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Netflix : « La Plateforme 2 » crée l’engouement malgré une fin ambiguë

Depuis quelques jours, « La Plateforme 2 » affole Netflix et alimente toutes les discussions. Cette suite d'un film culte de 2019 propose une vision glaçante d'un modèle de société au bord de l'implosion. Mais...

Il n’aura échappé à personne ces derniers jours : « La Plateforme 2 » fait un véritable carton sur Netflix, restant constamment dans le top 10 depuis sa sortie. Mais cette suite d’un film d’horreur espagnol très apprécié sorti en 2019, suscite de multiples interrogations avec un final pour le moins intriguant, alimentant les conversations et les théories sur la toile.

L’univers de cette œuvre reste similaire à celui du précédent volet. Des prisonniers enfermés par paires à chaque étage d’un gigantesque bâtiment vertical, surnommé la Fosse. Une fois par jour, une plateforme chargée de victuailles descend de palier en palier, mais en quantité limitée. Un cauchemar pour les niveaux inférieurs, condamnés à subir la gloutonnerie des résidents du sommet.

Une métaphore glaçante de nos dérives

Difficile de ne pas voir dans cette dystopie une satire évidente de nos sociétés inégalitaires, basées sur une surexploitation éhontée des ressources. Avec un système vertueux mais fragile, où il suffirait de quelques égoïstes pour que tout s’effondre.

Si chacun se restreignait un peu et jouait la carte de la solidarité, personne ne mourrait de faim, et il n’y aurait ni riches ni pauvres.

– Une leçon à méditer de toute urgence.

Des règles qui mènent au pire

Dans ce second opus, un semblant d’organisation s’est mis en place au sein de la Fosse. Des sanctions sévères sont appliquées, parfois jusqu’à la mort, contre ceux qui ne respectent pas les règles de partage. Mais cette rigueur fanatique fait vite dérailler le système.

Des personnages mystérieux et ambigus

Un casting prometteur campe des protagonistes troubles. De Perempuan, venue de son plein gré et incarnée par Milena Smit (révélée dans « Madres paralelas » de Pedro Almodovar), à Hovik Keuchkerian (vu dans « La Casa de Papel ») en passant par la surprenante présence du Français Bastien Ughetto.

Un final incompréhensible qui échauffe la toile

Si les amateurs de sensations fortes seront servis en actions choc et morts violentes, c’est surtout la fin alambiquée du long-métrage qui alimente les débats acharnés. De nombreux sites spécialisés tentent d’y apporter un éclairage en la reliant au premier volet, laissant malgré tout encore de nombreuses zones d’ombre. De quoi envisager peut-être un nouveau chapitre ?

Notre verdict

Entre film d’horreur angoissant et fable sociale dérangeante, « La Plateforme 2 » ne laissera personne indifférent. Sa fin ouverte ne fait que renforcer l’envie de prolonger l’expérience. Ce brûlot coup de poing mérite amplement les débats qu’il suscite, même si on pourra regretter que certains points restent nébuleux. À voir absolument, en espérant une suite pour porter l’édifice à son paroxysme.

Note de la rédaction : 4/5

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