495 vendeurs à la sauvette et joueurs de bonneteau évincés en seulement 24 heures. Tel est le bilan d’une opération coup de poing menée ce week-end par les forces de l’ordre parisiennes aux abords de la tour Eiffel et du Trocadéro. Un dispositif d’envergure visant à lutter contre la délinquance et l’occupation illégale de l’espace public dans ces hauts lieux touristiques de la capitale.
54 contrôles, 14 interpellations et des saisies de marchandises
Sur les 495 personnes évincées lors de cette opération, 54 ont été contrôlées et 14 interpellées dont 3 vendeurs à la sauvette et 1 organisateur de jeu de bonneteau. La préfecture de police annonce également avoir délivré 4 amendes forfaitaires délictuelles, dressé 18 verbalisations et saisi pas moins de 28 kg de marchandises.
Le retour en force des vendeurs à la sauvette après les Jeux
Cette action des forces de l’ordre intervient quelques jours seulement après la clôture des Jeux Paralympiques. Pendant toute la période olympique et paralympique, une forte présence policière avait en effet été déployée pour sécuriser les sites. Mais sitôt la flamme éteinte, les vendeurs à la sauvette ont profité de ce relâchement pour revenir massivement sur ce terrain de jeu très prisé des touristes.
La piétonnisation du pont d’Iéna, qui relie la tour Eiffel au Trocadéro, cristallise les inquiétudes. Les élus d’opposition craignent qu’elle n’offre un nouveau terrain favorable au développement des trafics.
Rachida Dati et Jérémy Redler, maires des 7e et 16e arrondissements
Un plan de sécurisation renforcée pour les sites touristiques
Face à ce phénomène récurrent, la préfecture de police a mis en place un plan de sécurisation renforcée. Celui-ci cible en priorité les sites touristiques très fréquentés comme la tour Eiffel, le Trocadéro ou encore le Sacré-Cœur. D’autres opérations du même type avaient déjà été menées la semaine dernière dans le quartier Max-Dormoy, dans le 18e arrondissement.
La piétonnisation du pont d’Iéna en question
Mais cette mobilisation d’envergure intervient surtout quelques jours après la piétonnisation par arrêté municipal du pont d’Iéna, qui relie le Trocadéro à la Dame de Fer. Un projet vivement critiqué par l’opposition municipale. Dans un courrier adressé au préfet de police, les maires LR des 7e et 16e, Rachida Dati et Jérémy Redler, s’inquiètent de voir cette nouvelle zone piétonne investie par les délinquants et réclament un renforcement des mesures de sécurisation.
Si cette opération coup de poing marque la ferme volonté des autorités de maintenir la pression sur les points chauds de la capitale, elle soulève aussi la question épineuse de la sécurisation sur le long terme de l’espace public parisien. Trouver le juste équilibre entre attractivité touristique et tranquillité des riverains reste un défi de taille pour la municipalité comme pour la préfecture.
Face à ce phénomène récurrent, la préfecture de police a mis en place un plan de sécurisation renforcée. Celui-ci cible en priorité les sites touristiques très fréquentés comme la tour Eiffel, le Trocadéro ou encore le Sacré-Cœur. D’autres opérations du même type avaient déjà été menées la semaine dernière dans le quartier Max-Dormoy, dans le 18e arrondissement.
La piétonnisation du pont d’Iéna en question
Mais cette mobilisation d’envergure intervient surtout quelques jours après la piétonnisation par arrêté municipal du pont d’Iéna, qui relie le Trocadéro à la Dame de Fer. Un projet vivement critiqué par l’opposition municipale. Dans un courrier adressé au préfet de police, les maires LR des 7e et 16e, Rachida Dati et Jérémy Redler, s’inquiètent de voir cette nouvelle zone piétonne investie par les délinquants et réclament un renforcement des mesures de sécurisation.
Si cette opération coup de poing marque la ferme volonté des autorités de maintenir la pression sur les points chauds de la capitale, elle soulève aussi la question épineuse de la sécurisation sur le long terme de l’espace public parisien. Trouver le juste équilibre entre attractivité touristique et tranquillité des riverains reste un défi de taille pour la municipalité comme pour la préfecture.