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Omnicom et IPG, le mariage à 60 milliards dans la publicité

Coup de tonnerre dans la pub mondiale ! Omnicom et IPG, géants américains de la publicité, annoncent leur fusion à 60 milliards de dollars. Quelles conséquences pour le marché et la concurrence ? Analyse des enjeux de ce deal massif qui rebat les cartes du secteur. Le nouveau leader mondial en vue ?

Le monde de la publicité est sous le choc. Lundi soir, les géants américains Omnicom et Interpublic (IPG), respectivement numéro 2 et 3 mondiaux du secteur, ont annoncé leur intention de fusionner dans une opération à 60 milliards de dollars. Un deal massif aux conséquences majeures pour toute l’industrie. Mais quels sont les enjeux derrière ce coup de tonnerre ?

Omnicom – IPG : les dessous d’un mariage arrangé

Selon des sources proches du dossier, les discussions entre Omnicom et IPG dureraient depuis plusieurs mois. L’objectif ? Créer un nouveau leader mondial de la communication, capable de rivaliser avec le britannique WPP et le français Publicis. En unissant leurs forces, les deux groupes américains représenteront un chiffre d’affaires cumulé de plus de 25 milliards de dollars et emploieront près de 200 000 personnes à travers le monde.

Mais au-delà des chiffres, c’est tout le paysage publicitaire mondial qui est chamboulé. Car Omnicom et IPG disposent de portefeuilles clients complémentaires et d’expertises variées, notamment dans le digital et la data. Leur fusion donnera naissance à un mastodonte disposant d’une puissance de frappe inégalée pour accompagner les grandes marques.

Les défis d’une fusion géante

Pour autant, l’opération est loin d’être gagnée d’avance. Fusionner deux groupes d’une telle envergure soulève de nombreux défis, à commencer par les questions de gouvernance et de partage du pouvoir. Sans compter les inévitables doublons et les probables réductions d’effectifs à venir. Il faudra aussi convaincre les autorités de la concurrence du bien-fondé de ce mariage.

Cette fusion est un tremblement de terre pour notre industrie. Elle redistribue totalement les cartes.

– Un dirigeant d’une grande agence, sous couvert d’anonymat

Course à la taille et consolidation

Plus largement, ce deal s’inscrit dans une tendance de fond du secteur publicitaire : la course à la taille critique et à la consolidation. Face aux défis posés par les GAFA et l’évolution des usages, les acteurs historiques n’ont d’autre choix que de grossir pour rester dans la course. Et les prétendants ne manquent pas…

  • WPP, le leader actuel, regarde forcément ce rapprochement de près
  • Publicis, le champion français, pourrait être tenté de répliquer
  • Les nouveaux entrants issus du digital comme Accenture ou Deloitte sont aussi à l’affût

Une chose est sûre : avec cette méga-fusion, le monde de la publicité et de la communication ne sera plus jamais comme avant. Place à une nouvelle ère où seuls les plus gros et les plus agiles pourront tirer leur épingle du jeu. La pub a désormais sa méga-marriage !

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