Alors que la réouverture tant attendue de Notre-Dame de Paris approche à grands pas, cinq ans après l’incendie dévastateur qui a ravagé la célèbre cathédrale, une proposition inattendue vient d’être lancée par la ministre française de la Culture, Rachida Dati. Dans une interview accordée à un grand quotidien national, elle suggère en effet de rendre payante l’entrée à ce monument emblématique pour les touristes.
Un tarif symbolique pour une cause noble
L’idée peut surprendre, mais la ministre avance des arguments solides. Selon elle, en instaurant un droit d’entrée de seulement 5 euros par visiteur, Notre-Dame pourrait récolter pas moins de 75 millions d’euros chaque année. Une somme conséquente qui serait entièrement consacrée à un grand plan de sauvegarde du patrimoine religieux français, actuellement en péril.
Avec 5 euros seulement par visiteur, on récolterait 75 millions d’euros par an. Ainsi, Notre-Dame de Paris sauverait toutes les églises de Paris et de France. Ce serait un magnifique symbole.
Rachida Dati, ministre de la Culture
Une proposition qu’elle a d’ailleurs soumise directement à l’archevêque de Paris, soulignant que partout en Europe, l’accès aux édifices religieux les plus remarquables est payant. Pour la ministre, Notre-Dame a réveillé l’attention des Français sur l’importance et la fragilité de ce patrimoine qui appartient à tous, quelle que soit la confession de chacun.
Des tarifs modulés pour les monuments nationaux
Mais Rachida Dati ne compte pas s’arrêter là. Élue de droite à Paris, elle plaide également pour une modulation des tarifs dans les monuments et musées nationaux à partir de 2026, en fonction de l’origine des visiteurs :
Est-il par exemple normal qu’un visiteur français paie son entrée au Louvre le même prix qu’un visiteur brésilien ou chinois ?
Rachida Dati, ministre de la Culture
Selon elle, les touristes hors Union Européenne devraient payer davantage, ce supplément étant affecté directement à la rénovation du patrimoine national. Une « vraie rupture » dans la politique tarifaire des établissements culturels français, justifiée par le fait que « les Français n’ont pas vocation à payer tout, tout seuls ».
Le Louvre, un précédent qui fait réfléchir
L’exemple du Louvre est d’ailleurs éclairant. En 2023, le plus grand musée du monde a accueilli 8,9 millions de visiteurs, dont près de 70 % de touristes étrangers. Depuis début 2024, le prix du billet est passé à 22 euros après être resté bloqué à 17 euros pendant plusieurs années.
Si la proposition de Rachida Dati était appliquée, les recettes générées par ces millions de visiteurs internationaux pourraient donc être significatives et bénéficier à de nombreux sites et monuments français.
Un débat qui ne fait que commencer
Bien entendu, ces suggestions ne manqueront pas de susciter de vifs débats. Certains dénonceront une forme de discrimination envers les touristes étrangers, d’autres s’inquiéteront d’une possible baisse de fréquentation de hauts lieux du patrimoine français.
Mais pour la ministre de la Culture, l’enjeu est de taille. Face à l’urgence de la situation et au coût faramineux de l’entretien et de la restauration de nos trésors nationaux, elle estime qu’il est temps d’explorer de nouvelles pistes de financement innovantes et solidaires.
La réouverture prochaine de Notre-Dame de Paris sera sans doute l’occasion d’approfondir ces réflexions et d’ouvrir un grand débat national sur l’avenir de notre patrimoine culturel et religieux. Un débat passionnant et crucial, à suivre de très près dans les mois à venir…
Selon elle, les touristes hors Union Européenne devraient payer davantage, ce supplément étant affecté directement à la rénovation du patrimoine national. Une « vraie rupture » dans la politique tarifaire des établissements culturels français, justifiée par le fait que « les Français n’ont pas vocation à payer tout, tout seuls ».
Le Louvre, un précédent qui fait réfléchir
L’exemple du Louvre est d’ailleurs éclairant. En 2023, le plus grand musée du monde a accueilli 8,9 millions de visiteurs, dont près de 70 % de touristes étrangers. Depuis début 2024, le prix du billet est passé à 22 euros après être resté bloqué à 17 euros pendant plusieurs années.
Si la proposition de Rachida Dati était appliquée, les recettes générées par ces millions de visiteurs internationaux pourraient donc être significatives et bénéficier à de nombreux sites et monuments français.
Un débat qui ne fait que commencer
Bien entendu, ces suggestions ne manqueront pas de susciter de vifs débats. Certains dénonceront une forme de discrimination envers les touristes étrangers, d’autres s’inquiéteront d’une possible baisse de fréquentation de hauts lieux du patrimoine français.
Mais pour la ministre de la Culture, l’enjeu est de taille. Face à l’urgence de la situation et au coût faramineux de l’entretien et de la restauration de nos trésors nationaux, elle estime qu’il est temps d’explorer de nouvelles pistes de financement innovantes et solidaires.
La réouverture prochaine de Notre-Dame de Paris sera sans doute l’occasion d’approfondir ces réflexions et d’ouvrir un grand débat national sur l’avenir de notre patrimoine culturel et religieux. Un débat passionnant et crucial, à suivre de très près dans les mois à venir…