Dans un nouvel épisode du remaniement politique au Niger, le régime militaire vient d’annoncer une série de déchéances provisoires de nationalité. Sept personnalités, responsables et proches de l’ancien pouvoir civil renversé lors du coup d’État de juillet 2023, sont visées par cette mesure drastique. Les autorités les soupçonnent notamment d’attentats terroristes et de collusion avec des puissances étrangères.
Des figures influentes dans le collimateur
Parmi les sept personnes touchées par cette déchéance provisoire de nationalité nigérienne figurent deux anciens ministres clés du gouvernement déchu. Hassoumi Massoudou, qui occupait le poste stratégique de ministre des Affaires étrangères, et Alkache Alhada, en charge du Commerce, font partie des personnalités visées. Selon des sources proches du dossier, ils sont poursuivis par le tribunal militaire pour des chefs d’accusation lourds tels que complot contre l’autorité de l’État et haute trahison.
Des liens présumés avec des groupes rebelles
La liste des déchéances provisoires comprend également des acteurs soupçonnés d’appartenance à des mouvements rebelles hostiles au nouveau pouvoir. C’est le cas de Seydina Maman Kadela, un ex-colonel de l’armée nigérienne, ainsi que de Mahmoud Sallah et Moussa Sallah, membres de fronts de rébellions créés après le putsch. Ces groupes réclament activement le rétablissement du régime renversé et n’hésitent pas à mener des actions violentes. Le Front patriotique de libération (FPL) de Mahmoud Sallah a notamment revendiqué des attaques contre l’armée dans le nord du pays et le sabotage d’infrastructures pétrolières.
Une batterie de chefs d’accusation
Au-delà des liens présumés avec le terrorisme et les rébellions, les sept personnalités déchues sont accusées d’un large éventail d’infractions menaçant la sûreté de l’État nigérien. Les autorités évoquent des soupçons d’intelligence avec des puissances étrangères dans le but de les pousser à des actes hostiles contre le Niger, mais aussi des tentatives d’ébranler la fidélité des forces armées. La diffusion de propos jugés de nature à troubler l’ordre public leur est également reprochée.
Un cadre légal renforcé contre le terrorisme
Pour justifier ces mesures d’exception, le gouvernement s’appuie sur une ordonnance signée fin août 2023. Celle-ci a permis la création d’un fichier répertoriant les individus et entités impliqués dans des actes terroristes ou portant atteinte aux intérêts vitaux de la nation nigérienne. Ce texte offre ainsi un cadre légal au régime militaire pour écarter des personnalités jugées menaçantes.
Une purge politique qui s’accélère
Cette nouvelle salve de déchéances provisoires de nationalité survient quelques semaines seulement après une première vague ayant visé neuf hauts responsables de l’ancien régime. Parmi eux figuraient notamment le général Karingama Wali Ibrahim, ancien chef de la garde présidentielle, et Daouda Djibo Takoubakoye, bras droit de Mohamed Bazoum, le président déchu actuellement séquestré.
Ces développements illustrent l’accélération de la purge politique menée par les nouvelles autorités issues du coup d’État. En privant de nationalité des figures de l’ancien pouvoir mais aussi des opposants actifs, la junte au pouvoir cherche à asseoir son emprise sur le pays. Une manœuvre risquée qui pourrait cependant attiser les tensions internes et compliquer la recherche d’une issue pacifique à la crise politique nigérienne.
Au-delà des liens présumés avec le terrorisme et les rébellions, les sept personnalités déchues sont accusées d’un large éventail d’infractions menaçant la sûreté de l’État nigérien. Les autorités évoquent des soupçons d’intelligence avec des puissances étrangères dans le but de les pousser à des actes hostiles contre le Niger, mais aussi des tentatives d’ébranler la fidélité des forces armées. La diffusion de propos jugés de nature à troubler l’ordre public leur est également reprochée.
Un cadre légal renforcé contre le terrorisme
Pour justifier ces mesures d’exception, le gouvernement s’appuie sur une ordonnance signée fin août 2023. Celle-ci a permis la création d’un fichier répertoriant les individus et entités impliqués dans des actes terroristes ou portant atteinte aux intérêts vitaux de la nation nigérienne. Ce texte offre ainsi un cadre légal au régime militaire pour écarter des personnalités jugées menaçantes.
Une purge politique qui s’accélère
Cette nouvelle salve de déchéances provisoires de nationalité survient quelques semaines seulement après une première vague ayant visé neuf hauts responsables de l’ancien régime. Parmi eux figuraient notamment le général Karingama Wali Ibrahim, ancien chef de la garde présidentielle, et Daouda Djibo Takoubakoye, bras droit de Mohamed Bazoum, le président déchu actuellement séquestré.
Ces développements illustrent l’accélération de la purge politique menée par les nouvelles autorités issues du coup d’État. En privant de nationalité des figures de l’ancien pouvoir mais aussi des opposants actifs, la junte au pouvoir cherche à asseoir son emprise sur le pays. Une manœuvre risquée qui pourrait cependant attiser les tensions internes et compliquer la recherche d’une issue pacifique à la crise politique nigérienne.