Au-delà des tensions intercommunautaires, les autorités pointent également du doigt le bilan tragique de l’insécurité routière ces dernières semaines. Sans oublier les interventions répétées des forces de l’ordre sur certaines communes.
Gendarmerie et police sur le pied de guerre
Pour assurer le respect de ce couvre-feu du Nouvel An, gendarmerie et police seront massivement déployées à Nouméa, Mont-Dore, Dumbéa et Païta. Des contrôles seront réalisés et les contrevenants s’exposeront à des verbalisations.
Un dispositif qui se veut dissuasif mais qui n’empêchera sans doute pas certains fêtards de braver l’interdit. Reste à savoir si ces restrictions suffiront à garantir une nuit de la Saint-Sylvestre sous le signe de la sérénité en Nouvelle-Calédonie. Une chose est sûre, l’heure n’est pas encore à l’insouciance sur le Caillou.
L’espoir d’un retour au calme en 2025
Au-delà des célébrations du 31 décembre, c’est tout un territoire qui aspire à retrouver la paix civile en cette nouvelle année. Après une période de fortes turbulences, les autorités et la population calédonienne espèrent que 2025 marquera le retour à une situation apaisée.
Un souhait partagé par de nombreux acteurs politiques, coutumiers et associatifs qui appellent au dialogue et à la réconciliation. Le défi s’annonce de taille mais crucial pour l’avenir de l’archipel, à l’heure où se profile la troisième consultation référendaire sur l’indépendance.
D’ici là, la prudence reste de mise en cette période festive. Avec ce couvre-feu du réveillon, les Calédoniens devront célébrer la nouvelle année avec modération et en petit comité. Une contrainte nécessaire pour éviter tout nouveau dérapage et aborder 2025 sous de meilleurs auspices.
En cette fin d’année 2024, la fête sera placée sous haute surveillance en Nouvelle-Calédonie. Selon une source proche du dossier, les autorités ont décidé d’instaurer un couvre-feu dans les principales communes du territoire pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Une mesure forte prise dans un contexte sécuritaire tendu, après plusieurs mois d’émeutes qui ont secoué l’archipel du Pacifique Sud.
Un réveillon sous couvre-feu à Nouméa et ses alentours
C’est officiel, les lumières de la fête s’éteindront plus tôt cette année à Nouméa. Un arrêté publié ce vendredi par le haut-commissariat de la République annonce la mise en place d’un couvre-feu de 1h à 6h du matin dans la capitale et les communes avoisinantes, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Une décision prise « au regard du contexte que connaît le territoire depuis plusieurs mois », précise le communiqué.
Concrètement, ce couvre-feu signifie l’interdiction des traditionnels défilés de voitures qui animent habituellement les baies de Nouméa pour marquer le passage à la nouvelle année. Exit aussi les feux d’artifice, proscrits jusqu’au 5 janvier. Les rassemblements sur la voie publique sont également prohibés dans les communes concernées depuis septembre dernier.
Un territoire marqué par des émeutes
Si ces restrictions viennent assombrir l’ambiance des célébrations, elles s’expliquent par le climat d’insécurité qui règne en Nouvelle-Calédonie depuis le printemps dernier. Le territoire a en effet été le théâtre de violentes émeutes à partir du 13 mai, date à laquelle un couvre-feu avait été instauré sur l’ensemble de l’archipel. Une mesure levée seulement début décembre.
Au-delà des tensions intercommunautaires, les autorités pointent également du doigt le bilan tragique de l’insécurité routière ces dernières semaines. Sans oublier les interventions répétées des forces de l’ordre sur certaines communes.
Gendarmerie et police sur le pied de guerre
Pour assurer le respect de ce couvre-feu du Nouvel An, gendarmerie et police seront massivement déployées à Nouméa, Mont-Dore, Dumbéa et Païta. Des contrôles seront réalisés et les contrevenants s’exposeront à des verbalisations.
Un dispositif qui se veut dissuasif mais qui n’empêchera sans doute pas certains fêtards de braver l’interdit. Reste à savoir si ces restrictions suffiront à garantir une nuit de la Saint-Sylvestre sous le signe de la sérénité en Nouvelle-Calédonie. Une chose est sûre, l’heure n’est pas encore à l’insouciance sur le Caillou.
L’espoir d’un retour au calme en 2025
Au-delà des célébrations du 31 décembre, c’est tout un territoire qui aspire à retrouver la paix civile en cette nouvelle année. Après une période de fortes turbulences, les autorités et la population calédonienne espèrent que 2025 marquera le retour à une situation apaisée.
Un souhait partagé par de nombreux acteurs politiques, coutumiers et associatifs qui appellent au dialogue et à la réconciliation. Le défi s’annonce de taille mais crucial pour l’avenir de l’archipel, à l’heure où se profile la troisième consultation référendaire sur l’indépendance.
D’ici là, la prudence reste de mise en cette période festive. Avec ce couvre-feu du réveillon, les Calédoniens devront célébrer la nouvelle année avec modération et en petit comité. Une contrainte nécessaire pour éviter tout nouveau dérapage et aborder 2025 sous de meilleurs auspices.