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Narcotrafiquants : Qui sont ces adeptes de réseaux chiffrés et riches « businessmen » ?

Les narcotrafiquants continuent à semer la mort depuis leur cellule. Gérald Darmanin veut les isoler comme les terroristes. Qui sont ces "businessmen" accros à leur trafic ?

Ils sont jeunes, riches et sèment la mort à distance depuis leur cellule. Voici l’inquiétant profil de ces narcotrafiquants que Gérald Darmanin veut isoler en prison comme les terroristes les plus dangereux. Adeptes des réseaux chiffrés et véritables « businessmen » accros à leur trafic, ils dirigent des réseaux tentaculaires depuis l’ombre des murs carcéraux.

La «pieuvre» narco frappe depuis les prisons

Malgré les coups de filet réguliers des forces de l’ordre, les têtes pensantes du narcotrafic continuent leurs sinistres affaires en toute impunité depuis leur cellule. Équipés de téléphones et tablettes, camouflés ou introduits illégalement, ces caïds 2.0 orchestrent assassinats et trafics aux quatre coins de la France.

D’après une source proche du dossier, une centaine de ces «têtes d’affiche» auraient été identifiées par la police. Richissimes et sans scrupules, leur capacité de nuisance reste intacte entre les barreaux.

Des narcos fans de cryptomonnaies et de réseaux secrets

Leur mode opératoire? Le darknet, les cryptomonnaies comme le Bitcoin et les messageries chiffrées type Telegram ou Signal. Une panoplie high-tech qui leur permet d’échapper à la surveillance et de gérer leurs affaires en toute discrétion. Règlements de compte, pressions, menaces : rien n’arrête la pieuvre et ses tentacules numériques.

Ils ont pris goût à l’argent facile et ne lâcheront pas leur business de si tôt.

Un enquêteur sous couvert d’anonymat

Darmanin veut les isoler comme les terroristes

Face à ce fléau, le Garde des Sceaux Gérald Darmanin contre-attaque. Son plan ? Infliger à ces narcos le même sort que les terroristes, via un isolement strict inspiré des quartiers d’évaluation de la radicalisation (QER). Fouilles systématiques, surveillance renforcée, moyens de communication réduits : l’objectif est de couper court à toute velléité de poursuivre leur entreprise mortifère.

Mais le défi est immense tant les «mules» et points de deal sont légion sur le territoire. Sans parler de la corruption qui gangrène une partie de l’administration pénitentiaire, souvent impuissante face au fléau. Il faudra plus qu’un tour de vis sécuritaire pour terrasser l’hydre à têtes multiples du narcotrafic version 2.0, solidement arrimée à son juteux business.

Éradiquer le mal à la racine

Au-delà de la répression, c’est bien un plan d’ensemble qu’il faudra mettre en place, axé sur la prévention, l’éducation et la réinsertion des petites mains du trafic. Car derrière le strass et les paillettes de la vie de narco se cache une réalité crue : misère, violence et vies brisées. Un engrenage qui happe chaque jour un peu plus une jeunesse en perte de repères, fascinée par l’argent roi.

Aux pouvoirs publics de prendre le mal à la racine, en offrant de vraies perspectives à ces générations sacrifiées sur l’autel de la poudre blanche. Un travail de longue haleine où la société dans son ensemble a un rôle clé à jouer. Car ce n’est qu’unis et déterminés que nous terrasserons le monstre tentaculaire de la drogue et ses apôtres 2.0.

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