s’approprier pleinement leurs rôles, ajoutant une couche de sincérité à leurs performances.

Un casting qui fait vibrer le décor

Le film ne serait pas ce qu’il est sans son casting éclectique. Alban Ivanov, dans le rôle d’Alex, apporte une énergie brute, tandis que Fatsah Bouyahmed, en Abdel, incarne une tendresse désarmante. Les seconds rôles, comme Smaïn et Booder, qui jouent deux policiers hauts en couleur, ajoutent une touche d’humour cartoonesque. Clotilde Courau, quant à elle, campe une Parisienne pressée, symbole d’un monde occidental en perpétuel mouvement.

« Alban et Fatsah, c’est un peu Laurel et Hardy. Leur alchimie fait tout le sel du film. »

Ahmed Hamidi

Ce duo, soutenu par le cadre marocain, crée une dynamique unique. Les scènes où Abdel tente de soigner Alex, souvent avec des méthodes farfelues, sont sublimées par les décors naturels de Mirleft. Les interactions entre les personnages et leur environnement donnent au film une saveur particulière, entre comédie et réflexion sur le rythme de vie.

Une comédie qui invite à ralentir

Au-delà des lieux de tournage, Le Médecin Imaginaire est une ode à la lenteur et à la simplicité. Le film utilise le Maroc comme un miroir pour questionner notre rapport au temps. Dans un monde où tout va vite, où les burn-outs sont légion, il propose une pause, une respiration. Les paysages de Mirleft, avec leurs couleurs chaudes et leurs ruelles tranquilles, incarnent cette invitation à ralentir.

Ahmed Hamidi milite pour ce qu’il appelle la « vie en tongs ». Une philosophie qui peut sembler anodine, mais qui résonne dans une société obsédée par la productivité. Le film, à travers ses décors et son histoire, nous pousse à réfléchir : et si le vrai luxe, c’était de prendre le temps ?

Élément du film Impact du lieu de tournage
Festival électro Recréé à Mirleft, mêlant modernité et tradition.
Scènes de convalescence Maisons traditionnelles, ambiance apaisante.
Interactions comiques Ruelles et toits de Mirleft, cadre authentique.

L’impact culturel du choix du Maroc

En choisissant le Maroc, le film ne se contente pas de proposer un décor exotique. Il met en lumière une culture riche, où l’hospitalité et la simplicité sont des valeurs centrales. Les scènes avec les habitants de Mirleft, bien que secondaires, ajoutent une touche d’humanité. Elles rappellent que le cinéma peut aussi être un pont entre les cultures, une manière de célébrer la diversité.

Le Maroc, dans Le Médecin Imaginaire, n’est pas juste un lieu. C’est une invitation à voir le monde autrement, à travers le prisme de la douceur et de l’authenticité. Ce choix de tournage, audacieux et réfléchi, donne au film une profondeur inattendue pour une comédie.

Un film à découvrir sur France 2

Diffusé le 10 août 2025 à 21h05 sur France 2, Le Médecin Imaginaire est une occasion de découvrir ou redécouvrir cette comédie qui mêle rires et réflexion. Les paysages de Mirleft, la performance d’Alban Ivanov et l’alchimie du casting font de ce film une expérience unique. Que vous soyez amateur de comédies françaises ou simplement curieux de voyager au Maroc à travers l’écran, ce long-métrage saura vous séduire.

Alors, prêt à embarquer pour Mirleft ? Laissez-vous emporter par cette histoire où le rire et la douceur se rencontrent dans un décor qui semble murmurer : ralentissez, prenez le temps de vivre.

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