C’est un voyage qu’ils attendaient depuis près de deux décennies. Cinq Australiens, membres du tristement célèbre groupe des « Neuf de Bali », viennent enfin de retrouver leur pays natal après avoir passé 19 longues années dans les geôles indonésiennes pour trafic de drogue. Un soulagement pour eux et leurs proches, mais aussi le début d’un long chemin vers la réhabilitation.
Flashback sur une affaire retentissante
Remontons en 2005, sur l’île paradisiaque de Bali. La police indonésienne met la main sur neuf jeunes Australiens, les accusant d’avoir tenté de faire passer en contrebande plus de huit kilos d’héroïne vers l’Australie. Un coup de filet qui fera grand bruit, tant par l’ampleur du trafic démantelé que par la sévérité de la réponse judiciaire indonésienne.
Car en Indonésie, les lois anti-drogue figurent parmi les plus répressives au monde, avec des peines pouvant aller jusqu’à la peine capitale pour les trafiquants. Un sort funeste qui sera réservé à deux membres du groupe, Andrew Chan et Myuran Sukumaran, exécutés en 2015 malgré les appels à la clémence de l’Australie. Les sept autres écoperont de lourdes peines de prison.
Un long combat pour le rapatriement
Pendant près de 20 ans, les autorités australiennes n’auront de cesse de plaider pour le transfert de leurs ressortissants dans leur pays d’origine, afin qu’ils puissent y purger le reste de leur peine. Mais il faudra attendre 2023 pour qu’un accord soit enfin trouvé avec l’Indonésie, permettant le retour au pays de Matthew Norman, Scott Rush, Martin Stephens, Si Yi Chen et Michael Czugaj.
Ces Australiens ont passé plus de 19 ans en prison en Indonésie. Il était temps pour eux de revenir.
– Anthony Albanese, Premier ministre australien
Si le gouvernement australien se félicite de ce dénouement, il a tenu à rappeler que cela ne signifiait en rien un assouplissement de sa politique anti-drogue. Bien au contraire, Canberra a réaffirmé partager « les inquiétudes de l’Indonésie concernant le sérieux problème que représentent les drogues illégales« .
Pour les cinq Australiens tout juste rapatriés, c’est maintenant qu’un nouveau chapitre commence. Après tant d’années passées derrière les barreaux, dans des conditions souvent difficiles, il leur faudra réapprendre à vivre en liberté et trouver leur place dans une société qui a profondément changé depuis leur incarcération.
Si les détails de l’accord de transfèrement n’ont pas été dévoilés, il semblerait selon les médias australiens que les cinq hommes soient libres et n’aient pas à finir de purger leur peine en Australie. Une chance pour eux de tourner plus rapidement la page et de se reconstruire.
Les autorités et associations devront les accompagner dans ce processus de réhabilitation qui s’annonce long et semé d’embûches. Car au-delà de la réinsertion professionnelle, c’est tout un travail psychologique qui attend ces hommes marqués par leur expérience carcérale.
L’épilogue de l’affaire des « Neuf de Bali », près de 20 ans après les faits, vient rappeler la complexité de la lutte anti-drogue et ses conséquences souvent dramatiques sur le plan humain. Si la sévérité de l’Indonésie a été pointée du doigt, l’Australie n’est pas en reste avec une politique également très répressive.
Le débat sur la pertinence de ces approches ultra-punitives face à un problème de santé publique complexe reste entier. Mais pour Matthew, Scott, Martin, Si Yi et Michael, l’heure est aujourd’hui aux retrouvailles avec leurs proches et à la reconstruction. Le chemin sera long, mais la liberté retrouvée est déjà une première victoire.
Pour les cinq Australiens tout juste rapatriés, c’est maintenant qu’un nouveau chapitre commence. Après tant d’années passées derrière les barreaux, dans des conditions souvent difficiles, il leur faudra réapprendre à vivre en liberté et trouver leur place dans une société qui a profondément changé depuis leur incarcération.
Si les détails de l’accord de transfèrement n’ont pas été dévoilés, il semblerait selon les médias australiens que les cinq hommes soient libres et n’aient pas à finir de purger leur peine en Australie. Une chance pour eux de tourner plus rapidement la page et de se reconstruire.
Les autorités et associations devront les accompagner dans ce processus de réhabilitation qui s’annonce long et semé d’embûches. Car au-delà de la réinsertion professionnelle, c’est tout un travail psychologique qui attend ces hommes marqués par leur expérience carcérale.
L’épilogue de l’affaire des « Neuf de Bali », près de 20 ans après les faits, vient rappeler la complexité de la lutte anti-drogue et ses conséquences souvent dramatiques sur le plan humain. Si la sévérité de l’Indonésie a été pointée du doigt, l’Australie n’est pas en reste avec une politique également très répressive.
Le débat sur la pertinence de ces approches ultra-punitives face à un problème de santé publique complexe reste entier. Mais pour Matthew, Scott, Martin, Si Yi et Michael, l’heure est aujourd’hui aux retrouvailles avec leurs proches et à la reconstruction. Le chemin sera long, mais la liberté retrouvée est déjà une première victoire.
Et maintenant ? Le défi de la réinsertion
Pour les cinq Australiens tout juste rapatriés, c’est maintenant qu’un nouveau chapitre commence. Après tant d’années passées derrière les barreaux, dans des conditions souvent difficiles, il leur faudra réapprendre à vivre en liberté et trouver leur place dans une société qui a profondément changé depuis leur incarcération.
Si les détails de l’accord de transfèrement n’ont pas été dévoilés, il semblerait selon les médias australiens que les cinq hommes soient libres et n’aient pas à finir de purger leur peine en Australie. Une chance pour eux de tourner plus rapidement la page et de se reconstruire.
Les autorités et associations devront les accompagner dans ce processus de réhabilitation qui s’annonce long et semé d’embûches. Car au-delà de la réinsertion professionnelle, c’est tout un travail psychologique qui attend ces hommes marqués par leur expérience carcérale.
L’épilogue de l’affaire des « Neuf de Bali », près de 20 ans après les faits, vient rappeler la complexité de la lutte anti-drogue et ses conséquences souvent dramatiques sur le plan humain. Si la sévérité de l’Indonésie a été pointée du doigt, l’Australie n’est pas en reste avec une politique également très répressive.
Le débat sur la pertinence de ces approches ultra-punitives face à un problème de santé publique complexe reste entier. Mais pour Matthew, Scott, Martin, Si Yi et Michael, l’heure est aujourd’hui aux retrouvailles avec leurs proches et à la reconstruction. Le chemin sera long, mais la liberté retrouvée est déjà une première victoire.
Et maintenant ? Le défi de la réinsertion
Pour les cinq Australiens tout juste rapatriés, c’est maintenant qu’un nouveau chapitre commence. Après tant d’années passées derrière les barreaux, dans des conditions souvent difficiles, il leur faudra réapprendre à vivre en liberté et trouver leur place dans une société qui a profondément changé depuis leur incarcération.
Si les détails de l’accord de transfèrement n’ont pas été dévoilés, il semblerait selon les médias australiens que les cinq hommes soient libres et n’aient pas à finir de purger leur peine en Australie. Une chance pour eux de tourner plus rapidement la page et de se reconstruire.
Les autorités et associations devront les accompagner dans ce processus de réhabilitation qui s’annonce long et semé d’embûches. Car au-delà de la réinsertion professionnelle, c’est tout un travail psychologique qui attend ces hommes marqués par leur expérience carcérale.
L’épilogue de l’affaire des « Neuf de Bali », près de 20 ans après les faits, vient rappeler la complexité de la lutte anti-drogue et ses conséquences souvent dramatiques sur le plan humain. Si la sévérité de l’Indonésie a été pointée du doigt, l’Australie n’est pas en reste avec une politique également très répressive.
Le débat sur la pertinence de ces approches ultra-punitives face à un problème de santé publique complexe reste entier. Mais pour Matthew, Scott, Martin, Si Yi et Michael, l’heure est aujourd’hui aux retrouvailles avec leurs proches et à la reconstruction. Le chemin sera long, mais la liberté retrouvée est déjà une première victoire.