Les records en natation n’ont cessé de tomber en 2024, les nageurs repoussant toujours plus loin les limites de la performance. Des noms bien connus comme Caeleb Dressel ou Katie Ledecky, mais aussi de nouveaux visages, se sont illustrés dans les bassins du monde entier. Voici un tour d’horizon des exploits qui ont marqué cette saison.
Caeleb Dressel, l’homme le plus rapide dans l’eau
L’Américain Caeleb Dressel a une nouvelle fois prouvé qu’il était l’un des plus grands sprinteurs de l’histoire. Lors des championnats des États-Unis, il a amélioré son propre record du monde du 50m nage libre en petit bassin, descendant pour la première fois sous les 20 secondes avec un chrono de 19″98.
Sur 100m papillon, sa distance de prédilection, Dressel s’est aussi offert un nouveau record du monde en 47″78, effaçant sa précédente marque de 2019. Le natif de Floride se pose plus que jamais comme le grand favori pour les Jeux Olympiques de Paris.
Katie Ledecky, reine du demi-fond
Chez les femmes, Katie Ledecky a poursuivi sa moisson de records. L’Américaine a battu ses propres meilleures marques planétaires sur 800m et 1500m nage libre, respectivement en 8’04″79 et 15’20″48. À 27 ans, Ledecky semble inarrêtable et vise un triplé historique 400m-800m-1500m aux prochains JO.
Katie est une source d’inspiration pour toutes les nageuses. Sa longévité au plus haut niveau est remarquable.
Ariarne Titmus, sa principale rivale australienne
Léon Marchand, la révélation française
Le jeune Français Léon Marchand, 21 ans, a explosé aux yeux du grand public cette saison. S’entraînant depuis 2021 avec Bob Bowman, l’ancien coach de Michael Phelps, Marchand a pulvérisé le record d’Europe du 400m 4 nages en 4’06″38. Une performance exceptionnelle qui le place dans les pas de Phelps, recordman du monde de la distance.
Marchand s’est aussi offert le record de France du 200m papillon en 1’52″43, devenant le 3e performeur mondial de tous les temps sur la distance. Des chronos qui font du Toulousain un sérieux prétendant au podium, voire à l’or, dans plusieurs épreuves à Paris 2024.
Records dès le plus jeune âge
La relève s’annonce déjà très prometteuse. Le prodige roumain David Popovici, 18 ans seulement, a battu le record du monde junior du 100m nage libre en 47″13, à seulement 20 centièmes du record du monde senior de Cesar Cielo datant de 2009 !
Du côté des jeunes femmes, la Canadienne de 16 ans Summer McIntosh a effacé le vieux record du monde junior du 400m 4 nages, en le portant à 4’28″61. Elle devient la 4e meilleure performeuse de tous les temps et va viser une médaille à Paris.
Des records par équipe aussi
Les relais ont aussi été le théâtre de grandes performances cette saison :
- Les États-Unis ont amélioré le record du monde du 4x100m nage libre messieurs en 3’08″97
- L’Australie a battu le record du monde du 4x100m 4 nages dames en 3’48″24
- Le relais 4x200m nage libre mixte chinois a effacé le record du monde en 7’32″50
Individuellement ou collectivement, les nageurs n’ont pas fini de repousser les limites. Les Mondiaux de Doha en février et bien sûr les Jeux de Paris cet été promettent encore de grands frissons chronométriques. Dans une discipline où les records ont longtemps semblé inaccessibles, chaque course est désormais une occasion d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la natation mondiale.