C’est un contraste saisissant qui s’annonce ce week-end à Paris. Alors que Notre-Dame, symbole national, rouvre ses portes après 5 années d’intenses travaux de reconstruction suite à l’incendie dévastateur d’avril 2019, la France traverse une nouvelle crise politique majeure. Le président Emmanuel Macron, qui souhaitait faire de cette réouverture un moment de « fierté française », se retrouve pris dans la tourmente.
Un « pari réussi » pour Macron malgré l’adversité
Samedi, le chef de l’État prononcera un discours sur le parvis de la cathédrale restaurée, juste avant une cérémonie liturgique marquant sa réouverture officielle au public. Il assistera également à la première messe le lendemain. Un déroulé minutieusement négocié avec le diocèse, l’Élysée souhaitant initialement un discours présidentiel à l’intérieur de l’édifice religieux, une option qui avait suscité des réticences tant du côté de l’Église que des défenseurs de la laïcité.
C’est finalement le 29 novembre dernier, lors d’une visite finale en forme de pré-inauguration, qu’Emmanuel Macron s’est exprimé dans la nef de Notre-Dame, permettant au monde de redécouvrir sa splendeur retrouvée. L’occasion pour le président de souligner, une nouvelle fois, que malgré les sceptiques et les difficultés, le « chantier du siècle » a bien été mené à bien dans les délais impartis, comme il s’y était engagé.
Vous avez montré au monde que rien ne résiste à l’audace.
Emmanuel Macron aux artisans de Notre-Dame
Un pari indéniablement réussi donc pour le chef de l’État, qui n’hésite pas à en tirer une certaine fierté personnelle, quitte à en faire un peu trop selon certains de ses détracteurs. Mais comme le reconnaît un poids lourd du gouvernement pourtant peu macroniste, « il a mis en place une organisation qui a permis d’y arriver. Qu’il essaie d’en tirer profit ou s’en réjouisse, ce n’est pas anormal ».
Notre-Dame, une « métaphore de la vie de la Nation »
Pour Emmanuel Macron, la reconstruction express de la cathédrale est bien plus qu’un chantier parmi d’autres. Il y voit une véritable « métaphore de la vie de la Nation », lui permettant de distiller au fil de ses visites des messages politiques à peine voilés.
En pleine crise des retraites, il avait ainsi glissé au cœur des échafaudages : « Tenir le cap, c’est ma devise ». Un cap aujourd’hui brouillé par une situation politique inédite, le président ayant perdu une large partie de son pouvoir suite à la dissolution de l’Assemblée en juin dernier.
2024 devait être l’année des « fiertés françaises » selon les vœux d’Emmanuel Macron le 31 décembre dernier. Les Jeux Olympiques de Paris puis la réouverture de Notre-Dame devaient illustrer une France « capable, quand elle s’unit, de résister, de se relever ».
Mais les JO n’ont été qu’une parenthèse enchantée dans un climat politique délétère. Et les cérémonies de réouverture de la cathédrale se déroulent en pleine négociation houleuse sur le nom du prochain Premier ministre, après le renversement de Michel Barnier mercredi soir par les députés.
Un événement diplomatique de premier plan malgré tout
Le président compte bien malgré tout faire de ce week-end un rendez-vous diplomatique majeur, la politique étrangère restant l’un de ses domaines réservés qu’il continue de labourer intensément.
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement assisteront ainsi à la réouverture de Notre-Dame samedi, dont le président élu des États-Unis Donald Trump pour son premier déplacement à l’étranger depuis sa victoire le 5 novembre. Joe Biden, l’actuel président américain, sera lui représenté par son épouse Jill.
Parmi les têtes couronnées attendues figurent également le couple royal belge, Philippe et Mathilde, ainsi que le prince Albert de Monaco. Un aréopage prestigieux, auquel manquera toutefois le pape François, grand ami d’Emmanuel Macron, qui a finalement décliné l’invitation lancée il y a un an, retirant un peu d’éclat à l’événement.
Notre-Dame, miroir des tourments français
Reconstruite, restaurée, Notre-Dame renaît donc de ses cendres ce week-end. Mais c’est dans un pays profondément divisé et en crise qu’elle rouvre ses portes. Comme si la cathédrale millénaire, résiliente, se faisait le miroir des tourments qui agitent la nation.
Emmanuel Macron parviendra-t-il, le temps d’un week-end et d’une poignée de discours, à en faire le symbole rassembleur qu’il appelle de ses vœux ? Rien n’est moins sûr tant le fossé semble profond entre une fête de la « fierté française » et le chaos politique ambiant.
Mais le chef de l’État veut croire que l’esprit de fraternité et d’unité qui a prévalu pour relever Notre-Dame peut encore souffler sur un pays à la dérive. Un vœu pieux? L’avenir le dira. En attendant, la cathédrale meurtrie, comme la France, se redresse. Mais il faudra sans doute plus que des travaux titanesques pour réparer les fractures de la nation.
2024 devait être l’année des « fiertés françaises » selon les vœux d’Emmanuel Macron le 31 décembre dernier. Les Jeux Olympiques de Paris puis la réouverture de Notre-Dame devaient illustrer une France « capable, quand elle s’unit, de résister, de se relever ».
Mais les JO n’ont été qu’une parenthèse enchantée dans un climat politique délétère. Et les cérémonies de réouverture de la cathédrale se déroulent en pleine négociation houleuse sur le nom du prochain Premier ministre, après le renversement de Michel Barnier mercredi soir par les députés.
Un événement diplomatique de premier plan malgré tout
Le président compte bien malgré tout faire de ce week-end un rendez-vous diplomatique majeur, la politique étrangère restant l’un de ses domaines réservés qu’il continue de labourer intensément.
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement assisteront ainsi à la réouverture de Notre-Dame samedi, dont le président élu des États-Unis Donald Trump pour son premier déplacement à l’étranger depuis sa victoire le 5 novembre. Joe Biden, l’actuel président américain, sera lui représenté par son épouse Jill.
Parmi les têtes couronnées attendues figurent également le couple royal belge, Philippe et Mathilde, ainsi que le prince Albert de Monaco. Un aréopage prestigieux, auquel manquera toutefois le pape François, grand ami d’Emmanuel Macron, qui a finalement décliné l’invitation lancée il y a un an, retirant un peu d’éclat à l’événement.
Notre-Dame, miroir des tourments français
Reconstruite, restaurée, Notre-Dame renaît donc de ses cendres ce week-end. Mais c’est dans un pays profondément divisé et en crise qu’elle rouvre ses portes. Comme si la cathédrale millénaire, résiliente, se faisait le miroir des tourments qui agitent la nation.
Emmanuel Macron parviendra-t-il, le temps d’un week-end et d’une poignée de discours, à en faire le symbole rassembleur qu’il appelle de ses vœux ? Rien n’est moins sûr tant le fossé semble profond entre une fête de la « fierté française » et le chaos politique ambiant.
Mais le chef de l’État veut croire que l’esprit de fraternité et d’unité qui a prévalu pour relever Notre-Dame peut encore souffler sur un pays à la dérive. Un vœu pieux? L’avenir le dira. En attendant, la cathédrale meurtrie, comme la France, se redresse. Mais il faudra sans doute plus que des travaux titanesques pour réparer les fractures de la nation.
Des « fiertés françaises » éclipsées par la crise
2024 devait être l’année des « fiertés françaises » selon les vœux d’Emmanuel Macron le 31 décembre dernier. Les Jeux Olympiques de Paris puis la réouverture de Notre-Dame devaient illustrer une France « capable, quand elle s’unit, de résister, de se relever ».
Mais les JO n’ont été qu’une parenthèse enchantée dans un climat politique délétère. Et les cérémonies de réouverture de la cathédrale se déroulent en pleine négociation houleuse sur le nom du prochain Premier ministre, après le renversement de Michel Barnier mercredi soir par les députés.
Un événement diplomatique de premier plan malgré tout
Le président compte bien malgré tout faire de ce week-end un rendez-vous diplomatique majeur, la politique étrangère restant l’un de ses domaines réservés qu’il continue de labourer intensément.
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement assisteront ainsi à la réouverture de Notre-Dame samedi, dont le président élu des États-Unis Donald Trump pour son premier déplacement à l’étranger depuis sa victoire le 5 novembre. Joe Biden, l’actuel président américain, sera lui représenté par son épouse Jill.
Parmi les têtes couronnées attendues figurent également le couple royal belge, Philippe et Mathilde, ainsi que le prince Albert de Monaco. Un aréopage prestigieux, auquel manquera toutefois le pape François, grand ami d’Emmanuel Macron, qui a finalement décliné l’invitation lancée il y a un an, retirant un peu d’éclat à l’événement.
Notre-Dame, miroir des tourments français
Reconstruite, restaurée, Notre-Dame renaît donc de ses cendres ce week-end. Mais c’est dans un pays profondément divisé et en crise qu’elle rouvre ses portes. Comme si la cathédrale millénaire, résiliente, se faisait le miroir des tourments qui agitent la nation.
Emmanuel Macron parviendra-t-il, le temps d’un week-end et d’une poignée de discours, à en faire le symbole rassembleur qu’il appelle de ses vœux ? Rien n’est moins sûr tant le fossé semble profond entre une fête de la « fierté française » et le chaos politique ambiant.
Mais le chef de l’État veut croire que l’esprit de fraternité et d’unité qui a prévalu pour relever Notre-Dame peut encore souffler sur un pays à la dérive. Un vœu pieux? L’avenir le dira. En attendant, la cathédrale meurtrie, comme la France, se redresse. Mais il faudra sans doute plus que des travaux titanesques pour réparer les fractures de la nation.
Des « fiertés françaises » éclipsées par la crise
2024 devait être l’année des « fiertés françaises » selon les vœux d’Emmanuel Macron le 31 décembre dernier. Les Jeux Olympiques de Paris puis la réouverture de Notre-Dame devaient illustrer une France « capable, quand elle s’unit, de résister, de se relever ».
Mais les JO n’ont été qu’une parenthèse enchantée dans un climat politique délétère. Et les cérémonies de réouverture de la cathédrale se déroulent en pleine négociation houleuse sur le nom du prochain Premier ministre, après le renversement de Michel Barnier mercredi soir par les députés.
Un événement diplomatique de premier plan malgré tout
Le président compte bien malgré tout faire de ce week-end un rendez-vous diplomatique majeur, la politique étrangère restant l’un de ses domaines réservés qu’il continue de labourer intensément.
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement assisteront ainsi à la réouverture de Notre-Dame samedi, dont le président élu des États-Unis Donald Trump pour son premier déplacement à l’étranger depuis sa victoire le 5 novembre. Joe Biden, l’actuel président américain, sera lui représenté par son épouse Jill.
Parmi les têtes couronnées attendues figurent également le couple royal belge, Philippe et Mathilde, ainsi que le prince Albert de Monaco. Un aréopage prestigieux, auquel manquera toutefois le pape François, grand ami d’Emmanuel Macron, qui a finalement décliné l’invitation lancée il y a un an, retirant un peu d’éclat à l’événement.
Notre-Dame, miroir des tourments français
Reconstruite, restaurée, Notre-Dame renaît donc de ses cendres ce week-end. Mais c’est dans un pays profondément divisé et en crise qu’elle rouvre ses portes. Comme si la cathédrale millénaire, résiliente, se faisait le miroir des tourments qui agitent la nation.
Emmanuel Macron parviendra-t-il, le temps d’un week-end et d’une poignée de discours, à en faire le symbole rassembleur qu’il appelle de ses vœux ? Rien n’est moins sûr tant le fossé semble profond entre une fête de la « fierté française » et le chaos politique ambiant.
Mais le chef de l’État veut croire que l’esprit de fraternité et d’unité qui a prévalu pour relever Notre-Dame peut encore souffler sur un pays à la dérive. Un vœu pieux? L’avenir le dira. En attendant, la cathédrale meurtrie, comme la France, se redresse. Mais il faudra sans doute plus que des travaux titanesques pour réparer les fractures de la nation.