Vous pensiez que les radars ne servaient qu’à flasher les excès de vitesse ? Détrompez-vous ! Le gouvernement a de grands projets pour ces sentinelles de la route. Dès l’année prochaine, une nouvelle génération de radars ultra-modernes pourrait faire son apparition sur nos chaussées, avec des capacités étendues pour traquer les conducteurs indélicats. Mais attention, ces super-radars ne font pas l’unanimité !
2025, l’année des radars nouvelle génération
Selon une source proche du dossier, le projet de loi de finances pour 2025, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, prévoit le déploiement de radars dernière génération sur les routes françaises. Ces équipements high-tech seraient capables de détecter non seulement les excès de vitesse, mais aussi trois infractions supplémentaires :
- Le non-port de la ceinture de sécurité
- Le non-respect des distances de sécurité entre les véhicules
- L’utilisation du téléphone au volant
Autant de comportements dangereux qui, pour le moment, ne peuvent être repérés que lors de contrôles des forces de l’ordre. Avec ces nouveaux radars, les autorités espèrent automatiser la traque des conducteurs indisciplinés et améliorer la sécurité routière.
Jusqu’à 135€ d’amende et retrait de points
Si vous vous faites flasher par ces radars nouvelle génération, l’addition risque d’être salée. Chacune de ces infractions est passible d’une amende forfaitaire de 135€ et d’un retrait de 3 points sur votre permis de conduire. De quoi faire réfléchir les plus téméraires !
Mais pas de panique, vous avez encore un peu de temps devant vous avant de voir fleurir ces radars ultra-modernes sur votre trajet. Selon les informations qui ont fuité, les premiers tests grandeur nature ne devraient pas avoir lieu avant plusieurs mois.
Selon les capacités technologiques et l’homologation nécessaire, les premiers radars nouvelle génération pourraient entrer en service courant 2025.
Une source proche du ministère de l’Intérieur
Des radars bardés de technologies
Mais comment diable ces nouveaux radars vont-ils s’y prendre pour repérer toutes ces infractions ? Il semblerait que le gouvernement mise sur les dernières avancées technologiques en matière d’intelligence artificielle et d’analyse de données. Les nouveaux radars seraient ainsi capables de capturer et d’analyser de multiples images des véhicules et de leurs occupants pour y détecter les comportements prohibés.
Des algorithmes de deep learning ultra-pointus épauleraient les radars dans leurs contrôles. Mais certains s’inquiètent déjà des problèmes de fiabilité et des risques d’erreur qu’une telle automatisation pourrait engendrer. Sans parler des inévitables questions sur le respect de la vie privée des automobilistes !
Le nerf de la guerre : le budget
Si les radars nouvelle génération font rêver les autorités, leur déploiement a un coût. Et c’est bien là que le bât blesse. Pour équiper les routes de ces dispositifs ultra-modernes, le gouvernement prévoit de débloquer 46,3 millions d’euros. Une sacrée somme, qui a de quoi faire tiquer en période de disette budgétaire.
Des députés de différents bords politiques ont déjà déposé des amendements pour revoir à la hausse les crédits alloués à la sécurité routière. Mais pour l’heure, le feu est loin d’être vert.
Un membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale
Les débats parlementaires autour du projet de loi de finances pour 2025 s’annoncent animés, et l’avenir des super-radars est plus incertain que jamais. Contrôle high-tech des routes ou gouffre budgétaire ? Les Français devraient être fixés dans les prochaines semaines, à l’issue du vote des députés.
Des conducteurs sous haute surveillance
Si le projet est finalement adopté, il faudra s’attendre à une surveillance accrue des comportements au volant. Plus question de décrocher son téléphone ou d’oublier sa ceinture sans risquer de se faire flasher ! Les forces de l’ordre,elles, devraient voir leur tâche facilitée avec ces équipements capables de traquer les infractions à leur place.
Mais tous les conducteurs ne l’entendent pas de cette oreille. Beaucoup s’insurgent déjà contre ces radars qu’ils jugent intrusifs et liberticides. Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott et au sabotage fleurissent, certains évoquant même des « radars de la discorde ».
Si ces nouveaux radars sont installés, je me débrouillerai pour rouler en-dessous des limitations, mais hors de question qu’ils m’espionnent ! Je me battrai pour préserver ma liberté de conduire.
Un automobiliste en colère sur Twitter
Pour ou contre, une chose est sûre : ces radars ultra-modernes ne laisseront personne indifférent.Alors, prêts à vous faire flasher pour téléphone au volant ou non-port de la ceinture ? Bientôt, les conducteurs français n’auront peut-être plus le choix !