À seulement 15 ans, Nathan traverse une épreuve difficile. Cet adolescent passionné de politique a eu le malheur d’afficher publiquement son admiration pour Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National. Un engagement précoce qui lui a valu un déferlement de haine sur les réseaux sociaux. Son histoire met en lumière les dérives du cyberharcèlement partisan, qui n’épargne pas même les plus jeunes.
Un ado puni pour son opinion politique
Le calvaire de Nathan a débuté lorsqu’il a partagé sur son compte TikTok une vidéo de sa rencontre avec Marine Le Pen. Un moment de fierté pour ce jeune militant, rapidement gâché par une vague de commentaires haineux et d’insultes de la part d’opposants au RN. Des attaques d’une rare violence, souhaitant du mal à Nathan et s’en prenant même à sa famille.
“Fils de p*”, “J’espère qu’il se fait harceler à l’école”, “Penalty dans le crâne”, “Babtou fragile”…
Extraits des messages reçus par Nathan
Des propos d’une violence inouïe, surtout lorsqu’ils visent un mineur dont le seul tort est d’avoir une opinion politique différente. Nathan a beau faire preuve de maturité en assumant ses convictions, rien ne justifie un tel déversement de haine à son encontre. Le cyberharcèlement prend ici une tournure particulièrement inquiétante, car motivé par l’intolérance idéologique.
Un engagement politique précoce mais assumé
Si l’engagement politique de Nathan peut paraître précoce, il témoigne d’un intérêt louable pour la vie publique et citoyenne. À 15 ans, beaucoup de jeunes commencent à se forger leurs propres opinions, influencés par leur entourage ou leurs recherches personnelles. Plutôt que de condamner les choix de Nathan, ne faudrait-il pas saluer sa volonté de s’impliquer dans le débat, même si ses idées ne font pas l’unanimité ?
Le danger du prosélytisme partisan sur les réseaux
L’histoire de Nathan illustre malheureusement une dérive inquiétante du militantisme en ligne : le prosélytisme partisan, qui consiste à imposer ses idées par la force et à diaboliser tous ceux qui ne pensent pas comme soi. Sur les réseaux sociaux, cette intolérance se traduit par des attaques en meute contre ceux qui osent défendre des opinions minoritaires ou controversées. Une forme de censure brutale qui menace le pluralisme et la liberté d’expression.
“Imagine t’as 15 ans et t’es déjà un fasciste. Je condamne clairement ses parents et TikTok pour ça.”
Un internaute à propos de Nathan
En accusant les parents de Nathan et les réseaux sociaux de l’avoir “rendu fasciste”, ses détracteurs font preuve d’une mauvaise foi inquiétante. Comme si à 15 ans, on n’était pas capable de penser par soi-même et de se forger ses propres convictions ! C’est faire bien peu de cas de la liberté de conscience des adolescents, qui ont le droit comme tout un chacun de s’intéresser à la politique, même si leur cheminement idéologique n’est pas du goût de tous.
La banalisation des discours de haine anti-Blancs
Parmi les insultes reçues par Nathan, une expression a particulièrement choqué : « Babtou fragile ». Un terme raciste utilisé pour dénigrer les personnes blanches jugées trop “sensibles”. Son emploi ici en dit long sur la banalisation des discours de haine anti-Blancs chez une certaine frange de militants “antiracistes”. Comme si le racisme était plus acceptable quand il vise les « dominants »…
Soutenir Nathan face à la meute
Face à la déferlante de haine dont il est victime, Nathan peut heureusement compter sur le soutien de sa famille, de ses amis et de nombreux internautes choqués par cet acharnement. Des voix s’élèvent pour dénoncer le « deux poids deux mesures » qui règne sur les réseaux sociaux, où le cyberharcèlement n’est condamné que lorsqu’il émane de l’extrême-droite. Espérons que Nathan ne se laissera pas abattre par cette épreuve et poursuivra son engagement en faisant fi des pressions et des insultes. À 15 ans, il fait déjà preuve d’un courage et d’une détermination qu’on ne peut que saluer.
