Un mystérieux mal frappe les agents américains et canadiens à travers le monde depuis 2014. Surnommé le «syndrome de la Havane», il se manifeste par des troubles auditifs, des vertiges et des nausées inexpliqués. Tandis que l’origine de ce syndrome reste nébuleuse, c’est aujourd’hui la gestion de cette crise par la CIA qui se retrouve sous le feu des critiques.
La CIA Épinglée pour sa Réponse « Insuffisante »
Un rapport accablant du Comité sénatorial du renseignement américain, publié vendredi dernier, dénonce la façon dont l’agence de renseignement a géré cette affaire. Selon le document, de nombreux agents touchés «ont rencontré des obstacles pour recevoir des soins rapides et suffisants».
Le rapport souligne que la réponse de la CIA «a eu un impact négatif» sur les personnes affectées, entraînant un «déficit de confiance» parmi certains membres du personnel. Bien que l’agence ait fourni des prestations et des compensations à plusieurs victimes, l’accès à ces programmes a été «incohérent».
Une Affaire aux Contours Flous
La nature opaque du syndrome a visiblement perturbé la réponse de la CIA. Initialement, l’agence s’était fondée sur l’hypothèse d’une «attaque» d’origine inconnue, avant de revenir sur cette théorie. Cette volte-face a «considérablement compliqué la capacité de la CIA à faciliter de manière cohérente et transparente l’accès aux soins médicaux», note le rapport.
Des Centaines d’Agents Laissés Pour Compte
Au total, ce sont près de 1500 diplomates, militaires et espions américains et canadiens qui ont été touchés par ce mal mystérieux lors de missions à l’étranger. Des cas ont été recensés à Cuba, aux États-Unis, en Australie, en Russie, en Chine, au Vietnam, en Allemagne et même en France.
Si la CIA affirme avoir fourni des soins médicaux dans une centaine d’incidents impliquant ses agents, de nombreuses personnes «ont rencontré des obstacles pour recevoir des soins rapides et suffisants», insiste le rapport sénatorial.
L’Origine du Mal Reste un Mystère
Malgré plusieurs années d’enquête, les causes de ce syndrome demeurent inconnues. Si certains observateurs ont pointé du doigt une possible «attaque acoustique» russe visant des agents occidentaux, une enquête internationale menée par les services de renseignement américains a conclu en mars dernier qu’il était très «peu probable» qu’un quelconque «adversaire étranger» soit à la manœuvre.
Nous sommes toujours dans le flou sur ce qui s’est réellement passé et sur l’origine de ces symptômes.
Une source proche du dossier
En attendant d’y voir plus clair, les agents touchés continuent de souffrir, physiquement et moralement. Beaucoup se sentent abandonnés par leur hiérarchie et réclament des réponses. Le rapport sénatorial leur donne aujourd’hui une voix, mais le mystère autour du «syndrome de la Havane» est loin d’être levé.
En Bref
- Le «syndrome de la Havane» touche agents américains et canadiens depuis 2014
- Symptômes : troubles auditifs, vertiges, nausées
- Origine inconnue malgré les enquêtes
- Un rapport du Sénat US critique la gestion « insuffisante » de la CIA
- Agents touchés laissés sans soins adéquats selon le rapport
- La CIA se défend en assurant avoir aidé une centaine d’agents
Cette affaire met en lumière les zones d’ombre qui persistent autour de ce syndrome mystérieux et les défaillances dans la prise en charge des agents victimes. Un dossier sensible et complexe, qui est loin d’avoir livré tous ses secrets.
La nature opaque du syndrome a visiblement perturbé la réponse de la CIA. Initialement, l’agence s’était fondée sur l’hypothèse d’une «attaque» d’origine inconnue, avant de revenir sur cette théorie. Cette volte-face a «considérablement compliqué la capacité de la CIA à faciliter de manière cohérente et transparente l’accès aux soins médicaux», note le rapport.
Des Centaines d’Agents Laissés Pour Compte
Au total, ce sont près de 1500 diplomates, militaires et espions américains et canadiens qui ont été touchés par ce mal mystérieux lors de missions à l’étranger. Des cas ont été recensés à Cuba, aux États-Unis, en Australie, en Russie, en Chine, au Vietnam, en Allemagne et même en France.
Si la CIA affirme avoir fourni des soins médicaux dans une centaine d’incidents impliquant ses agents, de nombreuses personnes «ont rencontré des obstacles pour recevoir des soins rapides et suffisants», insiste le rapport sénatorial.
L’Origine du Mal Reste un Mystère
Malgré plusieurs années d’enquête, les causes de ce syndrome demeurent inconnues. Si certains observateurs ont pointé du doigt une possible «attaque acoustique» russe visant des agents occidentaux, une enquête internationale menée par les services de renseignement américains a conclu en mars dernier qu’il était très «peu probable» qu’un quelconque «adversaire étranger» soit à la manœuvre.
Nous sommes toujours dans le flou sur ce qui s’est réellement passé et sur l’origine de ces symptômes.
Une source proche du dossier
En attendant d’y voir plus clair, les agents touchés continuent de souffrir, physiquement et moralement. Beaucoup se sentent abandonnés par leur hiérarchie et réclament des réponses. Le rapport sénatorial leur donne aujourd’hui une voix, mais le mystère autour du «syndrome de la Havane» est loin d’être levé.
En Bref
- Le «syndrome de la Havane» touche agents américains et canadiens depuis 2014
- Symptômes : troubles auditifs, vertiges, nausées
- Origine inconnue malgré les enquêtes
- Un rapport du Sénat US critique la gestion « insuffisante » de la CIA
- Agents touchés laissés sans soins adéquats selon le rapport
- La CIA se défend en assurant avoir aidé une centaine d’agents
Cette affaire met en lumière les zones d’ombre qui persistent autour de ce syndrome mystérieux et les défaillances dans la prise en charge des agents victimes. Un dossier sensible et complexe, qui est loin d’avoir livré tous ses secrets.