C’est un coup dur que vient d’encaisser Novak Djokovic à l’Open d’Australie. Victime d’une déchirure musculaire, le numéro 1 mondial a été contraint à l’abandon en demi-finale face à l’Allemand Alexander Zverev. Un épisode douloureux pour le Serbe qui restait sur une série impressionnante de 20 victoires consécutives en Grand Chelem.
Une blessure handicapante
Touché à la cuisse depuis son huitième de finale contre Pablo Carreno Busta, Djokovic a tout tenté pour continuer la compétition. Mais la douleur était trop forte. « J’ai fait tout ce que j’ai pu pour gérer une déchirure musculaire. Mais vers la fin du premier set, j’ai commencé à ressentir de plus en plus de douleur », a expliqué le Serbe en conférence de presse. Incapable de se déplacer correctement, il a préféré jeter l’éponge alors qu’il était mené 6-3, 3-0 par Zverev.
Un choix raisonnable au vu de la gravité de la blessure. D’après une source proche du joueur, les examens médicaux auraient révélé une déchirure de 2cm au niveau des ischio-jambiers. Un diagnostic qui nécessitera plusieurs semaines de repos et de soins intensifs.
Zverev en finale, une première
Si l’abandon de Djokovic constitue évidemment une immense désillusion, il fait en revanche les affaires d’Alexander Zverev. L’Allemand de 24 ans se qualifie ainsi pour sa première finale en Grand Chelem, où il affrontera le Russe Daniil Medvedev ou le Grec Stefanos Tsitsipas.
«Je n’avais jamais atteint ce stade en Grand Chelem auparavant. C’est un rêve qui devient réalité, même si ce n’est pas de la façon dont je l’aurais espéré», a réagi Zverev
Une finale que le protégé de David Ferrer abordera avec confiance. Il reste en effet sur 12 victoires lors de ses 13 derniers matchs, avec notamment un titre à l’ATP Cup avec l’Allemagne.
L’avenir incertain pour Djokovic
Du côté de Novak Djokovic, c’est évidemment la soupe à la grimace. Ce nouvel épisode vient s’ajouter à une série noire, lui qui avait déjà dû renoncer à l’US Open en septembre dernier, toujours à cause d’une blessure. Des pépins physiques à répétition qui soulèvent des interrogations sur la capacité du Serbe à tenir la distance.
À bientôt 36 ans, le temps commence à être compté pour le recordman de titres en Grand Chelem (22). S’il assure vouloir continuer à jouer, il n’exclut pas un programme allégé dans les mois à venir. « Je vais voir comment se déroule la saison. Je veux continuer. Mais je ne sais pas si j’aurai un calendrier modifié ou non pour l’année prochaine », a-t-il glissé, laissant planer le doute sur la suite de sa carrière.
Vers un retour à Doha ?
En attendant, la priorité est au repos et à la récupération. Après son retour en Europe, Djokovic va passer des examens complémentaires pour en savoir plus sur la nature exacte de sa blessure et la durée de son indisponibilité.
S’il veut revenir à la compétition rapidement, le numéro 1 mondial garde cependant la tête froide et se montre prudent. Annoncé au tournoi de Doha à la fin du mois de février, sa participation dépendra de l’évolution de sa cuisse. « Je ne pense pas que j’en avais assez dans le réservoir », a-t-il avoué. La sagesse plutôt que la précipitation.
Car s’il y a bien une chose que Djokovic a apprise au fil de sa carrière, c’est qu’il faut savoir prendre son temps. Surtout quand il s’agit de revenir après une blessure. En bon compétiteur, le Serbe a hâte de retrouver les courts. Mais pas question de brûler les étapes. L’important est d’arriver en forme pour Roland-Garros, son grand objectif de la saison. D’ici là, patience et longueur de temps seront ses meilleurs alliés.
À bientôt 36 ans, le temps commence à être compté pour le recordman de titres en Grand Chelem (22). S’il assure vouloir continuer à jouer, il n’exclut pas un programme allégé dans les mois à venir. « Je vais voir comment se déroule la saison. Je veux continuer. Mais je ne sais pas si j’aurai un calendrier modifié ou non pour l’année prochaine », a-t-il glissé, laissant planer le doute sur la suite de sa carrière.
Vers un retour à Doha ?
En attendant, la priorité est au repos et à la récupération. Après son retour en Europe, Djokovic va passer des examens complémentaires pour en savoir plus sur la nature exacte de sa blessure et la durée de son indisponibilité.
S’il veut revenir à la compétition rapidement, le numéro 1 mondial garde cependant la tête froide et se montre prudent. Annoncé au tournoi de Doha à la fin du mois de février, sa participation dépendra de l’évolution de sa cuisse. « Je ne pense pas que j’en avais assez dans le réservoir », a-t-il avoué. La sagesse plutôt que la précipitation.
Car s’il y a bien une chose que Djokovic a apprise au fil de sa carrière, c’est qu’il faut savoir prendre son temps. Surtout quand il s’agit de revenir après une blessure. En bon compétiteur, le Serbe a hâte de retrouver les courts. Mais pas question de brûler les étapes. L’important est d’arriver en forme pour Roland-Garros, son grand objectif de la saison. D’ici là, patience et longueur de temps seront ses meilleurs alliés.